Dans un autre sujet, j'écrivais:
Citation :
Citation :
donc si le chien suit la piste "difficile" sur la route il doit aussi la suivre en traversant la route et méme descendre jusqu'au chemin de la doria,(puisqu'elle est "continue") là ou homme au pull over-rouge aurait, d'aprés gihel, laissé sa 1100 pour poursuivre MD
que la piste soit facile ou difficle c'est exactement le même topo...le chien va de la galerie jusqu'auchemin de la doria
cette piste ne peut pas etre en pointillée , même pour faire plaisir a gihel
On a fait venir le maître-chien pour trouver le cadavre. Le chien s'est mis en piste et, au cours du travail du chien, on a retrouvé le cadavre par d'autres moyens. Lorsque le chien est arrivé au bord de la route quelques minutes plus tard, il a effectivement perdu la piste. Peut-être cette perte était-elle temporaire et il aurait peut-être été en mesure de reprendre la piste de l'autre côté de la route ou plus loin sur la même route, mais à ce moment-là, plus personne ne devait plus s'occuper de ce chien puisque la seule raison pour lequel on le faisait travailler (retrouver l'enfant) n'avait plus d'objet. Moi-même, je dois vous avouer que je cesse de rechercher mes clefs sous le canapé avec une lampe-torche dès que j'ai retrouvé ces clefs sur la table du salon.
La question que je pose aux plus cynophiles d’entre vous (je pense à chris2701) est la suivante. Lorsqu’un chien est mis en piste :
a. Est-ce qu’il a besoin d’une sollicitation constante de son maître pour effectuer son travail, comme un cheval pur-sang au cours d’une course par exemple qui s’arrête de courir dès la ligne d’arrivée ou lorsque le jockey « retient » son cheval ou lorsque le jockey tombe de cheval
b. Ou, au contraire, le chien mis en piste se « prend au jeu » et continue son travail sans plus se soucier de son maître. Il est concentré sur son travail et plus rien ne vient le perturber.
Dans le premier cas, on peut concevoir que la raison pour lequel le chien s’est arrêté au bord de la route est que plus personne ne lui a demandé de continuer son travail, la raison pour laquelle on l’avait mis en piste (la découverte du corps) n’ayant plus d’objet puisqu’on venait de localiser le cadavre de la fillette. « Tu peux arrêter avec ton chien, Robert. On retrouvé la gamine« Merci, Maurice. J’espère qu’on retrouvera le salopard qui a fait ça. Allez, viens, Sultan » « Waf ! Waf ! » « Bon, c’est pas tout ça, Maurice. On doit y aller nous. On nous attend à Ajaccio »
Dans le premier cas également, on comprend pourquoi la gendarmerie reste si discrète sur ce rapport du maître-chien et notre Commandant si embarrassé lorsqu’on aborde ce sujet. On n’a peut-être pas nécessairement envie qu’on crie sur tous les toits que les investigations ont été terminées un peu trop prématurément.