Citation :
Pat 31 :
l'explication que je trouve pour expliquer comment la chaussure aurait quitté dans ce cas là son pied, coule plus facilement de source dans le scénario fictif 3,2 et 5, que dans le scénario fictif 3,4, et 5.
Quand j’ai dit çà, je pensais qu’il y aurait eu l’éventualité que l’assassin, par simple réflexe, ait choisi de saisir sa victime par les chevilles pour la traîner jusqu’au buisson. Et comme la fillette a sa tête tournée vers le-dit buisson, il lui faut effectuer une rotation du corps sur lui-même afin que ce soit les pied de la fillette qui se retrouvent dans la direction du corps. Et alors il ne lui reste plus qu’à tirer le corps par les chevilles jusqu’au buisson.
Et donc, c’est en procédant sur la cheville à ce tirage / rotation des jambes (et par prolongement de tout le corps), que l’assassin aurait « arraché » la chaussure du pied droit de la malheureuse victime, et qui serait donc resté à terre où on l’aurait trouvé, c’est à dire au point 3.
Et donc pour le scénario fictif 3,2 et 5, la distance jusqu’à la pierre, fait que le cou sanguinolent et la face tuméfiée de la victime se situent au dessus de la pierre, d’où les tâchent de sang sur celle-ci.
Mais pour le scénario fictif 3,4 et 5, la distance entre le point 3 et la pierre ovale/branche étant plus grande, et comme je l’ai suggéré précédemment, pour qu’il y ait du sang issue des plaies de la petite victime sur ces deux scellés , il faut que la petite fasse un écart assez conséquent. Et donc que les pieds de la fillette s’éloignent de plusieurs dizaine de cm du point 3. Et pourquoi alors que l’assassin en faisant pivoter les chevilles de la fillette, et arrachant ainsi la chaussure de la fillette à terre, on retrouverait cette chaussure quelques dizaines de cm plus loin, c’est à dire au point 3.
Car l’assassin, qui n’a qu’une idée en tête, celui de tirer le corps vers le buisson pour le cacher, n’a aucune raison d’aller poser/repousser du pied cette chaussure jusqu’au point 3
Mais voilà, après coup, je repense à cela, avant de le poster, au cas où j’oublierais quelque chose, et donc que je dirais une bêtise. Et c’est ainsi que je me rappelle soudain que pas mal de « forumeurs » étaient persuadés que la fillette n’avait pu être traîné jusqu’au buisson que par les bras, la preuve étant faîte par l’existence de longues griffures tout au long de l’arrière des jambes de la fillette.
Je regarde le rapport d’autopsie de vuillet.
Citation :
Extrait rapport d’autopsie :
"De longues griffures sur les membres inférieurs, notamment à la face postérieure de la cuisse droite, les mollets et la face antéro-interne de la jambe gauche. "
- De longues griffures sur le membres inférieurs : je comprend que cela veut dire que ces griffures ne se trouvent que sur les jambes de la victime et que ce qui les différencient d’autres types de griffures qu’il pourrait y avoir sur le corps de la victime, c’est quelles sont passablement longues.
- Notamment : ces griffures peuvent se voir à divers endroits des jambes, mais la très grande majorité de celles-ci se situent à trois endroits qui vont être énumérés et nommés ci-après.
- à la face postérieure de la cuisse : derrière la cuisse droite.
- les mollets : a l’arrière de la partie basse des jambes
- La face antéro-interne de la jambe gauche : je n’ai jamais entendu parler de cette expression s’agissant d’une partie de la jambe humaine. Mais comme Vuillet vient juste à l’instant de dire que les longues griffures se trouvent à l’arrière du haut de la jambe droite (la cuisse droite) et aussi à l’arrière du bas des deux jambes (les deux mollets), je me dis que la face antéro-interne est un terme « technique » qui décrit une zone musculaire plus où moins grande faisant partie de l'arrière de la cuisse gauche.
Ainsi, l’arrière des deux jambes de la malheureuse victime, du haut jusqu’en bas, présentent de nombreuses longues griffures. Ce qui correspondrait, comme l’on soutenu de nombreux forumeurs, à un tirage du corps de la victime par les bras, pour la traîner jusqu’au taillis d’épineux.
Toutefois, s’agissant de Vuillet, je me rappelle que celui-ci avait employé un terme assez obscur, du moins pour moi, pour décrire les soit disantes nombreuses piqûres d’argeras qu’il avait observé sur le mains et avant-bras de C Ranucci. Il avait employé le terme de « piqûres punctéiformes ».
Cela incite ma curiosité et j’essaye de savoir qu’elle est cette partie de la cuisse qui s’appelle la zone antéro-interne de la cuisse.
Sur internet, je trouve une reproduction en couleur, qui décris la forme, la localisation et le nom de tous les muscles des jambes. Et je comprend alors que Vuillet est allé ici au plus court dans la rédaction de son rapport d’autopsie en nommant « antéro-interne une zone des jambes qui en fait est une zone qui regroupe deux muscles qui sont côte à côte, le « droit antérieur » (antéro) et le « vaste interne » (interne).
Le problème c’est que ces deux muscles se trouvent à l’avant de la cuisse .
Fichier(s) joint(s) :
Griffures.JPG
Fichier(s) joint(s) :
Griffures 4.JPG
De quelle manière l’assassin a pu tirer sa victime qui est sur le dos, par les bras, et que les longues griffures se situent sur les mollets, à l’arrière de la cuisse droite, mais pas à l’arrière de la cuisse gauche, mais à l’avant de celle-ci ?