Citation :
Et bien entendu, pour couronner le tout, on accuse ceux qui se concentrent sur le dossier, - et seulement lui - d'adopter une attitude réductrice !
L'affaire ranucci n'est pas si compliquée que cela : ranucci a tué la fillette, alors qu'il n'avait, sans aucun doute, nullement intention de lui faire le moindre mal.
Mais il a joué de malchance. Il a commis un accident au carrefour de la Pomme. Et à partir de là, il s'est affolé. Il s'est d'abord enfui, à cause de la présence de la fillette, par peur d'être accusé de l'avoir enlevée.
Les Aubert le pourchassent et retrouvent sa voiture quelques instants plus tard. ranucci n'a d'autres solution que de s'enfuir de nouveau, cette fois dans la colline, en amenant évidemment avec lui la fillette, et toujours pour la même raison.
Il n'y a qu'un malheur, c'est que les Aubert déclarent qu'ils voient la voiture arrêtée au débouché du virage, donc Christian Ranucci s'est arrêté sans être poursuivi et s'il avait continué de rouler, on ne le retrouvait pas, et donc la version de l'accusation devient proprement incohérente.
Comment peut-il se faire qu'il n'ait pas continué sur 500 mètres pour se réfugier dans un chemin, notamment la première entrée de la champignonnière ? Cela n'a pas de sens.
Si donc il s'arrête au bord de la nationale, là où on peut le mieux le surprendre, c'est qu'il n'y a personne dans la voiture, ainsi que le déclare Martinez, qui n'a vu, au mieux qu'un vague paquet.
Peut-être c'est que les choses sont un tout petit peu plus compliquées que l'accusation ne le laisse entendre depuis trente ans.
Citation :
Malheureusement Maria Dolorès se met à crier. ranucci, n'a d'autre ressource que de la faire taire. Il s'affole complètement et la tue.
Il attend qu'il n'yait plus personne sur les lieux pour récupérer sa voiture, et la réparer, dans un endroit discret, qu'il utilisera pour se nettoyer et se changer. Il prend alors le chemin qui le conduit à la champignonnière....
Il n'y a qu'un malheur, c'est qu'on ne comprend pas pourquoi Marie-Dolorès se met tout d'un coup à crier, sinon qu'elle voit les Aubert à quelques mètres d'eux et appelle au secours. Il est impensable que les Aubert se soient trouvés à quelques mètres de la voiture et ne l'aient pas entendue crier.
Il attendrait qu'il n'y ait plus personne ? Mais alors c'est pour se diriger vers la première entrée de la champignonnière, celle qu'on ne peut pas manquer, parce qu'il y a un panneau et qu'elle se trouve au milieu d'un virage en épingle à cheveu.
Eh ben non, on retrouve la voiture dans la deuxième entrée, la moins visible, celle qui faut connaître pour y accéder ? Pourquoi ? A cette question cruciale pourtant, l'accusation ne répond pas.
Un endroit discret : mais pas un tunnel noir et boueux. Que quelqu'un vienne reprendre des affaires dans le tunnel, je veux bien, mais changer une roue dans ce cloaque boueux, humide et en pente. ? C'est à n'y rien comprendre.
La version de l'accusation, révèle encore une fois son incohérence notoire.
Les choses sont donc peut-être un petit peu plus compliquée qu'elle ne le laisse entendre depuis trente ans.