Citation :
Comme tous les maître-chiens s'accordent à le dire, le pistage en bordure d'une route 48 heures après le passage de la personne recherchée est difficile mais pas impossible. Beaucoup de chiens ont réussi des pistes plus compliquées, d'autres se sont plantés sur des plus simples.
De toutes les histoires de pistage qui peuvent être consultées, la sienne ne serait vraiment pas extraordinaire. Il y a des exemples de pistage avec succès après 60 heures. Je suis sûr aussi qu'il y en a d'échec après seulement deux ou trois heures.
Tout cela est vrai.
Citation :
Mais si le chien a remonté 500 m de chemin sans prendre d'autres bifurcations ni se perdre dans les broussailles, puis a remonté la route de la même manière sans entrer dans la champignonnière du Valon ni prendre un autre chemin et a dépassé le corps de 30 m, ne peut-on pas lui accorder un succès plutôt que le contraire ?
On voudrait bien lui accorder tous les succès du monde mais malheureusement ce n'est pas aussi simple que cela.
Et comme vous le dites, il y a différents types d'échecs et des contraintes auxquelles les chiens pisteurs ne peuvent échapper. Plus à l'époque que maintenant, les méthodes de pistage ayant évolué.
Citation :
Dirol était un bon chien parait-il.
ah bon ? vous avez des infos ?
Moi je ne sais pas, je ne me rends pas compte !
J'aurais aimé m'entetenir avec son maitre de l'époque mais il est décédé en 2008.
Citation :
De toutes les histoires de pistage qui peuvent être consultées, la sienne ne serait vraiment pas extraordinaire. Il y a des exemples de pistage avec succès après 60 heures. Je suis sûr aussi qu'il y en a d'échec après seulement deux ou trois heures. Mais là on a un résultat. Le chien ne fait pas n'importe quoi, il va droit au cadavre sur plus de 1500 m et le dépasse de 30 m. Dans un PV il est écrit mis en piste à partir de la galerie et dans cette galerie la seule chose qui puisse servir à mettre en piste est un pull. Faut pas charrier.
Est ce le pull qui a été donné à renifler au chien ?
Ca n'apparait pas dans le rapport du maitre-chien. Une requête en révision a exploité cet élément, sans succès.
J'ai posé la question à M Monnin, celui qui a ramassé le POR dans la galerie et il était formel, le pull n'a pas été donné à renifler au chien.
IL peut y avoir une raison à cela. La mission du maitre chien était de trouver la jeune Marie-Dolorès Rambla. Il aurait donc fallu un vêtement de la petite pour que le chien puisse s'imprégner de son odeur, et comme le pull ne lui appartenait pas, ils ont logiquement pensé que ça n'aiderait pas le chien.
J'ai pensé que M Monnin pouvait avoir menti mais je suis incapable de le prouver.
Citation :
Le discrédit sur la piste du chien se base sur un argument plutôt extraordinaire: se trompant il aurait établit une piste d'apparence parfaite.
On oublie trop vite que cette piste ne fut ni exploitée, ni mentionnée par l'enquête seulement parce qu'elle ne leur a pas servi à trouver le cadavre et encore moins, le coupable. Personne n'y a prêté attention avant que le doute s'installe sur ce qu'ils ont fait. C'est maintenant que l'on essaye d'expliquer qu'elle ne vaut rien.
J'ai bien compris que vous rejetez en bloc les explications rapportées de l'instructeur de Gramat.
Je ne peux faire qu'une chose : vous suggérer, comme je l'ai fait avec gihel, de vérifier par vous-même auprès de cet instructeur en le contactant. Il s'appelle Franck Gelpi. Voilà, impeccable !