Citation :
Quand-on parle de bon sens: ne serait-il plus important d'avoir des informations sur l’élément le plus pénible, soit l'age maximale d'une éventuelle trace? Sachant qu'une trace n'est plus retrouvable pour un chien au delà de 50 heures .
Il n'y a pas de place au bon sens dans l'appréciation du délai maximal d'une trace. C'est une donnée technique que le maître-chien connait de par son métier.
Je ne parlais pas d'ailleurs de ce délai, mais de celui du "portage" du pull, qui ne peut être, dans notre cas, que supérieur. Je parlais surtout des "50h" indiquées sur le rapport du maître-chien.
Donc, là, vous faites diversion, puisque la question est de savoir d'où le maître-chien tient les 50h. Le bon sens ne donne qu'une réponse.
Citation :
Je vous parle de la discussion qu'il y a pu avoir entre le maître-chien et les gendarmes, le 5 juin au moment de mettre le chien en piste. Vous vous me parlez du rapport du maître-chien.
Entre les deux il s'est écoulé un certain délai. Ce qui est sûr, c'est que le chien a été mis en piste dans le but de retrouver le conducteur de la 304, qui était bien l'auteur d'un délit de fuite.
Au moment de rédiger son rapport, le maître-chien va inclure des informations qu'il n'avait pas au moment de mettre son chien en piste .
Citation :
Mais le rapport est tout ce que nous avons, il faut donc essayer de reconstruire comment le maître-chien a interprété les résultats. Il parle de l'auteur présumé, donc pas de l'auteur du délit de fuite. Sa mission a été de retrouver la victime en suivant la trace de l'auteur présumé de l’enlèvement, soit Ranucci. En ce moment il est possible, que l'auteur ait emmené la victime aux galeries et qu'elle soit quelque part dans les buissons autour de la champignonnière.
Au moment de rédiger son rapport il va inclure et exclure les informations, qu'il n'avait avant, soit le 27 mai, il sait que le chien n'a pas suivi Ranucci, mais comment s'en sortir, sachant que Ranucci a avoué d'être l'auteur présumé ? Enfin s'est pour la police de résoudre ce problème, il ne fait que non pas les faucher l'herbe sous les pieds .
Avant toute chose, je vous renouvelle la question,
que c'est-il passé le 27 mai ?
La mission du maître-chien a été définie le 5 juin vers 14h quand la gendarmerie de Greasque a appelé la brigade canine d'Arles. A ce moment là, personne ne sait que le corps de l'enfant va être retrouvé sur le lieu des recherches. Donc je confirme ce que j'ai déjà dit à savoir que le chien a bien été mis en piste dans le but de retrouver le conducteur de la 304, qui était aussi l'auteur d'un délit de fuite. Le rapport du maître-chien, il faut le lire avec les informations disponible au moment des recherches et non pas au moment de la rédaction du dit rapport. Mais vous devriez en avoir pris conscience, puisque vous admettez que le maître-chien a "interprété " les résultats.
Si vous n'arrivez pas à comprendre cela, désolé, mais je vais arrêter la discussion.
Citation :
Encore faut-il que le pull appartienne à Ranucci. Je crois que sur ce point, il n'y a pas débat .
Citation :
Le 5 juin c'était la présomption .
Je parlais de nous. Nous qui savons que le pull n'était pas à Ranucci.
Mais nous pouvons imaginer la réaction des gendarmes. Que savent-ils du pull qu'ils donnent au maître-chien ? Rien ou pas grand chose. Ce qu'ils savent quand même, c'est que personne ne leur a parlé de ce pull. Ni A. Aubert, ni Rahou, ni Guazzone non plus. Vous suggérez qu'il faisait froid dans la galerie, ce qui je le sais est faux. Si Ranucci avait eu ce pull avec lui, et qu'il l'avait porté quand il était dans la galerie, il faudrait qu'il l'ai enlevé lors de la présence de Rahou et Guazzone.
Et s'il l'avait enlevé, Guazzone aurait du le voir dans la 304. Donc non, hypothèse sans indice.
Citation :
Si le chien a suivi la piste d'un gendarme, qui n'a fait que toucher le pull, cela signifie que l'imprégnation due au "porté", est très altérée voire inexistante. Situation que faute d'information sur le pull, nous ne pouvons exclure.
Citation :
Maintenant je comprends ce qui vous avez voulu dire. C'est une possibilité: vous y croyez moi pas. Mais vous n'avez pas besoin d'informations sur la durée maximale d'odeurs fiables dues au porté d'un vêtement et moi j'ai feuilleté l'internet et je n'en ai rien trouvé, nous restons donc dans l'impasse .
Je vous laisse dans votre impasse, mais blague à part, si vous n'y croyez pas, c'est que vous pensez que le fait que ce pull soit neuf, ou qu'il eut été lavé, soit impossible.
Citation :
- le date du 5 juin sur la fiche de scellé du couteau
- le fait de trouver la description du couteau sur le PV établi par Porte, à une heure où paraît-il, il ne devrait pas s'y trouver.
L'argument stupide que vous avez été chercher dans "la république des ombres", montre que tout le reste a échoué. .
Citation :
-Pour la date du 5 juin sur la fiche nous sommes d'accord sauf, que la machine à écrire utilisée pour taper cette fiche est différente de celle qui est utilisée pour taper le PV de saisis. .
Je pourrais vous demander de jutifier ce que vous dites et je suis sûr que vous aurez beaucoup de mal, dites moi simplement en quoi le fait que ce ne soit pas la même machine qui ai été utilisée pour taper la fiche de scellé et le PV, indique que le couteau a été trouvé le 5 juin ?
Citation :
-Pour l'inventaire des scellés établi par Porte; j'ai volontairement raté de parler de l’alignement. Je suis Gihel par contre, dans l'argument que si Porte ait ajouté le couteau plus tard,soit le 6 vers 21.00h ou le lendemain, il reste douteux qu'il n'ait pas mentionné l'heure ou la date de la clôture. Ou bien ajouté le couteau comme troisième alinéa. Personne n'a voulu de lui qu'il reste au bureau jusqu’à l'arrivée du couteau. .
Vous ne parlez pas d'alignement et vous faites bien. Ceux qui ont essayé de le faire se sont "plantés". Porte n'a pas mentionné l'heure de clôture du PV, vous trouvez cela douteux. Montrez nous un autre PV de cette affaire, établi par les policiers marseillais, qui soit porteur d'une date de clôture. Quand au fait que personne ne lui ai demandé de rester jusqu'à l'arrivée du couteau, vous n'en savez d'abord rien. Jules Porte était Inspecteur divisionnaire. Son horaire ne lui était dicté que par les impératifs des enquêtes qu'il avait en charge. Il n'était d'ailleurs même pas nécessaire que le couteau lui soit amené. Il lui suffisait d'apprendre par téléphone, que le couteau avait été retrouvé et que par la même occasion, lui soit communiquées, les informations de la fiche de scellé.
En conclusion, rien ne montre que les informations sur le couteau aient été marquées, avant que celui-ci ne soit trouvé par les gendarmes.
Citation :
Le Virginia a été trouvé dans la 304 le 6 au matin, .
Citation :
Pardon c'est trop difficile pour moi d'envisager, qu'on trouve 2 cheveux le 5 juin et pas de V.I. .
Vous voulez nous faire croire que ces 2 cheveux étaient bien cachés dans un endroit, comme devait l'être le Virginia ? Vous voulez nous faire croire qu'il n'y avait que 2 cheveux dans cette voiture ? Il n'y aurait pas eu selon vous, une fouille "minutieuse" de la voiture le 6 au matin, dans la cour de l'Evéché ?
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Que savez-vous de l'Opinel ? Rien.
Pour le Virginia, à la lecture des différents PV, on peut se demander s'il était tâché de sang.
Ce qui est sûr, c'est que le PV de la découverte du couteau, le 610/5 de Monnin n'en fait pas état. Dans le 610/2, c'est avec une loupe que Monnin voit des tâches de sang, qui ne seront plus que de "légères traces brumes" dans le bureau de la Juge.
Citation :
Taché ou pas un couteau, comme ça en possession d'un suspect reste fortement suspect. .
Pas plus que l'Opinel et pas du tout, si l'on ne sait pas que la victime a reçu des coups de couteau.
Citation :
vraisemblablement, la hiérarchie d'Aubagne n'a pas éprouvé un réel besoin d'en disposer. Donc, comme ce rapport n'est probablement pas sortie de la Brigade d'Arles, quoiqu'il y ai écrit dedans, cela ne change rien.
Citation :
Mais pourquoi Aubagne n'en avait pas besoin? Vous pensez que si le POR appartenait à Ranucci, Aubagne n'en aurait pas besoin? .
C'est élémentaire. Le 5 juin, après le pistage, la hiérarchie d'Aubagne saint très bien qu'un gendarme a fait à pied le trajet de la champignonnière au lieu du crime et devant le chien. Elle sait aussi que ce même gendarme, est monté dans un véhicule de gendarmerie qui se trouvait stationner juste à l'aplomb. Donc, la hiérarchie de la gendarmerie n'avait pas besoin des informations du maître-chien pour comprendre que le pistage avait foiré par la faute................de ce gendarme promeneur.
Citation :
Le pull n'a présenté un intérêt qu'au moment de mettre le chien en piste. C'est à ce moment là, que Guazzone ou les gendarmes devaient faire savoir que le pull n'y était pas après le départ de Ranucci. Très vite il est apparu que le pull n'était pas à Ranucci. Dire à ce moment là que le pull n'y était pas après le départ de Ranucci , c'était confirmer que le pull n'appartenait pas à Ranucci. Donc aucun intérêt de le taire.
Citation :
Encore une fois, c'est un argument vallable, mais il reste la possibilité, qu'on a néanmoins pensé, qu'il y avait un intérêt de suivre la piste du pull .
C’est exactement ce que je disais et je ne vois pas cela comme une possibilité, mais comme une réalité.
Citation :
Pour une fois on a peut-être envisagé la possibilité, que Ranucci n'avait rien à faire avec l’enlèvement.
Vous dites exactement le contraire de votre phrase précédente.
Citation :
On a conclu le contraire.....le POR n'y avait rien à faire.
Et là, vous exprimé la même idée que dans votre phrase précédente et pourtant vous dites que c’est le contraire. Vos propos sont incohérents. Bergère, je vais vous laisser à vos moutons.