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Le principe d'un délit de fuite (quand ce n'est pas la panique, puisque dans le cas de Ranucci vous rejetez l'hypothèse) c'est de ne pas être identifié, soit le véhicule soit le conducteur (ou encore mieux les 2) Or là Ranucci rentre tranquillement chez lui alors que si c'est bien lui en haut du talus, il a entendu Aubert et forcément compris que le véhicule (et donc son propriétaire) va être facilement identifié..
Le délit de fuite ne s'explique pas forcément par le fait de ne pas vouloir être identifié. A partir de là, Ranucci en haut du talus, peut très bien entendre Aubert et se rendre compte que sa voiture va permettre son identification, et alors. Aubert parti (c'est ce qu'il attend), il va pas coucher là.
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Et comment expliquer la nervosité rapportée de Ranucci à la lecture des journaux ?
Facile a expliquer puisque cela n'a jamais existé. L'histoire des journaux, c'est le nicois Yvars qui la raconte et il ne parle pas de nervosité à la lecture des journaux.
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Ranucci sait bien qu'on ne convoque pas un auteur de délit de fuite identifié par voie de presse, en revanche on le recherche via appel à témoin quand il n'a pas encore été identifié.
Il y a eu un appel à témoin par voie de presse pour un délit de fuite ? Je suis sûr que non.
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Ce point est incompatible avec sa présence en haut du talus.
S'appuyant sur un fait totalement erroné, ce point ne peut pas être incompatible. En fait, il n'a rien à voir avec la présence de Ranucci dans la colline.
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Toutefois Aubert ne parle pas aux arbres, donc s'il a "interpellé sans le voir" qqun "dissimulé dans les fourrés", c'est bien qu'il avait deviné une présence humaine en haut du talus, donc pas en fuite.
Il a rien deviné du tout, puisqu'ils ont vu, lui et sa femme,l'homme monter dans la colline.
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Il n'y aucun intérêt à mentir le soir du 5 sur le fait qu'il n'ait pas vu Aubert alors qu'il l'a vu "Je ne me souviens pas avoir été poursuivi par un témoin", alors qu'il reconnaît le délit de fuite
Ranucci pouvait dire des choses fausses , sans en avoir interêt. Dans ce qu'il dit aux gendarmes de Nice, plusieurs choses sont fausses.
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Vous allez me dire que c'est pareil pour la barrière qu'il ouvre en venant de la route: pourquoi inventerait il ça ? en fait il n'invente rien, il reconstitue les événements puisque s'il s'est retrouvé dans la champignonnière, il faut bien qu'il y soit arrivé.
Sauf que l'histoire de la barrière, il en parle au gendarmes de Nice, à un moment où il n'a aucun évènement à reconstituer. C'est seulement à partir du moment où il va admettre qu'il peut être le coupable, qu'il va "reconstituer des évènements". Cela commence seulement au moment des aveux devant les policiers. Donc,quand il parle de la barriere aux gendarmes de Nice, non seulement il dit la vérité, mais il parle bien de ce qu'il a vécu.
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De la même manière qu'il signera le plan décalqué, s'il a enlevé la fillette à cet endroit, il faut bien qu'il le connaisse.
Absurde, rien à voir.
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Si vous vous comptez faire revenir de son plein gré qqun qui a commis un délit de fuite, vous n'allez pas lui dire que l'accident dont il est responsable a provoqué des blessés ou pire. Donc dans l'hypothèse Ranucci en haut du talus, celui-ci ne tiendrait pas forcément compte de ce que lui dit Aubert.
C'est cela oui. Ranucci vient de monter dans la colline et il se pose des questions. Est-ce que je dois croire cet individu que de toute façon il n'avait pas l'intention de suivre.
C'est bien Ranucci que les Aubert ont vu monter dans la colline, mais pas à l'aplomb. Arrivé vers la galerie, c'est bien lui qui aà changer sa roue creuvée. Dans sa correspondance avec sa mère, il n'est jamais question d'un mystére à propos de cette roue, ni à propos d'un couteau qui serait l'arme du crime et que lui ne connaît pas. Laissez tomber l'affaire Ranucci, vous n'avez pas le niveau pour en parler sérieusement.