Citation :
Ce n'est pas crédible du tout, même en admettant que la juge ait pris pour argent comptant le fait que le couteau ait été découvert "sur les indications de Ranucci".
Même si Raucci avait prononcé la phrase (comme vous le pensez) "Ce couteau m'appartient, je le reconnais...." et que "reconnaître" n'est pas utilisé dans le sens "Accepter quelque chose, le tenir pour vrai ou réel, l'admettre" mais bien "Identifier quelqu'un, quelque chose", l'échange aurait été :
- Ce couteau m'appartient, je le reconnais....
- A quoi le reconnaissez vous ?
- le cran de sureté est cassé, je l'avais cassé etc" (suivi de l'anecdote)
- Greffier notez "Ce couteau m'appartient, je le reconnais, son cran de sureté est cassé, je l'ai cassé dans les circonstances suivantes: ..."
mais justement, l'échange il n'a pas eu lieu. Vous l'inventez.
Et s'il n'a pas eu lieu, c'est que, contrairement à vous, la juge a compris tout de suite l'importance de ce détail.
Citation :
C'était la moindre des choses pour l'arme du crime. Cela tranche d'ailleurs avec le scoubidou pour lequel Ranucci donne des détails (tout un paragraphe y est consacré !): "j'ai acheté ces lanières en Allemagne". Il aurait donné de tels détails pour le scoubidou mais rien pour le couteau ? et la juge ne l'aurait pas relancé ? même sur l'Opinel Ranucci donne + de précisions. Et rien sur l'automatique sauf pour "un pique nique" ce qui est ridicule comme justification car quand on possède 2 couteaux, un opinel et un automatique, c'est bien évidemment l'opinel qui servirait pour le pique-nique, pas un couteau de voyou. Les seules informations données par Ranucci sur l'automatique concernent les circonstances du meurtre mais toutes ces informations (les taches, le mode opératoire du meurtre, ...) sont déjà connues des policiers.
Vous m'expliquez les incohérences des aveux. C'est bien inutile, je connais. Et cela n'empêche pas que Ranucci a bien reconnu "son" couteau.
Citation :
Rien du tout n'a semble t'il été dit aux journalistes car Missen ne parle pas du tout des causes (au moins présumées) de la mort, donc ni pierre ni couteau ou autre ne sont évoqués. Mais on ne peut pas croire dans une telle affaire que les policiers eux n'aient pas posé immédiatement la question à Vuillet, et qu'au minimum celui-ci ait répondu quelque chose du genre "a priori il y a des coups de couteaux et de pierre mais je ne sais pas encore ce qui a causé la mort".
Là, vous vous faites votre cinéma. Le fait est que avant les aveux de Ranucci, personne ne parle de coup de couteau.
Citation :
Citation :
Mais justement Aubert l'a bien dit:"j'ai vu le conducteur près de la portière côté passager, ouvrir cette portière de l'extérieur....." donc hypothèse qui ne correspond en rien à la réalité.
Ca c'est la version avec l'enfant, pas le paquet.
mais les deux versions sont les mêmes au paquet près qui devient un enfant. Quand Aubert dit:" j'ai vu le conducteur près de la portière côté passager, ouvrir cette portière de l'extérieur....." c'est clair. Le paquet ou l'enfant va être extrait de la voiture, après avoir "ouvert la portière de l'extérieur".
Citation :
Et évidemment que les Aubert dans cette version sont supposés avoir vu "le conducteur" "tirer" "un enfant qui se trouvait à l'intérieur du véhicule" étant donné que les Aubert étaient censés se trouver juste derrière Ranucci (ils le rejoignent '"quelques secondes plus tard" dit Aubert) donc dans cette version des Aubert Ranucci ne peut pas avoir le temps d'avoir sorti quelque chose du véhicule, paquet ou enfant.
Du grand n'importe quoi. Les Aubert n'ont pas eu la voiture de Ranucci en point de mire. Nous sommes d'accord.
Les Aubert sont arrivés quelques secondes plus tard. C'est combien "quelques secondes" ?
Ranucci était devant sa roue "accidentée". Il entend une voiture arriver. Il lui faut combien de secondes pour passer devant sa voiture et se présenter devant la portière passager ?
Nous avons toute l'étendue de votre mauvaise foi.
Citation :
Sauf qu'on sait que cette version des Aubert est bidon, ils n'ont pas eu Ranucci "en point de mire" comme ils l'ont dit.
et que cela signifie que Ranucci a bien eu le temps de faire le tour de son véhicule avant l'arrivée des Aubert.
Citation :
donc dans cette version des Aubert Ranucci ne peut pas avoir le temps d'avoir sorti quelque chose du véhicule, paquet ou enfant
Mais ce n'est pas ce que disent les Aubert. Les Aubert voit l'homme devant la portière passager. Ils ne voient pas le paquet-enfant.
Citation :
Si Aubert avait vu quelqu'un prendre quelque chose dans la voiture il l'aurait dit aux gendarmes et cela aurait été mentionné par ceux-ci. Donc quand Aubert découvre l'individu, le paquet et l'individu sont tous les 2 dehors.
Gros délire. Ce n'est pas parce que ce n'est pas consigné dans le PV de gendarmerie que cela ne c'est pas produit comme Aubert l'a dit aux policiers. D'ailleurs la "soupe" que vous voulez vendre n'est pas aussi dans le PV de la gendarmerie.
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Ranucci reconnaît implicitement le non respect du code de la route (repartîr en seconde à un stop c'est ne pas s'être arrêté)
Absolument faux. Repartir, cela signifie bien que l'on redémarre et que l'on s'est forcément arrêté.
Ranucci a eu tout le temps pour préparer ce qu'il va dire puisqu'on dira qu'il était nerveux les jours suivants: s'il avait voulu mentir durant cette audition il aurait dit qu'il avait "marqué le stop" et c'était la parole de Martinez contre celle d'Aubert (et il n'aurait certainement pas dit "je me suis affolé" car c'est reconnaître qu'il était bien en tort) S'il est l'homme au paquet il pouvait ensuite naturellement enchaîner avec un autre mensonge sur le fait qu'il n'avait pas vu de témoin le poursuivre.
Mais pourquoi dire la vérité sur ce qui s'est passé au croisement (il ne s'est pas arrêté) et mentir sur un témoin qui l'aurait rattrapé ? ça n'est pas cohérent.
Rien à voir. Repartir, cela signifie bien que l'on redémarre et que l'on s'est forcément arrêté.
Citation :
Si on reprend le PV de synthèse de la gendarmerie :
Citation :
[Aubert] avait poursuivi l'auteur en fuite d'un accident de la circulation et que ce dernier abandonnant son véhicule "Peugeot" gris métallisé, immatriculé 1369 SG 06, en bordure de la RN8bis, s'était enfui dans les bois en transportant un paquet assez volumineux.
Citation :
[Aubert] apercevait à environ 100 mètres le véhicule gris arrêté en bordure de la route, tandis qu'un homme jeune gravissait le remblai et s'enfonçait dans les fourrés en tirant un paquet assez volumineux.
A aucun moment l'homme au paquet n'est décrit comme sortant de son véhicule, il l'abandonne (mais pour cela il faut déjà en être sorti auparavant, or ce n'est pas précisé,
Mais il est bien dit que c'est "l'auteur en fuite d'un accident" donc le conducteur de la voiture. Il est dit aussi:"
N’ayant obtenu aucune réponse, entendu aucun bruit et constaté que personne ne se trouvait dans le véhicule peugeot,".
Tout cela est parfaitement clair et "colle" exactement avec les déclarations faitent par Aubert aux policiers.
Citation :
et abandonner et sortir ne sont pas synonymes).
Forcement ce sont deux actions différentes.
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Et si Aubert avait vu la provenance du paquet (coffre, habitacle, ...) il l'aurait dit aux gendarmes qui l'auraient mentionné.
Non pas obligé.
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On voit bien que l'attitude de l'homme au paquet ne peut pas cadrer avec un banal délit de fuite,
Bien sur que si. J'ai déjà donné.
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comme déjà dit si Ranucci est l'homme au paquet il n'a jamais vu la voiture d'Aubert, il n'y a aucune raison de s'enfuir dés qu'il l'aperçoit et encore moins dans la campagne alors que la voiture est en état de marche.
Faux. Ranucci a d'abord entendu une voiture arriver. Il fait le tour de sa voiture. Il est devant la portière passager quand la voiture des Aubert débouche du virage et s'arrête. Il ouvre la portière, prend ce que les Aubert ne pourront pas identifier et grimpe dans la colline.
En voyant cette voiture, qui s'est arrêtée, Ranucci avait une bonne raison de disparaître, même si vous ne voulez pas le voir.
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Absolument faux. Repartir, cela signifie bien que l'on redémarre et que l'on s'est forcément arrêté.
Vous irez expliquer à un juge de tribunal de police que vous avez bien respecté le stop après avoir signé un PV reconnaissant que vous être "reparti en seconde", je vous souhaite bien du plaisir ...
Hypothèse idiote. Inutile d'imaginer une situation en deux temps. D'abord celui de la rédaction d'un PV. Ensuite le passage devant un juge de police.
Un juge de police comprendrait parfaitement que repartir cela signifie avoir marqué l'arrêt. Un juge peut le comprendre, pas vous.