Citation :
Bien sûr que c'est important et ce n'est pas pendant ses aveux qu'il raconte cela, mais bien avant dans la nuit. Donc il faut faire attention de ne pas s'embrouiller en mélangeant les étapes.
Pour ce qui concerne le couteau, voilà ce qu'il raconte dans son récapitulatif après le procès : "Il y eut aussi ce couteau. J'avais accepté de reconnaître cet homicide et il avait été commis avec cette arme, je l'ai donc acceptée comme mienne. Or, je n'ai jamais possédé, ni désiré posséder, de telles armes. Certes, le dimanche 2, la veille, j'avais bu, mais pas assez pour être ivre mort et amnésique, je crois qu'il m'en eût resté quelques souvenirs si je l'avais acheté pendant le week-end, comme je l'avais tout d'abord pensé. Il ne me fallut pas moins de plusieurs semaines pour que je comprisse que cela était impossible :
c'était dimanche, et lundi était férié vu la Pentecôte, donc les magasins étaient fermés, donc pas pu l'acheter, donc mes souvenirs étaient donc fidèles
On ne peut pas faire comme ci les "plusieurs semaines" dont il parle s'appliquaient à la date des aveux. Il est possible aussi qu'elle s'applique au procès. Et que cela puisse signifier : il m'a fallu plusieurs semaines après le procès pour comprendre que je n'avais pas pu acheter une arme de cette nature le week-end.
Pour être clair, il faudrait avoir le texte sous les yeux de chacune de ses comparutions devant le juge d'instruction pour savoir si le juge lui a montré à un moment ou à un autre le couteau.
C'est facile, il y a eu cinq comparutions. On élimine déjà la première, puisque c'est durant cette comparution que l'on cherche l'arme. Donc on parle de quelque chose qui n'est pas là et en plus on écrit d'abord "opinel" puis on raye pour inscrire dans la marge "automatique".
Et durant les autres comparutions ? A-t-on présenté le couteau ?
oui, c'est exact, Gihel, désolée.
Lors de ses aveux, Ranucci ne parle pas de cette barrière.
Cependant, quelque chose me chiffonne.
Le 6 juin, en début d'après-midi, lorsqu'il avoue, il doit avoir appuyé sur le bouton de son couteau et d'avoir poignardé la petite.
Donc, il parle d'un couteau à cran d'arrêt. lolo