Citation :
"sebast" a écrit :
"Le reportage était qd même intéressant mais puisqu'à aucun moment, il ne remet en cause le témoignage des Aubert...
Si celui ci (le témoignage) est vrai, alors aucun souci, CR est le coupable, ca ne fait plus l'ombre d'un doute. Ils l'ont vu sortir de la voiture, avec l'enfant, et l'ont reconnu ensuite. Donc coupable.
Mais on le sait, leur témoignage est sujet à caution, qd bien même certains voudraient expliquer autrement leurs variations et les incohérences de leur récit, mais ca, le reportage ne le fait pas. Nulle mention de la portière bloquée hier par ex."
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casimir a écrit:
Bien que je n'ai aucune envie d'argumenter car il me paraît incongru de faire la démonstration de l'évidence, je dirai tout de même trois choses :
1) Le témoignage des Aubert n'a jamais été contesté, hormis par Gilles Perrault et ses acolytes.
2) Affirmer comme le dit Perrault que les Aubert ont modifié leur témoignage, sous pression policière, de peur d'être accusé de non assistance à personne en danger est grottesque.
En effet, au moment où le couple a vu Ranucci fuir avec l'enfant, il ne pouvait se douter que la petite Maria Dolorès avait été enlevée. Les Aubert ont donc vu un homme s'enfuir avec un enfant (sa petite soeur, ou sa cousine par exemple). A moins d'être d'une mauvaise foi insigne, comment peut-on avancer l'argument de la "non assistance à personne en danger" !
3) Et pour ceux, qui, pourraient encore croire à l'hypothèse d'un "gros paquet tiré par Ranucci", comment se fait-il que l'on n'ait pas retrouvé ce gros paquet sur les lieux du crime ? Il n'y avait, hélas, que le cadavre de la petite Maria Dolorès.
Ceci dit, je commence à en avoir vraiment ras le bol de lire des inepties tendant à nier l'évidence.
Ranucci n'est certes pas un assassin, car il n'a sûrement pas prémédité son crime, mais il est un criminel, un tueur d'enfant.
Les jurés de la cour d'assises d'Aix-en-Provence l'ont, en leur âme et conscience, condamné à la peine capitale.
Ranucci, "Christian" comme l'appellent ses derniers défenseurs, est depuis lors entre les mains d'une Justice qui nous dépasse... La Justice divine. Et je m'en réjouit.
C'est indécent. Même Pierre Grivel le regrette à demi-mot. Ils ne sont pas à l'aise véritablement et il attribue cela à la fatalité. On l'a tout de même u peu poussé du pied la fatalté.
Je ne sais pas si ce jour là les jurés avaient beaucoup d'âme ou de conscience, en tous cas, ils n'avaient pas beaucoup de cervelle.
Quant à la justice divine laissons là où elle est.
On ne peut pas laisser dire que le témognage Aubert n'a jamais été contesté. Il l'a été fortement lors des assises, où les déclarations que rapportent les gendarmes ont été rapprochées des témoignages devant les policiers ou la juge.
Le témoignage des Aubert varie, rien à voir entre ce qu'ils disent aux gendarmes et ce qu'ils disent aux policiers. Aux gendarmes, ils rapportent des choses très succinctes, aux policiers tout d'un coup, c'est un déluge de détail, jusqu'à prétendre que l'enfant avait une voix fluette. Sous entendu, nous étions tout près.
Non, il faut arrêter un peu.
On a même réentendu hier sur une bande que Mme Aubert déclare que la gamine serait sortie selon elle par la porte arrière. Sur le coupé, il n'y a pas de porte arrière.
Aujourd'hui, M. Aubert prétend qu'il n'a jamais parlé aux gendarmes. Et de toute façon, c'est incohérent. La gamine serait tuée sous leurs yeux et ils ne bougent pas ? Ils n'entendent rien ? A d'autres.