Citation :
Les Cottos n'ont jamais confirmé cela... Même mis en présence de l'article du nice-matin citant effectivement cette anecdote.
soit le journaliste brode sur la base de quelques éléments et invente cette histoire (brodage journalistique)
soit les cottos ne se rappelent plus en 2004 cet épisode (réel) qu'ils ont confié à l'époque en 74 au journaliste (défaut de mémoire des témoins)
Très dificile de savoir la vérité des choses sur ce sujet...
(Et c'est tout ce que différencie les accrocs du forum n'ayant jamais essayé d'enquêter sur l'affaire en rencontrant les témoins, et ceux qui l'ont fait, car on n'a que très rarement des réponses claires et nettes au questions que l'on peut se poser...)
Cependant, ce que disent les Cottos (ce dont ils se rapellent de manière beaucoup plus affirmé que cet épisode concernant l'accident de l'arbre en évitant un chien), c'est très accablant pour CR.... Un sujet à développer ultérieurement...
Pour l'autre affaire que je connais assez bien, je me suis très vite aperçu que je ne trouverai rien ou très peu de choses en interrogeant les gens. Pour la raison qui est dite, ils sont choqués et ils mélangent tout. Ils ne se souviennent plus, ils vous embrouillent, ils rajoutent leurs problèmes perso qui n'ont rien à faire là.
Et l'important, c'est de faire un sacré tri.
Or les témoignages que je pouvais recueillir n'avaient pas trente ans, ils en avaient six ou sept tout au plus. Et déjà, je sentais que c'était trop tard.
Le procès n'avait que trois ans, et le merdier que j'ai entendu : les gens se mélangeait les pinceaux, parce qu'ils ne se rappelaient que des détails.
Et je me rappelerai toujours de ce journaliste du Monde qui me disait : vous ne pouvez rien savoir, ni rien y comprendre, vous n'étiez pas au procès.
J'avais envie de lui répondre : heureusement que je n'y étais pas, parce que j'aurais été impliqué dans la bagarre, comme vous l'avez été et je n'aurais pas tout vu, ni tout compris.
Alors sur quoi peut-on se baser ? Essentiellement sur le décorticage minutieux du dossier. Et plus le dossier est incomplet, plus ce sera difficile. Et plus on s'apercevra qu'on ne peut plus suppléer aux manques de l'enquête. parce que les témoignages... Ben pfff.
J'ai envie de dire à Vincent, vous n'auriez pas rencontré les Aubert que ça ne changeait rien du tout. Vous allez l'interroger, il vous rajoute une couche d'incohérences, et pour le ménager le pauvre, vous ne résolvez pas les incohérences qu'il profère devant vous avec une ingénuité qui fait peine : le pauvre.
Vous allez interroger un gendarme : il se trompe dans les dates, d'une telle façon que cela a une incidence énorme sur le dossier et pour ne pas lui faire de peine, on ne le reprend pas. En plus de cela, il rajoute une distorsion au dossier : le pull était sale. Ah ben nous voilà bien.
Je ne vois pas une affaire se résoudre avec des témoignages qui se surajoutent sur des manques du dossier. Je ne vois pas comment on peut s'en tirer.
Je vois bien dans d'autres affaires ce qu'on arrive à tirer du dossier, même incomplet, en le regardant très très soigneusement : une phrase et vous avez compris. Mais des témoins trente ans après, il faut être d'une prudence de Sioux.