JPasc 95 a écrit:
Citation :
Cela me fait penser encore une fois que les aptitudes criminelles de CR sont décidément bien limitées. Regardez avec quels détails des criminels comme Heaulme ou Fourniret finissent par indiquer aux policiers les lieux et méthodes de leurs crimes plusieurs mois voire même quelques années après.
Bien d'accord: s'il est coupable, il n'a de toutes façons rien d'un multirécidiviste.
Citation :
De même, peut-on être certain que ce couteau lui appartenait bien ?
Pardonnez moi de vous répondre par une autre question: S'il ne lui appartient pas: pourquoi dit-il jusqu'à la veille du procès qu'il lui appartenait?. Pourquoi dit-il au psychiatre qu'il l'avait depuis un an? Le psychiatre ne l'a pas torturé, quand même?
Citation :
S'il lui appartient, pourquoi s'en débarasser ? est ce bien l'arme du crime ?
là aussi aucune certitude absolue.
Soit car c'est l'arme du crime: il cherche à la cacher.
Soit car il trouve un couteau plein de sang, p.ex. en se réveillant: et qu'il sent confusément qu'il y a un lézard... Oui, mais alors pourquoi ne jamais en parler?
Citation :
J'ai vraiment le sentiment que ce couteau a pourri cette journée du 3 juin 1974 pour CR. Cet objet a croisé par un désastreux hasard son chemin et il lui fallait absolument s'en débarasser.
Le hasard a PEUT-ETRE bon dos...
Citation :
Pour moi, cela colle assez avec l'hypothèse de CR fuyant dans le talus avec soi son sac, soit la carabine à air comprimé enveloppée dans une serviette blanche et bleue (que les Aubert vont identifier par la suite comme un enfant) pour les raisons que j'avais essayées d'expliquer :
délit de fuite, un peu éméché, possédant un objet un peu "suspect", tout cela combiné donne une image de petit voyou.
Mais alors il s'en rappellerait par la suite... S'il est capable de sortir se cacher, et de penser à prendre sa carabine, alors il n'est pas si confus (imbibé d'alcool) que çà, en tous cas pas au point de tout oublier de cette scène où il doit être fou d'inquiétude...
Citation :
Et peut-être est ce là qu'il voit ce couteau ensanglanté et le corps de la petite devant ses yeux.
Il sait qu'il a été vu, il a même été interpellé par un inconnu.
Il n'a pas tellement le choix, il cache le corps et il faut se débarasser de ce couteau très encombrant car c'est l'arme du crime.
C'est ce qu'il fait en le jetant dans le tas de fumier.
Vous tombez par hasard sur une scène de crime, et votre premier réflexe est de cacher le corps et de jeter l'arme du crime?
Je sais bien qu'il est parfois peu cohérent, mais quand même!
L'attitude logique dans cette hypothèse serait de redescendre chercher M. Aubert, de lui montrer le corps, de lui demander d'aller appeler la gendarmerie.
L'attitude possible serait d'attendre que les Aubert partent puis de réparer à toute vitesse, et de partir rapidement loin des lieux.
Pardonnez moi, mais si je comprends bien, Ranucci, c'est David Gaile avant la lettre: il fait tout pour se faire accuser à tort, mais en fait c'est pour lutter contre la peine de mort?
Si vraiment il a juste modifié la scène de crime, il doit forcément le dire à un moment ou à un autre. Bien sûr on ne le croira probablement pas, mais qu'a t'il à perdre? A sa mère, à ses avocats, dans son récapitulatif, il le dirait, non?
Mais non, il n'a pas pu oublié.