Pour pouvoir représenter Ranucci le 10 juin, il fallait bien que Me Le forsonney rencontre son "client" avant cette date.
Et pour se faire, il avait besoin d'un "permis de communiquer" que seule la juge pouvait lui remettre.
C'est ce document qu'il est allé chercher chez la juge non pas le 6, mais le 7 juin, après que Ranucci ait été entendu en 2eme comparution.
Le même jour, il a rencontré Ranucci dans les geôles du palais de justice.
Me Le forsonney raconte sa visite à la juge, dans son livre.
Il indique:
Citation :
Elle m'a tendu mon permis de communiquer du bout des doigts comme s'il s'agissait d'une chose obscène, pendant que la greffière, une petite boulotte, mettait de l'ordre dans les pièces à conviction. Des branches, des cailloux, un scoubidou en cours de confection - un fouet avec un peu d'imagination -, un cran d'arrêt à manche de nacre, un pantalon bleu foncé, un pull-over rouge vif, les chaussures de l'enfant, tout un bric-à-brac.
Me Le forsonney n'a pas pu voir le 7 juin, dans le bureau de la juge, ce qu'il raconte avoir vu. Le couteau, certainement, mais le reste, non.