Zut! mon post n'est pas passé. J'essaie de le résumer.
JPasc, vous confirmez ce que j'ai dit dans le fil sur l'analyse de sang, à savoir que la technique existait en 1974, mais de fiabilité limitée. De + vous précisez que seuls quelques labo la réalisaient. Quid de celui de Marseille?
Par fiabilité limitée, on entend en général un certain taux d'erreur.
Supposons 1 erreur sur 5. C''est à la fois beaucoup, et peu si on admet la difficulté de travailler non sur uj échantillon de sang liquide prélevé et conservé dans des conditions optimalees, mais sur des taches de sang séché.
Sur 85 taches Rh+, le test répondra 53 fois Rh + mais 17 fois Rh -.
Sur 15 taches Rh -, le test répondra 12 fois Rh - mais 3 fois Rh +.
Soit une sensibilité (taux de vrais positifs) de 53/85 = 0.62
et une spécificité (taux de vrais négatifs) de 12/15 = 0.80.
Plus interessant:
une valeur prédictive positive de 53/56 = 0.95: si le test répond "Rh +" il y a 95% de chances que la tache soit bien Rh +.
Et une valeur prédictive négative de 12/29 = 0.41: si le test répond "Rh -" il y a 41% de chances que la tache soit bien Rh -... et donc 59% de risques qu'en fait elle soit Rh +.
Supposons Marie Dolorès Rh - (ai vu çà ce matin sur le forum; source
) et la tache testée Rh -. Il y a quand même un gros risque qu'en réalité la tache soit Rh +.
Attention: j'ai pris une hypothèse chiffrée (1 erreur sur 5) plausible mais non certaine; j'ai par ailleurs omis les tests non réalisables, apparemment nombreux.
Cependant celà montre simplement que le Rhésus n'est pas la clé de tout.
Contrairement à l'analyse ADN.