De toutes facons il était suffisamment éloigné du Lieu du crime et particulièrement bien caché ce couteau.. et s'il n'avait pas donné lui-même les indications il n'aurait probablement pas été retrouvé avant des lustres ..

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. Croire ce qui est, non ce qui plaît relève de l'hygiène mentale.

« l'imaginaire du complot est insatiable, et la thèse du complot, irréfutable : les preuves naïvement avancées qu'un complot n'existe pas se transforment en autant de preuves qu'il existe ».[

c'était tellement précis que les gendarmes ont mis deux heures pour le découvrir !
Dans le genre précision, on fait mieux !

Quelle main ?
Comment cette main aurait-elle retrouvé le couteau ?
Et surtout pour quoi faire ?

décidément ...!

2 heures ce n'est pas très long, quand on sait que ni les policiers, ni Ranucci n'étaient pas sur place. Difficile pour les policiers d'estimer la surface du tas de tourbe.
Les gendarmes ont du sortir toutes sortes de morceaux de métal dont un fer à cheval.
Ce n'est qu'après avoir téléphoné à l'Evêché pour demander des précisions, que les policiers ont contacté à leur tour Ranucci qui était alors chez la Juge, qu'ils ont su que le couteau avait été enfoui à proximité de la petite cabane, à gauche du tas de tourbe. Ces indications obtenues, la découverte du couteau n'a pris qu'entre cinq à dix minutes...

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« l'imaginaire du complot est insatiable, et la thèse du complot, irréfutable : les preuves naïvement avancées qu'un complot n'existe pas se transforment en autant de preuves qu'il existe ».[

N'est-elle pas un peu courte la réponse que vous faites à des questions qui s'adressent à Anne ?
Pourriez-vous préciser ce que vous entendez par "décidément" ?

pour éviter que cela dure deux heures, il fallait les envoyer directement au tas de tourbe comme l'a indiqué Ranucci dans les aveux extorqués : "Le long de cette piste se trouve une espèce de place où est étalée de la tourbe. C’est à cet endroit que je me suis débarrassé du couteau. Je l’ai jeté à terre et j’ai mis un coup de pied dedans.

Or, les gendarmes ont été ennvoyés dans la champignnonière mais sans préciser qu'il fallait commencer dans le tas de tourbe.
G Perrault dans l'Ombre de Christian Ranucci :
"Au cours de mon enquête, je posai évidemment la question au capitaine Gras, qui avait bien voulu m'accorder un entretien malgré une grippe carabinée. Puisqu'il disposait d'informations topographiques précises, pourquoi n'avoir pas centré ses recherches sur le tas de fumier ? Le capitaine me regarda sans aménité: «Est-ce que vous me prendriez par hasard pour un imbécile ? Vous croyez vraiment que j'aurais perdu deux heures à traîner dans les bois si l'on m'avait dit que le couteau était dans le tas de fumier? Pas du tout. Marseille m'a simplement dit: "Le crime a eu lieu dans le secteur et le couteau ne doit pas être loin: cherchez-le !"»

oui je sais que vous allez me répondre que comme c'est G Perrault qui l'a écrit, ce n'est que mensonge. Mais il se trouve que M Gras n'a jamais démenti.

manifestement, vous êtes mal réveillé ce matin.

Vous avez lu ou entendu le Cdt Gras démentir ou s'exprimer sur quoi que ce soit ?

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« l'imaginaire du complot est insatiable, et la thèse du complot, irréfutable : les preuves naïvement avancées qu'un complot n'existe pas se transforment en autant de preuves qu'il existe ».[

En tout cas lors de la reconstitution Ranucci a clairement désigné lui-même où il avait enfoui le couteau ...

Si G Perrault avait inventé cette histoire, je suis certain que M Gras aurait réagi pour démentir.
Il ne l'a pas fait donc pour moi, ce que dit G Perrault est vrai et explique parfaitement pourquoi les recherches ont duré deux heures.
Et il faut sérieusement s'interroger sur le pourquoi les recherches ont commencé loin du tas de tourbe.

Entre Perrault et les PV vous devinez ou va ma préférence ...

"Le 6 juin 1974, à 17 heures30, sur réquisition de Monsieur le commissaire Principal Alessandra, chef de la sûreté urbaine à Marseille, agissant lui même sur commission rogatoire de Melle DI MARINO, Juge d’instruction à Marseille en date du 6 juin 1974, suite aux aveux de Ranucci Christian sur la commission du meurtre, il est procédé à un ratissage de la plate-forme précédant l’entrée de la champignonnière où Ranucci a déclaré avoir jeté le poignard utilisé pour le service.

L’arme était découverte à 19 heures 25 enfouie dans un tas de fumier. Saisie était opérée et le scellé remis le 7 juin 1974 à 10 heures à Melle le Juge d’instruction ( pièce n°5). "

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Manifestement, vous n'avez pas envie de répondre à ma question, ce matin. Vous gênerait-elle ?
"Quelle main ? Comment cette main aurait-elle retrouvé le couteau ? Et surtout pour quoi faire ?"

et entre les aveux extorqués et la vraie vérité, il y a un gouffre !
La version officielle masque beaucoup de zones d'ombres.
Vous vous contentez de la version officielle, ça vous évite de réfléchir. Moi je cherche à comprendre pourquoi l'enquête et l'instruction judiciaire ont été aussi médiocres. Je suis certain que tout cela a été baclé sans aucun scrupule ni complexe. Il fallait un résultat rapide pour que la police marseillaise redore son blason pourri.

laisse Anne vous répondre puisque c'est à elle que vous vous adressiez et non à moi.
Vous vous emmêlez facilement les pinceaux mon pauvre.