Citation :
pour répondre à Gihel, je dirais qu'il se trompe, tout crime n'a pas forcément de mobile. Quand il y a mobile, il y a préméditation, c'est à dire volonté et calcul. S'il n'y a pas de mobile, certaines circonstances peuvent expliquer un crime.
La panique ? Il y a l'accident de la pomme, la peur d'être pris en faute par sa mère (conduite trop rapide, irresponsabilité...) puis la fuite avec une enfant (?), la nécéssité de s'arrêter malgré des poursuivants qui arrivent derrière... un enchainement de circonstances qui peut déboucher sur l'incroyable. Le crime, motivé par l'urgence du moment : faire taire la gamine... Mais tout ça ce ne sont que des hypothèses.
Si, tout crime a un mobile, c'est quelque chose que connaissent les enquêteurs. Et si l'on n'en trouve pas, c'est qu'il y a un problème.
Ce peut être ce jeune homme qui tue ses parents en disant "qu'il a entendu des voix" qui le lui ont commandé.
Ce peut être Norman Bates qui tue parce qu'il pense que sa mère ne supportera pas qu'il ait pu éprouver du désir pour une jeune femme.
Ce peut être Heaulmes qui tue des gamins "parce qu'ils lui ont jeté des pierres".
Mais il y a toujours quelque chose. Ranucci disant "je ne sais pas pourquoi j'ai fait cela", c'est mauvais signe pour l'accusation.
Quand on explique 14 coups de couteau par la "panique". Excusez -moi mais ça ne tient pas une minute.
Si toutes les personnes qui ont un accident de la circulation devaient tuer de 14 coups de couteau pour éviter d'être prises en faute, eh beh. Où va-t-on.
Où est la nécessité de s'arrêter ? Le pneu chauffe c'est vrai, mais enfin, il peut tenir 500 mètres. S'il était en faute, il suffisait d'attendre 500 mètres pour prendre un chemin de traverse et ne plus être vu.
Là, il s'arrête au bord de la route, bien visiblement, pour que surtout on ne le manque pas. Donc la gamine n'y était pas, sinon il se serait effectivement caché.
14 coups de couteau pour faire taire une gamine alors qu'une main sur la bouche suffisait. Je crois que là, il y a tout simplement un problème de raisonnement.