Citation :
Curieux comme l'affaire Ranucci peut rendre à ce point infantile.
Aurélien, je ne vois rien d'infantile dans la remarque d'Antoroma.
Par contre, je vois que vous parlez d'une chose que vous n'avez pas bien lue. En effet, je répondais à Gihel qui me disait qu'on ne peut pas comparer Spinelli et Rosanno, confondant à cette occasion comparer et assimiler. On peut comparer ce qu'on veut, un Boeing et un ULM, Jupiter et Neptune, tout ce qu'on veut... On ne peut pas les confondre, d'accord, mais je ne le faisais pas.
Ce à quoi Gihel répondait, c'était la dernière phrase de l'un de mes posts : "Cela dit, Rosanno est probablement à classer avec Spinelli parmi ceux qui ne sont sûrs d'avoir vu untel que bien après, donc prudence."
Je ne les assimilais pas pour autant. Il se trouve que Rosanno n'est sûr d'avoir vu Ranucci qu'après (il ne dit rien pendant 30 ans) et que Spinelli n'est sûr d'avoir vu Marie-Dolorès que bien après sa déposition (au début, il n'a vu qu'une fillette : c'est probablement l'intérêt porté à son témoignage qui lui donne la conviction d'avoir vu Marie-Dolorès, mais je n'en ai pour ma part rien à faire : devant les policiers, au début, il dit "une fillette", point final). C'est un point commun qu'ont Spinelli et Rosanno. En dehors de ça, ils ne sont pas égaux à mes yeux, c'est certain : pour moi, Rosanno est intéressant (déclarations dans les journaux à l'époque), tandis que Spinelli ne l'est pas.
Je jouais bien entendu sur le double sens de "comparable". Gihel utilisait le sens dérivé ("qui ressemble à"), et je lui répondais en utilisant le sens strict ("qui peut être mis en comparaison"), pour m'amuser. Ce n'était qu'une entrée en matière destinée à le taquiner : pas de quoi en faire un fromage.