Citation :
Et pourtant, page 65 du livre de Bouladou :
"Interpellé par nous, Ranucci a confirmé qu'il avait bien pris la petite Maria-Dolorès à proximité dudit platane.
Sur indication de l'interpellé, le conducteur du fourgon a fait un demi-tour pour suivre le boulevard parallèle à la cité Sainte-Agnès que Ranucci avait emprunté après l'enlèvement, pour sortir de Marseille."
Le texte que vous citez se trouve page 131, mais aussi page 167 du livre de Gérard Bouladou. Par contre, page 65, je ne le trouve pas.
De la façon dont vous l’avez écrit, on peut croire que ce sont les mots de Gérard Bouladou. D’ailleurs Jayce s’y ai fait prendre puisqu’il a écrit :
Citation :
Je ne dis pas que M. Bouladou est un affabulateur, mais je pense que cet épisode lui a été raconté. Donc par qui? Y a-t-il un écrit existant dans le dossier? Voilà ce que je me pose comme question.
Il s’agit des mots de Melle Di Marino elle même, qu’elle a fait noter sur les PV de transport sur les lieux, le 24 juin 1974, lors de la reconstitution.
Mais si vous les attribuez à Gérard Bouladou, je comprends mieux pourquoi vous avez écrit :
Citation :
Quant au livre de Bouladou, il reprend les faits au plus près, c'est un véritable ouvrage d'investigation, bien loin du roman de Perrault, et qui fourmille de détails. C'est jusqu'à maintenant le livre de référence sur l'affaire Ranucci.
Quand Melle Di Marino affirme que
Ranucci a confirmé qu'il avait bien pris la petite Maria-Dolorès à proximité dudit platane, elle se trompe, pour la simple raison que dans aucun des 3 PV d’aveux (1 devant les policiers, 2 devant elle), Ranucci n’a parlé du platane. Il ne peut donc pas confirmer.
Sur le lieu de l’accident, elle fera écrire dans le même document :
Citation :
- que Ranucci aurait dû normalement voir Martinez, Ranucci ayant une très large visibilité sur sa gauche dans le carrefour;
- que la version de Martinez suivant laquelle Ranucci a débouché du carrefour à très vive allure paraît vérifiée.
Or, quand on est sur place, ou même simplement en voyant les photos de l’endroit, on constate que Ranucci n’avait aucune visibilité sur sa gauche, à cause d’une propriété qui fait l’angle et que de la même façon et pour la même raison, Martinez ne pouvait voir Ranucci arriver sur la route de Marseille.