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Message non luPosté :23 nov. 2007, 00:09 
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Comme il n'est jamais trop tard pour bien faire, j'ai commencé la lecture des differents livres publiés sur l'affaire. Après les écrits de C. Ranucci et de sa mére, le livre de Me Le Forsonnay, me voilà avec celui de M. Fratacci sous les yeux.
Bien que convaincu que le procés aurait du être cassé, je n'en suis pour l'instant qu'au stade de m'interroger si l'enquête a été régulière. Et voilà ce que je lis dans le livre en question:
Citation :
Lorsque j'ai appris, par le chef de la Sûreté, que le commissaire Le Bruchec voulait entendre le fonctionnaire qui avait cherché le témoin introuvable, je me suis présenté à lui spontanément. J'ai été entendu par les enquêteurs venus de Paris. Je leur ai déclaré catégoriquement que c'était un mensonge. Mon audition s'est très mal passée. Je n'étais pas d'accord avec les termes employés. J'ai donc, une première fois, refusé de signer ma déposition. Il a fallu en faire une autre, plus conforme à ma façon de m'exprimer. Celle-là, j'ai accepté de la signer.
Le témoin introuvable c'est M. Moussy, témoin de l'accident du chien. Il est curieux de constater que, là aussi, le déclarant n'est pas d'accord avec ce qu'on veut lui faire signer. Serait-ce habituel ou ce n'est qu'un défault d'enquêteur parisien? Mais on n'apprend pas à un vieux singe à faire la grimace, M. Fratacci, lui avait des ressources.

Puis ensuite:
Citation :
On m'a alors signifié qu'on allait me confronter avec le témoin. Cette confrontation a été faite dans des conditions contraires aux usages et qui n'auraient pas dû se produire. On m'a amené en voiture au commissariat du XIème arrondissement. On m'a fait entrer dans un bureau. Au bout de quelques instants, j'ai vu entrer à son tour un homme d'environ vingt-deux ans, brun, pas très grand. Il s'est assis sur une chaise, à côté de moi.
On lui a posé la question : « Reconnaissez-vous ce monsieur comme étant le policier qui vous a vu sur votre lieu de travail ? »
L'homme a gardé un moment le silence. Il m'a observé. Puis sa réponse est tombée :
« Ce n'est pas ce monsieur, mais il lui ressemble ». Cela se passe de commentaire.
On m'avait pratiquement désigné à lui puisque j'étais seul dans le bureau. Jamais une confrontation ne se déroule de cette façon. D'habitude, on noie l'auteur présumé du délit parmi plusieurs personnes de morphologies et d'âges différents placées côte à côte, en présence du témoin auquel on demande de désigner celle qu'il reconnaît. Ce jour-là, on a tout fait pour faciliter la tâche du témoin qui, malgré cela, n'a pu être affirmatif. Ce témoin-miracle arrivait comme un cheveu sur la soupe, alors que Ranucci était déjà mort. Un peu tard, en tout cas, pour infléchir le cours du destin.
Là encore il semblerait que les confrontations hors usages (la formule prête à sourire, car il y a eu quand même beaucoup de non-lieu prononcés suite à ce genre de confrontation, même à l'époque) sont monnaie courante.

J'aimerai connaitre l'opinion, directe et claire de M. Bouladou sur la confrontation entre C. Ranucci et les époux Aubert, et dans le cas où il conviennent qu'elle fut irrégulière, si penser qu'elle fut motivée par l'absence de preuves claires contre C. Ranucci, est une hypotèse débile due à ma faible aptitude à la compréhension.


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Message non luPosté :23 nov. 2007, 00:57 
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Tiens, en voilà une autre!
Citation :
Les cloisons de l'Évêché sont en papier. On entend tout. Par ailleurs, afin de faciliter le travail des journalistes, nous avions laissé intentionnellement la porte du bureau entre-bâillée. Si l'inculpé avait été frappé ou simplement mal¬mené, nul doute qu'ils l'auraient aussitôt su, vu ou entendu.
Dans son empressement pour expliquer que C. Ranucci n'a pas été "travaillé au physique", il livre le grand secret que personne ne savait. Faciliter quel travail? C'est ça "travailler au psychologique"? La psychologie de qui? Des masses? C'est ça de l'intox?


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Message non luPosté :23 nov. 2007, 01:31 
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Ce que vous nous rapportez jacques B est fort intéressant.

Il est vrai que ce livre-là, je l'ai lu il y a déjà quelques temps ; mais il est très utile de nous rafraîchir la mémoire :wink:

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Message non luPosté :23 nov. 2007, 01:33 
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Citation :
Les cloisons de l'Évêché sont en papier. On entend tout. Par ailleurs, afin de faciliter le travail des journalistes, nous avions laissé intentionnellement la porte du bureau entre-bâillée. Si l'inculpé avait été frappé ou simplement mal¬mené, nul doute qu'ils l'auraient aussitôt su, vu ou entendu.
Et puis, le secret de l'enquête, le secret de l'instruction !! La présomption d'innocence ! Tout cela est bien mis à mal, il me semble.

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Message non luPosté :23 nov. 2007, 01:49 
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Je ne vais pas revenir sur les problèmes de la date du P.V. 828/SCN/cote 17, Gihel l'a très bien fait et je n'ai encore trouvé de réponse nulle part.
Mais j'aimerais quand même demander a M. Bouladou si, après avoir lu ceci;
Citation :
Le 6 juin 1974 à 17 h 30, il a détaillé dans le procès-¬verbal n° 828/SCN/cote 17, les premiers objets qui avaient été saisis par le commissaire Alessandra. Puis, le lendemain, il a mentionné sur le même procès-verbal : « De même suite, disons que nous déposerons au greffe du tribunal de grande instance de Marseille tel ou tel objet à nous remis par les gendarmes. »
il peut m'expliquer si dans sa carrière, il a déjà rédigé ou vu rédiger des P.V. en deux temps, d'un jour a l'autre. Comment ça se passe? Le P.V. reste sur la machine toute la nuit? On l'extrait et on le remet le lendemain?


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Message non luPosté :23 nov. 2007, 02:32 
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On continue!

Extrait des aveux dans le livre de Me Le Forsonnay:
Citation :
Le long de cette piste se trouve une espèce de place où est étalée de la tourbe. C'est à cet endroit que je me suis débarrassé du couteau. Je l'ai jeté à terre et j'ai donné un coup de pied dedans.
Extrait des aveux dans le livre de M. Fratacci:
Citation :
Le long de cette piste, se trouve une espèce de place où est étalée de la tourbe. C'est là que je me suis débarrassé du couteau. Je l'ai jeté par terre et j'ai donné un coup de pied dessus pour l'enfoncer.
Ça parait innocent, mais la différence est notable. M. Fratacci n'écrivait-il que de mémoire? Il y a pourtant pas mal de dates et heures précises dans son récit. Disons que son souci de la logique le force à donner une explication rationelle à ce formidable shoot qui enfonce de haut en bas un couteau dans la tourbe.


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Message non luPosté :23 nov. 2007, 02:38 
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Celle-là c'est juste pour s'amuser.
Citation :
Les gendarmes ont été dépêchés sur les lieux. Ils ont ratissé la campagne, conformément aux indications verbales très précises de Ranucci.
Très précis, c'est la campagne.


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Message non luPosté :23 nov. 2007, 03:04 
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Après plusieurs disgressions sur le sang qui tache le couteau qui est le même que celui qui est sur le pantalon (comment le savoir?), qui est du groupe A, qui est le groupe sanguin de la victime (du suspect aussi, mais il ne le mentionne pas), il termine avec:
Citation :
Lorsqu'on présenta le couteau à son propriétaire, il le reconnut sans hésiter. Sans l'exactitude de ses directives, les gendarmes n'auraient peut-être jamais retrouvé l'arme du crime.
Son propriétaire le reconnait donc c'est son propiétaire.

Tout cela donne tout de même l'impression subjective qu'il essaie maladroitement de couvrir une irrégularité. Pour en faire un fait il faudrait d'abord pouvoir exprimer le doute ouvertement, puis demander une enquête sérieuse. C'est une autre paire de manches.


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Message non luPosté :23 nov. 2007, 03:55 
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Pour ce qui est de la restitution de la voiture, bien que cet épisode a été maintes fois cité et commenté sur le forum, c'est tellement incroyable, que je le cite de nouveau. M. Fratacci prête la plume a Paul-Claude Innocenzi grand reporter au journal Le Provençal:
Citation :
Alessandra prit le trousseau de clés, et le tendit à Mme Mathon-Ranucci en lui disant:
« Madame, la Peugeot de votre fils, nous vous la resti¬tuons. Voulez-vous l'enlever ? »
Mme Mathon répondit, un peu affolée :
« Je ne peux pas, monsieur. Je ne sais pas conduire. » C'est alors, qu'ayant adressé un clin d'œil complice au commissaire Alessandra, et ayant compris qu'il ne me mettrait pas de bâtons dans les roues, je me proposai: « Je sais conduire, moi, madame. Si vous le voulez bien, je peux dégager la voiture pour vous. Plus tard, un parent ou un ami pourront venir la prendre en charge dans le garage où nous la conduirons. »
Voilà, après un clin d'oeil entre un comissaire de police et un journaliste, la voiture qui a servi à l'enlèvement de la fillette part dans la nature, le lendemain de l'arrestation du suspect. Motif: elle gêne sur le parking de la police.
Je sais c'est pas nouveau. Mais, à part les explications du genre, ils auraient pas du, ce fut une erreur, quels furent les vrais motifs? C'est M. Alessandra qui donne les clefs, pas un obscure fonctionnaire. Il est logique de penser, comme dans le cas du couteau, qu'il y a une magouille qui se prépare.
Si quelqu'un a un exemple du même genre, tiré de la vie réelle, j'aimerais bien le savoir.


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Message non luPosté :23 nov. 2007, 04:07 
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Et ce n'est pas tout M. Innocenzi continue:
Citation :
Roger Arduin, journaliste à Europe 1, et vieil ami de lycée, me fit du coude pour me signifier qu'il voulait me parler à part:
« Inno, me dit-il, tu es sur un coup terrible. Est-ce que je peux venir avec toi ? »
En bon journaliste, il avait tout de suite compris ce que nous pourrions tirer de cette opportunité-là. II était chic et régulier. Il m'avait rendu maints services, dans le cadre de mes activités, et je ne voyais aucune raison de ne pas lui renvoyer l'ascenseur.
« D'accord, Roger, dis-je. Mais à une condition : tu ne " balanceras " rien sur l'antenne avant demain 6h, heure de parution de mon canard en kiosque. Tu ne vas tout de même pas me griller, ce serait fort de cochon ! »
Il en convint.
Et nous voilà partis, Roger Arduin, Mme Mathon-¬Ranucci et moi, à bord de la fameuse Peugeot de Christian. Nous sommes sortis de l'Évêché et nous avons emprunté le Vieux-Port. J'étais au volant. Mme Mathon se trouvait sur le siège avant, à la place du passager. Roger Arduin occupait la banquette arrière. Il avait déjà discrètement branché son « Nagra », le magnétophone haut de gamme dont se servaient à l'époque les vrais pros de la radio.
La voiture et Mme Mathon dans la foulée, données en cadeau aux deux compères de la presse. Les cadeaux comme ça, ça se paie, ou se font pour en rembourser un autre.
De plus j'aurais aimer voir la tête de M. Alessandra si Mme Mathon aurait demandé: "D'accord je signe où?"


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Message non luPosté :23 nov. 2007, 04:26 
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Le journaliste continue son récit avec une sorte de justification qui sonne faux, c'est du moins mon opinion. A part l'interet journalistique, il voulait mettre en contact Mme Mathon avec Me Pollak qui, dit-il, apprécierait. On ne peut pas savoir, mais l'affaire, elle, ne se présentait pas comme un cadeau.
Citation :
Aussi étais-je tout heureux, au fond de moi, à la perspective qui se faisait jour, dans cette voiture, de pouvoir proposer les services et le talent d'Émile à Mme Mathon. Et, en plus, ce n'était pas un marché de dupe: je lui offrais le meilleur. Je savais qu'Émile Pollak apprécierait mon geste. C'était plus fort que lui, ce besoin de se dresser en dernier bouclier, sitôt qu'un dossier désespéré laissait entrevoir les pires issues.
De plus, gratis:
Citation :
J'en connais un, madame, un homme au grand cœur qui, pour défendre votre fils dans sa situation, ne vous fera même pas payer un timbre-poste. Je m'en porte garant.
J' essaierai de trouver les conditions réelles qui ont fait que M. Pollak n'a pas pu s'occuper de cette affaire. L'histoire de M. Innocenzi me parait bizarre.


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Message non luPosté :23 nov. 2007, 04:39 
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Et tombe presque dans l'insulte aux défenseurs de C. Ranucci et a Me Collard.
Citation :
. Car Émile Pollak, qu'il ait été au banc de la défense ou à celui de la partie civile, aurait plaidé juste et vrai, droit au cœur, droit à la sensibilité, à l'intelligence, à la culture des jurés. Il aurait plaidé contre la barbarie. Et Ranucci n'aurait peut ¬être pas été condamné à mort.
Peut-être aussi que si la presse avait moins tripoté avec la police et moins atiser le bucher...


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Message non luPosté :23 nov. 2007, 05:03 
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Puis la conclusion du "chef des informations judiciaires du plus grand quotidien de la région":
Citation :
« Qui a tué Christian Ranucci ? » vous interrogez-vous dans votre ouvrage, M. Fratacci... Je crois pouvoir y répondre : c'est la malchance.
Donc, si vous avez quelquefois touché le tiercé, pas de soucis à se faire. Sinon, évitez d'avoir des problèmes avec la justice.


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Message non luPosté :23 nov. 2007, 05:38 
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On est maintenant à la fin du procés, et là, je ne comprends plus.
Citation :
Cela nous ayant tout de même été reproché, nous avons requis Me Collard de demander à l'avocat général de dire publiquement le fin mot de cette histoire. Ce qui fut fait. Evènement très exceptionnel aux assises des Bouches-du-Rhône, l'avocat général prit donc la parole après l'avocat de la défense pour fournir ses explications.
Quelqu'un qui connaitrait mieux que moi les détails du procés pourrait-il m'expliquer comment la police requiert a la partie civile de demander à l'avocat général une chose pareille? De plus, j'avais cru comprendre que Me Collard n'avait pas voulu être mélé à la présentation soudaine des P.V. Qu'en est-il exactement?


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Message non luPosté :23 nov. 2007, 07:54 
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Bonjour Jacques B

Lorsque Porte termine son procès-verbal de mise sous scellé, commencé à 17 heures 30, le 6 juin, il attend de voir si les gendarmes trouvent le couteau.
S'ils le trouvent, il le rajoute. S'ils ne le trouvent pas, il cloture son procès verbal.

Le couteau ayant été trouvé, il peut le rajouter sur ce procès-verbal dont la seule raison d'exister est de récapituler tousles scellés de l'enquête. Je rappelle qu'il s'agit d'un document de travail et non pas d'un procès-verbal exigé par le code de procédure pénale puisque la saisie des objets est décrite dans d'autres procès-verbaux (fouille de la voiture, fouille de la champignonnière )

Les policiers voulaient que tous les scellés effectués au cours de l'enquête figurent sur le même procès-verbal.

Que Porte ait rajouté le couteau le lendemain matin pour des raisons pratiques (il avait autre chose à faire le soir du 6 juin avec le défèrement de CR) revient au même que s'il l'avait rajouté le soir du 6 juin, après qu'un gendarme lui ait décrit les mentions qu'il y'aurait sur la fiche de scellé. Et il fallait que le couteau figure sur ce P.V puisque c'est sa seule raison d'exister (récapituler tous les scellés)

Quand on examine les divers procès-verbaux, on se rend compte que ce qui est inscrit à la fin se passe toujours à une heure différente de ce qui se passe au début. Une audition commencée à 10 heures peut se terminer (à la fin du pocès-verbal ) 2 heures après. De même pour les perquis et le reste.
Si vous me laissez votre email par MP je vous enverai la copie de la bible des OPJ de l'époque qui préconise de ne pas mettre l'heure de fin de PV lorsque ce n'est pas prévu par le CPP.


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