Non, ça, on ne peut pas le dire. L'enlêvement a peut-être été précédé d'une longue observation. Et la pause cigarette a peut-être duré le temps d'une cigarette, à  un endroit où il y a beaucoup moins de points de repêres (au bord de la route, loin de toute agglomération, d'où l'incapacité de Ranucci à  reconnaître l'endroit).

La pause cigarette, si Ranucci est coupable, elle a obligatoirement eu lieu, ne serait-ce que pour qu'il puisse retirer sa veste, car le ravisseur est en costume d'aprês Jean, et le fuyard en chemise ou chemisette d'aprês Aubert. Il pouvait retirer sa veste en montant dans la voiture, mais je crois qu'il avait surtout besoin de décoller vite fait, à  ce moment-là , et n'a pas pris le temps de faire ça.

Et la gamine ne tente pas de fuir ? ....

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L'adn du sang se trouvant sur le pantalon bleu doit être analysé et comparé avec celui de Mme Mathon, c'est notre exigence pour connaître la vérité.

ca c'est comme de dire qu'une femme a ete violée dans un wagon de train devant neuf hommes.
Et les neuf hommes n'ont pas bougé?
Ben non.
Des femmes victimes d'enlevement n'ont pas bougé, la fuite n'est pas quelque chose d'obligatoire, malheureusement.D'ailleurs un type d'une trentaine d'annees qui court apres une gamine de huit ans dans la guarrigue la rattrape vite fait, et si celle ci a la presence d'esprit et le sang froid pour se cacher, c'est carrement Rambo!
Je plaisante bien sur, mais enfin, il y a du vrai dans ce que j'ecris.
Je veux dire que je pense vraiment ce que j'ecris.

Vous renversez le problême. Dans un cas ce sont des témoins qui pratiquent la non-assistance à  personne en danger, dans l'autre cas, c'est la victime d'un enlêvement. On l'a trompée, on lui a dit qu'on allait chercher un chien, le ravisseur se serait arrêté en pleine garrigue - un désert - et elle ne dirait rien.

Ca c'est crédible.

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Et Pappalardo, il tente de fuir ?

les victimes de l'homme au pull over-rouge non plus ne fuient pas.

elles ne crient meme pas alors qu'elles sont dans leur cité, avec le gardien a coté, rien a voir avec la guarigue inconnue et deserte.

Et pourquoi ce mot "gamine" ? Je l'ai toujours trouvé méprisant, en ce qui me concerne, et je ne l'ai jamais employé pour parler de mes enfants, ni de ceux des autres. On ne pourrait pas dire "la petite" ou "l'enfant", plutôt ? Je suis sûr qu'on va me tomber dessus pour me dire que c'est un mot anodin. Mais bon, je dis ce que je ressens quand je le lis.

Un coup d'oeil au dictionnaire me montre que c'est un terme familial, et qu'il n'est péjoratif que lorsqu'on l'emploie pour parler d'une femme, par exemple, en disant : c'est une vraie gamine. Mais bon, je n'ai jamais aimé ce mot et ça ne risque pas de changer.

Rien à  voir avec la choucroute. L'homme emmêne le gamin et lui offre des bonbons et il discute avec lui, il ne le fait pas monter en voiture pour l'emmener à  cent lieux de chez lui. Enfin !

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Si bien sûr le gamin s'enfuit et les deux filles des cerisiers sont complêtement bouleversées et elles ont appelé au secours.

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Si, je le vois, le rapport, puisque je pense que c'est le même homme dans les deux cas.

Une lieue, c'est plus de 5 km, donc c'est à  5 lieues seulement qu'il l'emmêne. Et tout le reste, c'est pareil : il lui offre des bonbons/gâteaux, il discute avec elle, et justement, c'est parce qu'elle aime ce petit tour en voiture que ça dure.

C'est votre problême d'imaginer que c'est le même homme, en l'occurence Ranucci. Mais les circonstances n'ont rien à  voir. Dans un cas, le type l'emmêne pas loin et discute, dans l'autre, c'est un enlêvement.


Par ailleurs, comment pouvez vous imaginer une seule seconde que la pauvre enfant ne s'est pas affolée et n'a pas été terrorisée dês le début, dês qu'elle est sur la rocade et qu'elle comprend qu'on ne va pas chercher le chien ?

La bluette des policiers qui osent imaginer qu'elle ne s'effraie pas dans la voiture est pour moi un non sens total. Inimaginable.

J'avais mis le récit à  la premiêre personne de ce que ressent cette enfant lors du voyage et lorsqu'elle réussit à  s'enfuir dans la voiture. Ce devait être tellement violent le résultat que les gestionnaires de ce forum ont tout censuré.

Et je devais être donc forcément três réaliste. La fillette qui s'amuse ou qui fait comme si elle partait en vacances, qui plus est aprês l'accident, mais avant aussi, sur cette route désertique et perdue. Non ce n'est vraiment pas crédible.

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C'est étonnant : j'ai eu une discussion avec des amis à  ce sujet il y a quelques jours. Je suis exactement comme vous, j'ai toujours trouvé ce mot désagréable et je le ressens moi aussi comme méprisant. Mais j'étais la seule à  soutenir cela, personne ne comprenait ce que je voulais dire et tout le monde avait l'air de trouver que c'était un mot tout à  fait normal. J'avais pensé que c'était certainement dû au fait que les amis avec lesquels j'en parlais étaient tous originaires du centre ou du Nord de la France, où ce mot est couramment employé alors qu'il n'est absolument pas employé par les gens du midi. Mais si vous aussi ressentez les choses comme ça, je dois abandonner cette idée, le mot comporte donc bien une nuance plus ou moins négative.

Ce n'est pas ce mot en lui-même qui peut avoir une nuance négative ou non, c'est la façon de l'utiliser dans le contexte.
Si je dis à  quelqu'un "tu n'es qu'un gamin", c'est négatif.
Si je dis à  un enfant "comment ça va gamin ?", ce n'est pas négatif.

Três juste ! Le mot ne me gêne pas non plus dans certains contextes. "C'est un petit gamin" est plutôt gentil. Et certaines personnes l'emploient même systématiquement pour désigner leur fils (mon gamin) ou leur fille (ma gamine) sans que leur amour paternel puisse être mis en doute.

Mais enfin, en général, je ressens effectivement ce mot comme Marc et, dans le cas d'une enfant assassinée, je préfêre de beaucoup qu'on parle d'elle en disant "la petite", "la petite fille", "Marie Dolorês" ou "la fillette".