Avez vous lu entièrement ce qu'a dit Me Le Forsonney a dit à propos de CR ?

Il a dit qu'il n'était pas coopératif, ni avec ses propres avocats.

Je pense que CR est totalement sur la défensive et ne fait confiance à personne.
Déjà à l'époque la réputation des professions juridiques n'est pas formidable.
Il s'est fait piéger lors de l'interrogatoire à l'Evêché et je suis persuadé qu'il se méfie désormais de tout le monde, sauf de sa mère bien sur.

Ce n'est pas une attitude très mature, mais après tout il n'a que 22 ans.
Il est jeune, fier et orgueilleux.

Il n'y a que lors du procès qu'il nie être le propriétaire de ce couteau.

Voilà l'explication que je peux donner de l'attitude CR.
j'arrive à comprendre son attitude et c'est la raison pour laquelle j'ai tendance à le croire.

Je répliquais à thomas, arrivé avec ses gros sabots et le garage à velo, dont je suis moins que sûr que Mme Mathon ait jamais parlé...

Le reste était ce que M.FF appelle de l'ironie.

Mais, réellement oar rapport à vous, ce soir rien de rien de critique. Je me suis exprimé en revanche en regrettant votre "emballement" il y a quelques jours, pas cet après midi...

Vous avez cependant désamorcé une bombinette que je destinais à FF...


Cependant : "Cà n'est pas les quelques messages que nous avons pu écrire qui doivent nous permettre de juger ou de se permettre de dire qui sont les autres...." m'interpelle. Quelle que soit notre niveau de concordance entre partisans d'une révision, je ne vois pas lequel peut s'exprimer en collectif et dire "nous". Vous nous incitez par votre "nous" a penser que les culpa interviennent en collectif... Pour cela il faut bien se téléphoner...

Ceci dit, Laurence, il y a d'autres nous dans votre phrase et vous seriez alors, parmi les culpa, celle qui ne fait pas de procès d'intentions... Cool...

Webrider, tout est beaucoup plus simple que celà.

Je ne me concerte avec personne.

Je fais mon petit "bonhomme de pensée" toute seule.

Thomas pense ce qu'il veut, François aussi..

Et voili, voilà, tu vois, c'est simple....

Dont acte.

Dont acte.

Il n'y a pas de portée juridique au terme de traçabilité tel que je l'utilise... simplement on s'est plus intéressé à l'histoire la carabine qui n'a dans cette affaire que l'utilité d'enfoncer Ranucci présumé coupable, qu'à celle du couteau considéré comme l'arme (probable) du crime, et dont on ne sait rien.

Moi qui n'ai rien à prouver, Webrider, je peux me contenter de lancer des hypothèses et voir comment elles résistent aux critiques. Seulement, si je cherchais à démontrer l'innocence de Ranucci, je crois que je me mettrais au travail. Le fait qu'il soit probable ou possible qu'il y ait eu un garage à deux roues dans l'immeuble de Ranucci n'a pas la moindre importance. Il faut se renseigner. Il faut se rendre sur les lieux, et voir s'il y a un garage à deux roues. Il faut demander au concierge si ce garage existe depuis longtemps, et interroger des personnes âgées vivant dans l'immeuble depuis longtemps à propos de ce garage. Si on peut établir qu'un garage à deux roues existait en 1974 dans cet immeuble, alors on aura un peu avancé.

De toute façon, un pantalon bleu taché de sang et de terre appartenant à Ranucci a été saisi dans sa voiture le soir du 5 juin à Nice. Et ce n'est pas la liste des objets saisis qui nous le dit : c'est Ranucci lui-même dans sa déposition commençant à 1h30. La liste ne parle que d'un pantalon sombre, et la mention est ajoutée a posteriori, visiblement. Par contre, Ranucci est beaucoup plus précis :

"Le pantalon de couleur bleue qui se trouvait dans ma voiture est bien celui que je portais au moment de l'accident. Les taches (que vous me dites être des taches de sang) qui se trouvent sur la poche sont inexplicables en ce qui me concerne. Je pense que ce sont des taches de terre."

Il précise la couleur ; il précise l'emplacement où se trouvait le pantalon (et ça n'est pas dans un garage à deux roues) ; il précise qu'il le portait au moment de l'accident ; il précise qu'il est taché. A part ça, il dit qu'il est innocent, et qu'il ne s'explique pas l'origine des taches (qui seront plus tard expliquées par lui-même de façon affirmative comme le sang de l'accident de voiture, et par sa mère comme le sang d'un accident de vélomoteur).

Ce n'est pas Ranucci qui tape ce pv tout de même. Ce ne sont pas ses mots... relisez fratacci à ce sujet... Ranucci cette nuit la n'est pas en situation de contester...

Ce peut être au cours de cet interrogatoire que l'on s'aperçoit que le fameux pantalon n'a pas été noté sur le PV du Cre Alessandra. Ce serait un moindre mal... Ce qui n'expliquerait pas pourquoi on n'a pas fait parapher le rajout par CR...

Donc version moins optimiste, on n'a plus Ranucci sous la main lorsqu'on opère le rajout du pantalon sur le PV du 5, parce qu'on s'aperçoit de la bévue beaucoup plus tard.

Ranucci, en fait ne résiste que sur ce qui le concerne : l'accident.

Pour le reste, la machine a broyer se met en marche : "lorsque Ranucci fut interpellé et qu'il fut ETABLI qu'il avait enlevé la fillette avec son coupé POeugeot 304..." Gérard Bouladou, page quatre vingt huit[/b]

De là à signer une déposition où il reconnait qu'on a saisi un pantalon bleu taché dans sa voiture et qu'il le portait au moment de l'accident, et à estimer que ces taches sont de la terre, ça me semble un peu fort, si ce pantalon n'a en fait été saisi que lors du "vol" de sa voiture quelques jours plus tard, dans un garage à deux roues, qui plus est.

Je reviens sur cette phrase pour la contredire : il résiste sur tout, sauf sur l'accident. Et il ne subit pas encore de pressions :

"Là, le commissaire se met à me poser des questions, me demandant dans quelles circonstances j'ai eu cet accident près de Marseille. Encore cet accident ! Toujours cet accident ! J'explique une nouvelle fois cet accrochage et manifeste mon mécontentement et je leur précise que le lendemain matin je travaille et que par conséquent mon temps est précieux. Je m'entends répondre qu'ils n'y peuvent rien, qu'ils sont là pour enregistrer ma déposition, etc."

Pas du genre à se laisser faire, Ranucci.

Ce moment se situe tout à fait au début de la garde à vue. On ne lui a encore pas parlé de ce pour quoi il a été interpellé...

Par la suite, je le maintiens, c'est sur l'accident que ranucci egotera, pas sur les faits criminels...

Cette attitude s'est confirmée lors de la recosntitution.

Contrairement à vous, je ne considère pas les personnes qui ont une opinion différente de la mienne comme mes ennemis. Ce qui serait idiot, d'autant plus que je pense que même si nous avons des vues différentes sur l'affaire, il se peut que nous partagions d'autres points de vue communs.

Vous serez assez aimable pour ne pas me prêter des intentions que je n'ai pas.

Je vous invite à réfléchir sur la réelle possibilité qu'avait ranucci de ne pas signer ce qu'on lui présentait...

Il n'a jamais contredit la saisie du pantalon taché de sang dans sa voiture, ni le fait qu'il le portait le 3 juin.