Bonsoir Gihel,
On a coutume de dire que la nuit porte conseil, et pourtant, en lisant votre précédent message nocturne, j'en viens à repenser à ces exceptions qui confirment la règle....
Vous avez à l'évidence une conviction très forte, aveuglante même, qui passe par un "évident" complot de toutes les personnes ayant peu ou prou participés à cette affaire.
D'un livre d'un policier ayant participé à cette affaire, vous rejetez TOUT en bloc.
Or, ce livre, tellement décevant pour tout ceux qui recherchent réellement la vérité sur cette affaire car n'apportant quasiment aucun élément "de première main", il se trouve qu'il révèle une affirmation appuyée concernant directement l'auteur: l'épisode Moussy.
Fratacci, dont l'entièreté de son livre se borne seulement à défendre le rôle de la police dans cette affaire contre des accusations qui lui semblent injustes (une défense plus ou moins adroite, voire même maladroite, en avançant avec un cortège d'inexactitudes, d'erreurs, ou d'interprétations subjectives), et certainement pas à apporter des éléments pertinents suceptibles d'éclairer l'affaire.
Ce Fratacci donc s'INSURGE tout bonnement contre un fait précis dont il a justement été l'acteur. Il ne fait pas que dénier les allégations à son encontre, et il étaye ses propos par un certain nombre de faits qui sont du type "vérifiable", c'est à dire sujet à vérification (registre d'entrée, déplacement d'ouvrier). "Le Bruchec ne releva aucune irrégularité" dit-il. La confrontation avec Moussy, dit-il, a été directe, pas de tapissage pour attester d'une reconnaissance pertinente. Et il dit que Moussy a dit: "Ce n'est pas ce monsieur, mais il lui ressemble". Pour ce genre de choses, on en a fait des lignes et des lignes en d'autre temps et d'autres lieux, n'est-ce pas Gihel..?
Je ne sais pas personnellement ce qu'il en est réellement de cet épisode, contrairement à ce que vous voulez me faire dire. Je ne jette à la poubelle ni le témoignage de Fratacci, ni celui de Moussy. J'ai émis l'idée qu'il pouvait simplement y avoir confusion de personne, ce qui cadrerait à la fois avec les dires des deux en substance.
Mais vous, Gihel, planqué derrière à la fois votre ordinateur, vos raisonnements logiques irrésistibles, et vos certitudes indéboulonnables, et, avec pas la moindre ombre d'une preuve de ce que vous avancez (soustraction de PV, travail de cochon...sic!), auriez-vous seulement le courage d'affirmer ce que vous dites en face de la famille du feu Fratacci... ? Auriez-vous le courage de ce que vous affirmez avec autant de force ?
(et si oui, faites-le moi savoir, on organisera un rendez-vous

)