il leur appartenait de s'offusquer d'une telle conduite de la part du juge d'instruction.
Au lieu de ca qu'ont-ils fait?

Il appartenait au juge d'instruction de respecter les droits de l'homme. Au lieu de cela qu'a-t-elle fait ?

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L'adn du sang se trouvant sur le pantalon bleu doit être analysé et comparé avec celui de Mme Mathon, c'est notre exigence pour connaître la vérité.

Flagrant delit de detournement de conversation, ca peut aller tres loin ca Gihel
Vous voyez bien ou je veux en venir; la juge ne respecte jamais la procedure, il suffisait aux trois avocats de s'en plaindre pour obtenir toutes sortes de choses, un non lieu ou un report, s'ils ne l'ont pas fait, et s'ils ont choisi de plaider innocent mais avec circonstances attenuantes, c'est surement qu'ils croyaient peu a cette innocence.
Toute l'histoire du combat pour la rehabilitation date du livre de Perrault.

Oui, je ne dis pas le contraire. Mais le titre n'est pas toujours de la responsabilité de l'auteur. Je ne jugerai donc pas le nouveau livre de monsieur Bouladou sur le titre et la couverture, dont je n'ai rien à foutre et que je peux arracher si ça m'amuse, mais sur son contenu.

Je précise que j'ai reproché à monsieur Bouladou directement le point d'exclamation à la fin du titre de son précédent ouvrage ; selon moi, un point d'interrogation convenait mieux. Alors forcément, le coup de tampon "COUPABLE", je trouve ça nul. Mais seul le contenu du livre compte.

Il y avait des témoins : la greffière et le ou les policiers chargés de la sécurité. Il suffit de les retrouver et de les interroger pour savoir si madame Di Marino a eu recours à des prises de judo pour obtenir ces déclarations sur le couteau. On se demande pourquoi elle n'en a pas profité pour qu'il renonce à se rétracter, d'ailleurs.

Dites donc Marc quand Madame Marécaux se faisait insulter par des policiers devant Burgaud, celui-ci est-il intervenu ?
vous savez ce qui se passe si vous dénoncez quelque chose ( à peu près partout d'ailleurs) ? Ou vous respectez la loi de votre milieu ou vous êtes mis à l'écart, harcelé, votre carrière est brisée...A moins que vous ne soyiez très haut gradé avec des moyens de pression suffisants pour être tranquille.
Quant aux avocats, et Dieu sait qu'on en a parlé lors du scandale d'Outreau ( vite oublié, hélas !) ils ne peuvent rien faire si la machine judiciaire a décidé de ne rien faire.
Quel poids a la franchise d'un seul Homme face aux mensonges de 100 Hommes ? Seul le temps finit par vous donner raison, quand les langues se délient et les vestes se retournent...

Je crois qu'au bout de 32 ans, les policiers présents et la greffière ne devraient pas risquer grand-chose. Ils sont probablement tous à la retraite. Et d'après moi, ils n'ont rien de grave à révéler, car je suis à peu près persuadé que madame Di Marino n'a pas pu faire concéder de force à Ranucci l'histoire du couteau s'il se rétractait sur tout le reste. Je crois que c'est lui qui s'est emmêlé les pinceaux. Ou plutôt, il n'a pas contesté ça parce que pour lui, c'était incontestable.

Sur l'autre forum j'avais parlé d'un flic qui avait, anonymement, alerté la presse sur quelques problèmes de sa corporation. A l'époque il arguait du fait d'avoir trois enfants à charge pour ne pas témoigner publiquement. Ce monsieur est à la retraite depuis quelques années et alors qu'il pourrait librement parler il ne le fait pas. Pourquoi ? Peur de perdre ses droits à la retraite, envie d'être tranquille ou changement d'opinion ? Nul ne le sait.

Je trouve votre commentaire très juste (comme toutes vos interventions en général). Et j'ai d'autant plus tendance à y ajouter foi que, si je vous ai bien comprise, vous avez une expérience familiale du milieu en question. Cela, ajouté à l'objectivité qui est la vôtre, fait que vos interventions sont toujours très instructives (pour moi du moins).
Amicalement.

On est en face d'un véritable problème institutionnel, vous avez raison. Et c'est pour ça que la revision serait utile, car elle permettrait de rouvrir une enquête qui pourra être bien conduite, pour je l'espère, confirmer la culpabilité de Ranucci.

D'accord, mais ça ne change rien à ma conclusion, que je reproduis :

Je suis à peu près persuadé que madame Di Marino n'a pas pu faire concéder de force à Ranucci l'histoire du couteau s'il se rétractait sur tout le reste. Je crois que c'est lui qui s'est emmêlé les pinceaux. Ou plutôt, il n'a pas contesté ça parce que pour lui, c'était incontestable.

C'est un peu comme quand on veut me faire admettre que les policiers ont imposé la nuit à Salernes à Ranucci, alors que ça se trouve dans son audition de 1h30 du matin où il clame son innocence et prétend ne s'être jamais rendu à Marseille.

Pour moi :

- soit il invente cette nuit à Salernes pour éviter d'avouer qu'il était à Marseille, et dans ce cas, ce sont les policiers qui lui imposent ensuite la confirmation de cette nuit à Salernes dans les aveux (qu'il soit coupable ou innocent, car ça marche dans les deux cas), ne faisant que reprendre son itinéraire donné précédemment ;
- soit il a effectivement dormi à Salernes, et a besoin de le nier dans son Récapitulatif puisqu'il prétend à présent avoir passé la nuit à se soûler à Marseille.

Juste un petit élément pour ceux qui reprochent le titre "Ranucci coupable"
J'avais titré mon premier livre "Les faux mystêres de l'affaire Ranucci" et mon éditeur a voulu mettre un titre plus percutant.
donc le titre "Ranucci coupable " n'est pas de moi et a été composé une fois que le livre était écrit depuis longtemps.
Dire que "Ranucci coupable" est un postulat de départ est une erreur.

Bonjour Gérard,
"Les faux mystêres de l'affaire Ranucci" me plait pas mal.
C'est vrai que "Ranucci coupable" est plus percutant et je ne vois pas de raison de s'offusquer outre mesure de ce titre...

A ce propos quelle est la date exacte de parution de votre livre Gérard ?

Vous ne croyez que l'on va me critiquer si j'en parle ?