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Message non luPosté :24 juil. 2004, 00:19 
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Il faut noter aussi l'hypocrisie de l'Eglise Catholique, l'aumonier sait que Ranucci risque d'être guillotiné, mais surtout il ne lui dit rien. Alors pourquoi aller le voir ?

Pour contempler sadiquement les derniers instants de la vie d'un homme ?

On comprend pourquoi Ranucci le repousse, il se rend compte de l'hypocrisie de cet homme qui deux ou trois jours avant est venu le voir pour ne surtout pas lui ôter ses illusions. Et qui maintenant vient faire ses singeries devant lui.

Quand on pense qu'il a fallu 2000 ans pour que l'Eglise Catholique daigne se prononcer pour le respect des dix commandements...


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Message non luPosté :26 juil. 2004, 02:02 
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Je voudrais rapprocher deux textes, celui de Michel Gonod, fort révélateur du rôle pour le moins spécial des trois avocats de Christian Ranucci :

"Son délire a duré des mois et personne n'a essayé de le raisonner ou seulement de lui expliquer que le seul pouvoir du président de la République était de le gracier, et que pour être reconnu innocent il faudrait la révision de son procès.

"Pourquoi l'aurais-je fait ? Confie Maître Lombard. Au contraire, lorsqu'il réclamait deux billets d'avion pour le Vénézuela, je lui disais : "Demande des premières..."
Je n'avais pas le droit de lui enlever ses illusions qui lui permettaient de supporter le supplice de l'attente. Lorsqu'on supprime le mensonge, on supprime l'espoir." "

Et ce que dit Giscard dans ses mémoires : le pouvoir et la vie, parlant de Christian Ranucci sans jamais le nommer (au passage quel courage ! quelle honnêteté !) : "Un jour, au moment où je reconduisais un avocat à la porte de mon bureau après l'avoir écouté, celui-ci m'a lancé comme dernier argument :" Mon client m'a chargé de vous dire que si vous le graciez, tout ce qu'il demandera, c'est qu'on lui remette deux cent mille francs. Il s'engage à partir en Amérique du Sud, et à ce que vous n'entendiez plus jamais parler de lui."
Que voulait dire cet absurde message ? De la part du condamné une dernière tentative, suggérée par l'affolement, pour se faire croire à lui-même qu'il pouvait encore détourner le sort en donnant consistance à un fantasme.
Mais de la part de son défenseur, pourquoi m'avoir transmis cette demande après être venu plaider l'innocence ? Je ne lui ai pas répondu. Je me suis senti glacé de crainte devant la manière, l'ultime manière dont son client était défendu. Et je me suis dit que je m'interdirais de tenir compte, au moment de ma réflexion finale, non du contenu de ce pauvre message, mais du fait même qu'il m'ait été transmis.
Quand l'avocat me quittait, je voyais qu'il cherchait à lire dans mes yeux ce que serait ma décision. Il coryait sans doute qu'elle était prise. Elle ne l'était pas. C'était maintenant seulement, à partir de ce que j'avais appris et de ce que j'avais écouté, qu'il me fallait rentrer en moi et conclure."


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Message non luPosté :26 juil. 2004, 02:16 
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Première remarque, Giscard prétend ne pas avoir tenu compte de cette phrase, c'est lui qui le dit. On n'en sait rien, en tout cas, ne pas en tenir compte ne veut pas dire la grâce puisque Giscard a pris la décision toute intérieure de faire décapiter Christian Ranucci.

Deuxièmement, vu ce que raconte Lombard, il est bien possible qu'il ait prononcé cette phrase en sortant et que Giscard n'invente rien.

Alors pourquoi cette phrase ? Sans doute s'adressait-il à l'intelligence de Giscard. Comprenez-moi bien : si vous ne le graciez pas, vous aurez son meurtre sur le dos, si vous le graciez et qu'il est un jour libéré, il s'engage à ne pas faire de scandale en revendiquant une erreur judiciaire. Il partira sans faire de bruit si l'on veut.

Giscard n'était pas si intelligent que cela et il n'a pas compris le sens des paroles de Lombard.

Ceci-dit, c'est une drôle de façon effectivement pour Lombard de défendre son client. Et surtout cela révèle selon moi l'embarras de l'appareil judiciaire, avocats compris, qui redoutent plus que tout que cette affaire sorte et démontre l'incurie de cette institution. En tuant froidement Ranucci, on supprime le problème en quelque sorte.

Et la phrase de Lombard peut s'entendre aussi de cette manière : soit c'est l'exécution, soit c'est le scandale. Alors choisissez l'exécution.

Ranucci plus que jamais était seul. Vraiment seul.

Et l'on comprend maintenant pourquoi Le Forsonney ne fut pas convié à cet entretien, Lombard lui proférant un mensonge en prétendant que le président ne recevait qu'un avocat.

Vous avez dit avocat ?


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Message non luPosté :26 juil. 2004, 21:46 
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Pour répondre à Maître Fraticelli, voici ce qu'écrit Christian Ranucci en mai 1976, alors qu'il est déjà depuis deux mois dans la cellule des condamnés à mort :

"Et je ne demandais que ça. Juste un complément d'enquête afin d'éclairer les pans restés dans l'ombre, afin que soit reconnue mon innocence. C'était pourtant le minimum que l'on puisse accorder à un prévenu, qui est présumé innocent par nature, quand des éléments surgissent et prouvent l'innocence de ce prévenu. Non ?
Nous fîmes cassation au verdict de la cour d'appel d'Aix-en-Provence et, le mercredi 3 décembre 1975, la Cour de cassation rendit un refus. Pourtant je ne demandais pas grand-chose, juste quelques investigations...
Refusé ! Refusé ! Refusé ! C'est le leitmotiv des autorités.
Christian Ranucci est innocent ? Il crie son innocence ? II la prouve ? Et alors ? Que voulez-vous que ça nous fasse ? Qu'on l'envoie aux assises, qu'on le condamne, qu'on le tue, qu'on classe l'affaire...
Vite ! Vite ! Vite ! Et discrètement, hein?
Depuis près de deux ans, je ne vois la Justice que sous la forme d'une gigantesque machine à broyer, avec méthode, inexorablement, et dans mon cas avec surtout un acharnement qui me dépasse et dont je ne saisis pas les raisons.
Serait-ce beaucoup demander qu'on y mette un filtre à l'entrée ou pour celui qui y est déjà, un accès de sortie quelconque afin de préserver ce qui reste de celui qui est enfermé par erreur ?
Mais si justement ce n'était pas pour moi une erreur ? Si l'on était prêt à m'assassiner légalement pour cacher ce qu'il y a sous mon innocence, et éviter, par la même occasion, un gigantesque scandale qui engloutirait ceux qui se sont compromis pour m'accabler ?"


Était-il donc si en dehors des réalités celui qui écrit ces lignes, ou bien est-ce plus commode de qualifier ce jeune homme pour justifier par ailleurs son inaction ?


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Message non luPosté :15 sept. 2004, 19:31 
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Il est vrai que cette phrase de Lombard à Giscard pose problème, c'est le moins que l'on puisse dire. Mais il n'est pas dit que Christian Ranucci pensait réellement qu'il allait s'envoler vers le Venezuela. Cela relevait à mon avis davantage du fantasme. Ce qui lui évitait de se morfondre dans la triste situation qui était la sienne, et de trop gamberger sur sa mort prochaine. Effectivement, ses avocats n'auraient peut-être pas du le maintenir dans ses chimères. Ils se comportaient avec lui comme des psychiatres qui ne contredisent pas leurs patients atteints de folie.
En ce qui concerne le prêtre, comment aurait-il pu avoir le coeur de dire à Ranucci qu'il n'avait probablement plus que quelques heures à vivre ? Aurais-tu pu faire ça, Gihel, si tu avais été à sa place ? Dans la Bible, il est écrit "tu ne sauras ni le jour ni l'heure", et c'est bien mieux ainsi. En Angleterre, les condamnés étaient avertis du rejet de leur recours en grâce un ou deux jours avant leur exécution... Torture supplémentaire !
Le prêtre devait-il infliger cette cruauté à Ranucci ? Je ne le pense pas.


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Message non luPosté :16 sept. 2004, 01:12 
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Ranucci était non seulement enfermé depuis deux ans, mais en plus, il était à l'isolement, c'est-à-dire qu'il ne voyait que des gardiens, jour et nuit certes, mais enfin, pas de quoi entretenir des relations sociales.

Le Venezuela était, non pas un fantasme, mais un rêve, qui permet de s'accrocher, sinon, c'est la dépression totale. Effectivement, les deux avocats qui pensent que Ranucci n'avait pas conscience de la mort et de la condamnation qui pesait sur lui se trompent. Et effectivement, quand Maître Le Forsonney dit qu'il est mort comme "à côté de lui", je crois que c'est une illusion commode qui permet de ne pas dire finalement qu'il avait si bien intégré sa mort qu'il ne laissait pas paraître son angoisse qui devait être surhumaine : ils ont décidé de me tuer pour cacher leur turpitude de savoir qu'ils commettaient une erreur judiciaire.

Il faut se rappeler d'ailleurs ce que dit Perrault de la mère de Ranucci : quand elle est à bout de souffrance, elle tombe en cathatonie. Vous pensez qu'elle est ailleurs mais en fait elle arrive au dernier degré de souffrance.

Et quand je pense aux mémoires de Giscard qui tente d'effacer le nom de Christian Ranucci, qui n'a pas une pensée pour cette femme qu'il a plongé dans une souffrance sans nom par bêtise, inaptitude et abaissement, cela en dit long sur la qualité de nos hommes politiques.

Donc sur le plan même de la vie "hors réalité" de Ranucci, nous savons ce qu'il en est. Ce sont les avocats qui font semblant de ne pas avoir vu. Mais à leur décharge tout cela est proprement inhumain.

En revanche la détention, il faut savoir que c'est une drogue à côté de laquelle le crack ou l'héroÏne sont une aimable plaisanterie. Il suffit de se rappeler que l'isolement a rendu fou Georges Cipriani, que les prisonniers appellent cela la "torture blanche" pour comprendre dans quel état d'esprit il pouvait se trouver.

La modification comportementale, [parce que la prison en fait c'est fait pour détruire, il ne faut pas se leurrer, c'est une punition qui est destinée à laminer les gens pour qu'ils puissent mieux récidiver et de façon plus grave, de telle façon que le juge puisse dire ensuite : voyez que j'ai eu raison de le mettre là. C'est ce qu'on appelle un cercle vicieux autrement dit] elle ne vous apparaîtrait pas tout de suite et puis quand vous auriez discuté un moment avec lui, vous vous seriez dit, mais il déraille! En fait la vie s'est arrêtée au moment de l'emprisonnement et ensuite les pensées se radicalisent toutes.

Dans une vie normale vous diriez, il faut que je fasse un tour dans un autre pays, je me sens mal, là il dit : je pars pour le Vénézuela pour ne plus revenir. C'est typique de l'exagération que produit la détention. Et ce que les avocats appellent "être à côté de la plaque", c'est en fait exagérer tout, se focaliser sur deux choses pas plus et puis le prisonnier radote toujours les mêmes choses et il n'arrive pas à sortir de ce cercle. Il devient emprisonné dans la prison. Et cette seconde prison, mentale, on n'en sort plus jamais. C'est pour cela qu'on dit qu'on ne sort pas de prison mais qu'on sort "avec la prison".

Je vous précise que je n'ai jamais été emprisonné mais j'ai connu des gens à qui c'est arrivé. Et je peux vous dire, les gardiens se plaignent, mais ils feraient bien de penser aussi à ceux à qui ils rendent les gens qui sont détruits partiellement ou totalement par le système pervers, hypocrite et sadique inhérent à l'enfermement qu'ils entretiennent, parfois par impuissance, parfois par volonté.


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Message non luPosté :16 sept. 2004, 01:23 
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Citation :
En ce qui concerne le prêtre, comment aurait-il pu avoir le coeur de dire à Ranucci qu'il n'avait probablement plus que quelques heures à vivre ? Aurais-tu pu faire ça, Gihel, si tu avais été à sa place ? Dans la Bible, il est écrit "tu ne sauras ni le jour ni l'heure", et c'est bien mieux ainsi. En Angleterre, les condamnés étaient avertis du rejet de leur recours en grâce un ou deux jours avant leur exécution... Torture supplémentaire !
Le prêtre devait-il infliger cette cruauté à Ranucci ? Je ne le pense pas.
La seule cruauté que je vois moi, c'est la guillotine infligée par Giscard à un probable innocent. Tellement courageux le Giscard, qu'il n'est même pas capable d'en parler. Premier point.

Ensuite, qu'est-ce qui obligeait ce prêtre à aller voir Christian Ranucci dans ces conditions ? Quelle était sa motivation pour faire cela, si ce n'est le sadisme pur de contempler quelqu'un qui ne sait pas qu'il va bientôt mourir, et qui pourtant le pressent ?
Moi je prétends que cet aumonier a fait cela par voyeurisme, et la bonté d'âme dans cette affaire, elle est restée à la sacristie.

Moi, je me serais retrouvé devant Ranucci, eh bien je lui aurais dit la vérité. Je lui aurais dit, je viens vous voir parce que le procureur m'a demandé d'être là et je sens que ce n'est pas bon. Ben oui. je lui aurais dit cela. Et je lui auraisdit, je crois qu'il faut que vous soyez très courageux, parce que décidément, il y a quelque chose que je ne pressents pas bien.

Ou alors, si je n'ai pas envie de cela parce qu'effectivement la loi prévoit que celui qui va mourir doit l'ignorer, [mais je me demande où se situe le sadisme à ce degré d'inhumanité : le dire ou pas... C'est une question après tout] eh bien, je m'abstiens d'aller le voir et d'aller vérifier s'il ne se doute de rien. Ce que personne ne lui demandait de faire.

Conclusion, ce pauvre aumonier se comporte dans cette situation comme un ignoble hypocrite et la réaction de Christian Ranucci montre qu'il a compris à qui il avait affaire. Tout cela est médiocre, mais on sait depuis Stendhal que la France est un pays assez hypocrite et petit par bien des aspects.


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Message non luPosté :16 sept. 2004, 12:49 
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Gihel,
Je comprends ta révolte face au triste sort de Ranucci, mais de grâce, n'exagère pas comme tu le fais : la France n'a pas le monopole de l'hypocrisie. Tout n'y est pas parfait, mais connais-tu un pays où tout soit parfait ? Pour ma part, je préfère (et de loin) vivre en France que dans certains pays comme les Etats-Unis par exemple.
Quant au prêtre, rien ne permet d'affirmer qu'il soit venu voir Ranucci dans sa cellule pour se délecter du spectacle d'un homme vivant ses derniers instants. Il a peut-être d'ailleurs essayé de faire comprendre à demi-mot à Ranucci que sa fin était proche. Mais de toute façon, Ranucci, tout à ses rêves d'Amérique du Sud n'a rien entendu. Je n'étais pas dans la peau de ce religieux, et toi non plus. En imaginant les motivations qui l'ont conduites dans la cellule de Ranucci la veille de son exécution, nous ne faisons que nous perdre en conjectures oiseuses. Peut-être as-tu raison, peut-être pas. De plus, est-on vraiment certain qu'il est venu voir Ranucci la veille de son exécution ? Qui a été témoin de cette entrevue ?
En ce qui concerne le fait que Ranucci ait sèchement refusé de prier avant d'aller à la guillotine, cela peut aisément se comprendre. Mort de peur, bien que refusant de le montrer, il n'a pas voulu prolonger cette attente. D'ailleurs, lorsque Le Forsonney lui a demandé s'il voulait répondre au message de sa mère, il a également refusé. Etait-ce parce que Ranucci n'aimait pas sa mère ? Bien sur que non, il l'adorait ! Il n'a pas souhaité non plus s'habiller lorsqu'on lui a proposé de le faire. Il désirait simplement ne pas retarder ce qui était inéluctable. A sa place, j'aurais fait pareil, pour en finir au plus vite et faire cesser cet épouvantable calvaire.


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Message non luPosté :16 sept. 2004, 12:58 
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J'ajoute que pour moi, il vaut mieux ne rien dire au condamné. L'avertir de l'imminence de son exécution constitue une cruauté supplémentaire bien inutile.
Quant à Giscard, il n'a été que le dernier maillon d'une chaine de personnages peu ragoutants : le commissaire Alessandra, Mme Di Marino, l'avocat général Viala, le président Antona, un bon nombre de jurés (pas tous). C'est lui qui a mis un sanglant point final à cette tragédie. Ca ne lui a pourtant pas réussi politiquement. Je suis d'accord avec toi Gihel, Giscard est un politicien sans scrupules, prêt à tout pour prendre le pouvoir et s'y maintenir. A n'en point douter, il finira dans les poubelles de l'Histoire.


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 Sujet du message : Un magazine interessant
Message non luPosté :23 sept. 2004, 12:41 
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Bonjour,

L'année dernière, j'ai lu un magazine qui s'appelle "criminels" et qui parlait de l'affaire du pull over rouge.

Cet article était objectif mais il était un peu court.
L'auteur de l'article posait les bonnes questions (celles que nous connaissons).

Ce magazine parait tous les mois.

au revoir, à plus
thierry


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 Sujet du message :
Message non luPosté :23 sept. 2004, 17:08 
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Bonjour Thierry,

Ce qui serait intéressant,c'est que tu puisses avoir cet article afin de le publier sur le forum.

Tu as les références et la date exacte de la parution de ce magazine parlant de l'affaire?

Bien à toi.
_________

Dodo


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 Sujet du message : Un magazine interessant
Message non luPosté :24 sept. 2004, 12:09 
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Bonjour,


La revue "criminels " dont je parlais est parue en novembre dernier , c'est un mensuel qui parle des affaires judiciaires célèbres ou moins célèbres.

La journaliste qui a ecrit l'article sur Christian Ranucci était objective.

Je vais retranscrire cet article prochainement sur le forum.

au revoir, à plus
thierry


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 Sujet du message : Encore un autre livre interessant
Message non luPosté :25 sept. 2004, 11:23 
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Bonjour à tous,

J'ai acheté ce matin un livre de poche de Jacques Vergès : les erreurs judiciaires chez PUF ( cela ressemble aux Que sais je ).

L'affaire de Christian est évoquée.

Il y évoque d'autres affaires judiciaires , dont celle d'Omar Radad.

au revoir, à plus.
thierry


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 Sujet du message : Un livre sur les tueurs en série
Message non luPosté :17 nov. 2004, 18:46 
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Bonjour,

J'ai lu récemment un livre de la psychologue Karine Hutsebaut ( Il rode encore parmi nous) , c'est le titre du livre.

Cet ouvrage parle d'une serie de meurtres mysterieux , depuis 1986 , en France.

L'auteur decrit très bien l'état d'esprit d'un tueur en serie, à savoir qu'il est preferable de ne pas lui resister.

L'individu dont il est question dans cet ouvrage a tué plusieurs petites filles
et on ne l'a jamais retrouvé.
C'est triste et regrettable.
Cela me rappelle l'affaire qui nous intrigue.
Je vous conseille ce livre.

au revoir, à bientot
thierry


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Message non luPosté :23 nov. 2004, 22:02 
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Enregistré le :18 janv. 2004, 14:06
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Citation :
Bonjour à tous,

J'ai acheté ce matin un livre de poche de Jacques Vergès : les erreurs judiciaires chez PUF ( cela ressemble aux Que sais je ).

L'affaire de Christian est évoquée.

Il y évoque d'autres affaires judiciaires , dont celle d'Omar Radad.

au revoir, à plus.
thierry
oui, ça ressemble tellement aux "que sais-je" que... c'est un que sais-je... :wink:
Outre le fait que certaines affaires sont evoquées et même résumées , ce qui permet au lecteur d'avoir une vision d'ensemble de différents cas pris dans l'histoire ( c'est le cas de l'affaire Ranucci mais aussi les affaires calas, Dreyfus, de La Roncière, Dils, Dominici, Mauvillain, Violette Nozières, l'affaire du courrier de lyon, Omar Raddad...), cet ouvrage présente l'intérêt de s'interroger sur les vertus de la procédure inquisitoriale en France, sur l'aveu et son rôle prépondérant en droit de la preuve au procès pénal...la responsabilité des juges...
Cependant, de mon point de vue, il est plus narratif plus qu'analytique, et une affaire de taille n'a même pas été evoquée: l'affaire Seznec...
Pour la petite histoire, VERGES a reconnu plus tard qu'il s'agissait bien entendu d'un oubli de sa part :wink:


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