Bonsoir Kathyv.

Tu dis: ca peut etre le sang de CR fort possible qui ne se coupe pas avec un couteau.

Cela ne me semble pas possible, CR a été examiné par un médecin qui n'a pas décelé de blessures récentes, sauf des égratignures aux mains.
Et apparement il y a eu pas mal de sang sur le pantalon de CR "cf rapport d'expertise"

Tu dis: je pense que le bourreau voulait se faire un peu de pub

Dans le bouquin LES DERNIERS BOURREAUX, J Ker explique la difficulté qui l'a eu de convaincre les bourreaux d'accepter les interviews, il a eu très dur à réaliser cet ouvrage.

Enfin tu dis aussi, et c'est le plus important à mes yeux. a plus bisous

Wouaw

Ben moi aussi bisou et @ bientôt.

bonsoir, je suis une nouvelle dans votre forum, je viens juste de poster sur une autre discussion concernant un fameux journaliste sur un blog perso.

je visite le site depuis quelques jours, car je suis aussi une "acharnée" de l'affaire ranucci, ceci depuis quelques années ! Archanée de la vérité disons.

je veux juste revenir sur votre réponse que vous faîtes à casimir, concernant les jurés (je ne sais pas encore copier les textes des autres, j'ai essayé je me suis plantée). vous dîtes qu'il fallait être à 100% convaincu de la culpabilité de ranucci pour voter la peine de mort sur un dossier aussi bancal !
mais les jurés n'ont pu prendre leur décision en leurs âmes et consciences qu'avec ce que ce leur a donné ! ils ne savaient certainement pas tout ce qui s'est tramé derriére ce événement horrible !
pensez à l'ambiance de cette époque, à l'horreur de ce fait divers, à la tête et à la conduite de ranucci pendant le procés.
évidemment aujourd'hui ce n'est pas la même chose !
je me souviens de cet événement et je croyais à l'époque dur comme fer que c'était bien CR qui avait commis cet horrible forfait.
le film de michel drach m'a fait réfléchir et le livre de Gilles Perrault aussi. Sans ça, aujourd'hui je ne poserais même pas la question !
allez donc voir le blog dont parle un intervenant sur ce forum, le message du journaliste, même si ce qu il dit est à revoir, il a raison quand il dit à Gilles Perrault : votre livre nous emmerde, il séme le doute, et on ne sait plus !

C'est je crois la dernière phrase du livre de Gilles Perrault.
Il faut la prendre comme une image...
Il ne m'était pas venu à l'esprit que sa tête ait pû rebondir !

Mais on a vraiment posé la question au boureau ????????!!!!

De quel couteau parles-tu ?
De l'opinel trouvé dans le coffre de sa voiture, je suppose.
Parce que si c'est du cran d'arrêt dont tu parles, tu sais que, lors du procès notamment, il a nié que ce couteau était le sien.

Il en a mis du temps, tu ne trouves pas?

Toi, tu connais tes affaires, tu sais ce que tu possèdes?

Et ben, lui, non!

Et n'oublions pas que ce couteau fut un élément très à charge contre lui, puisqu'il indiqua où il était caché.

Amitiés;

Le bourreau n'a pas déclaré cela mais à mon avis, c'était une image.

Hélas non, ce n'est pas une image, la tête tombe figurez vous, elle est projetée par la violence du choc. C'est Maître Fraticelli qui le dit pour l'avoir constaté de lui-même.

Quand on écrit un bouquin qui relate un fait divers et qui dénonce une éventuelle injustice sur fond de peine de mort, point n'est besoin d'y ajouter une métaphore.

J'ai toujours pensé que c'était une image mais effectivement le choc doit être assez violent.

Mais justement, ce n'est pas du tout une métaphore, la tête est tombée dans une bassine pleine de sciure et elle a rebondi sur les parois deux fois. C'est une réalité.

Vous y étiez, bien sûr!

Non la tête ne tombe pas dans la bassine. Elle reste effectivement dans les mains du "photographe". Tous les témoignages d'executeurs le confirment.
On peut écouter le témoignage de Fernand Meyssonnier, dernier bourreau d'Alger en allant sur:

http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=630

Je n'ai pas besoin d'y être, regardez la photo, elle parle non ?


Vous voyez où qu'il tient la tête le photographe ? Courageusement, il est en train de se tirer alors que la lame est en train de tomber. La photo est unique, on voit bien qu'il ne tient pas la tête. Simplement il la tire jusqu'à ce que la lunette soit refermée et après, il lache tout oui. Il tient à ses doigts.

La tête, il la ramasse par les cheveux dans la cuvette, une fois qu'elle est tombée.



Vous croyez que c'est une opération chirurgicale vous ? Mais non, on a ficelé Ranucci avec de la ficelle d'emballage, par avec des cordons de soie. Et on a poussé la nuque, c'est tout. Et sa tête on la lui a mis sous les couilles entre les jambes, tout simplement.

Exécuter des fellaghas sous l'onction de François Mitterrand, ministre de la justice coloniale, ça c'est un métier.

Vous avez déjà vu des tueurs honnêtes ? Surtout des tueurs légaux. Honnêtes ? Laissez-moi rire. Vous avez trouvé Mme Donadini honnête ? Elle n'ose même pas dire qu'elle a demandé la mort. Honnête ? Laissez-moi rire.

Je n'ai vu Me Fraticelli qu'une fois, dans "faites entrer l'accusé" et il raconte cela tout de même avec une certaine émotion et d'une manière qui me font penser qu'il n'y a pas de raisons de ne pas le croire. Il ne paraît pas du tout être le type qui cherche le sensationnel.
Quant aux exécutions, je ne m'y connais pas (encore une chance !! ) mais je pense qu'il vaut mieux retirer ses mains au moment où la lame tombe et se retirer tout simplement car le sang et tout le reste doit gicler dans tous les sens...(excusez-moi pour cette dernière phrase, qui est dite sans voyeurisme et sans rigolade, simplement par souci de réalisme)