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Avant la lecture de ce pamphlet, on ne pouvait s’empêcher d’une certaine
"affection" pour l’ancien président de la République française. On ne
pouvait oublier ni la loi sur l’avortement, ni le regroupement familial, ni
l’abaissement de la majorité à 18 ans, parmi quelques réformes
importantes de son trop long et interminable septennat (1974-1981). Mais
on avait oublié la peine de mort et l’affaire Ranucci. Au printemps dernier,
la presse hexagonale célèbre avec une certaine
ostentation le 30e
anniversaire de l’élection à la présidence de M. Valéry Giscard d’Estaing.
Le Monde 2 propose notamment à l’ancien chef d’Etat de commenter
quelques photos emblématiques de son passage à l’Elysée. Le
commentaire – trois erreurs en trois phrases – accompagnant la photo de
Christian Ranucci, l’un des condamnés à mort exécutés sous Giscard,
entraîne l’auteur du Pull-Over rouge à reprendre aussitôt sa plume
d’irréductible abolitionniste. La démonstration est alors implacable contre
celui qui prétendait avoir une «aversion profonde » envers la peine de
mort. On reste confondu par ce mélange de mauvaise foi et de prétention
qui semble avoir animé l’ancien président : durant la seule année 1977,
ce « pourfendeur » de la peine capitale gracia quatre condamnés et en
laissa guillotiner trois, tout en versant des larmes de crocodile. En
refermant cet acte d’accusation,notre nostalgie giscardienne est bien
entamée...