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Message non luPosté :19 mars 2007, 08:43 
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Webrider : Ce qui m'a paru intéressant dans cette interview, c'est qu'un an après les faits, Madame Mathon parlait tout à fait clairement de doutes... Par conséquent, le travail de GPerrault n'a fait que mettre sur la place publique ce que certains savaient déjà.

Danou : C’est là que je souhaiterais connaître la nature de ces 4 doutes dont Mme Mathon parlait dans cette interview.
Pourriez-vous me les indiquer brièvement ?
Malheureusement le passage retenu sur le site de l'INA est très bref... D'autre part il est peu probable que l'animateur du débat des "dossiers de l'écran", même dépassé par la volonté de Mme Mathon de s'exprimer, lui ait laissé le temps de détailler.


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Message non luPosté :19 mars 2007, 08:53 
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[...]

Malheureusement le passage retenu sur le site de l'INA est très bref... D'autre part il est peu probable que l'animateur du débat des "dossiers de l'écran", même dépassé par la volonté de Mme Mathon de s'exprimer, lui ait laissé le temps de détailler.
Oui, mais Mme Mathon fait quand même allusion à des enfants qui ont été importunés par un individu. Il me semble donc que quand elle parle de "4 doutes", elle parle des 4 PV où il est question d'un homme en pull over rouge.


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Message non luPosté :19 mars 2007, 10:15 
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[...]
Oui, mais Mme Mathon fait quand même allusion à des enfants qui ont été importunés par un individu. Il me semble donc que quand elle parle de "4 doutes", elle parle des 4 PV où il est question d'un homme en pull over rouge.
C'est une interprétation vraisemblable en effet.

Dans ce débat, madame Mathon apparait comme extrêmement volontaire et précise dans ses affirmations, pour défendre la réputation de son fils et son innocence. On peut penser ce que l'on veut de ses arguments, mais elle appuie sa conviction sur ce qu'elle connait de son fils et sur les relations qu'il avait avec son entourage.

Ce n'est visiblement pas sur ce thème que le présentateur souhaiterait qu'elle insiste.


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Message non luPosté :19 mars 2007, 14:42 
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Il suffit de comprendre ce qu'est l'humanité, et des sentiments suffisent souvent. Et on peut acquérir une conviction assez vite sur la sincérité d'une personne.

De même je vous dirai que j'ai compris que Dils était innocent en feuilletant dans une salle d'attente un vieux Paris-match où on voyait une photo de Dils près d'un gâteau sur lequel il y avait écrit quelque chose du genre : un ami c'est ce qu'il y a de plus important...

Ce n'est pas Heaulme qui pourrait écrire une phrase de ce genre, et quelqu'un qui a tué deux enfants à coup de pierre est incapable d'écrire une phrase pareille. Donc rien qu'à cette phrase, je savais qu'il était innocent.

Rien qu'en voyant Madame Mathon avec sa tranquille assurance, sa maladresse, on sait que l'administration judiciaire a déconné à pleins tubes. Mme Landru mère ne serait jamais venu à la télévision proclamer l'innnocence de son fils, impossible, elle n'aurait jamais expliqué qu'il l'aidait à porter les parc, les landaux et même ce qui n'était pas lourd quand les parents venaient reprendre leurs enfants.

C'est simple.

Et évidemment, quand on s'est plongé dans le dossier, on s'est aperçu de quoi ? Qu'il était merdique.

Je vous renvoie à d'autres extraits de l'INA, où l'on voit les parents de Patrick Henry. Ils n'ont pas du tout le même caractère et ils ne disent pas du tout cela, ni même ceux de Bontems, qui n'avait pas de sang sur les mains mais avait participé à la prise d'otages (une prison c'est violent).

Mme Mathon est complètement unique et son assurance dépasse tout, balaie tout. Donc cela m'a suffit oui pour dire ce soir là, sans connaître rien de cette affaire : putain qu'est-ce qu'ils ont dû déconner.

Et vous vous en rendez compte aussi, parce que le présentateur est incapable d'arrêter le flot de boue qui tout d'un coup se ddéverse sur le fonctionnement de la justice française. Il essaie bien le pauvre "on n'est pas là pour refaire l'enquête, ne nous parlez pas de l'innocence de votre fils, c'est un autre débat.. etc...) Je suis désolé, on voit la manip de la télévision et elle foire.

Je ne vous dirai pas ce que j'ai pensé quand j'ai vu le maire de Toulouse suer à grosses gouttes.

La télé a ceci de particulier qu'elle révèle ce qu'on voudrait cacher parce qu'elle est transparente dans son fonctionnement.
Je n'ai pas la science infuse, mais je trouve pour le moins hasardeux de juger les gens sur leur apparence. En d'autres cas, ça porte un nom d'ailleurs... Je pense néanmoins que personne ici n'a encore été jusque là.

L'exemple de Jacques Mesrine est intéressant. Voici un homme populaire, avec un sens de l'honneur et de l'amitié assez développé. Pourtant, il était capable du pire.

Autre exemple peut-être, Mme Simone Weber. Qu'elle fait paisble cette bonne mamie !!

Enfin, je vous renvoie vers une scène du (magnifique) film coréen "Memories of murder" :
On voit deux hommes en train de manger. Deux hommes assez jeunes, en pleine santé, et tous deux ont une mine d'enterrement. L'un envers l'autre, ils ont des regards de haine. La problématique est la suivante : l'un est un violeur, et l'autre est le frère de la victime, qui a rattrapé et amené lui-même aux autorités le criminel. Alors, lequel des deux est le violeur??? Impossible à déterminer.

_________________
Parce qu'ils n'ont pas été partisans, les jurés ne sont pas responsables de la débacle de 1976.


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Message non luPosté :20 mars 2007, 21:36 
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Citation :

Je n'ai pas la science infuse, mais je trouve pour le moins hasardeux de juger les gens sur leur apparence. En d'autres cas, ça porte un nom d'ailleurs... Je pense néanmoins que personne ici n'a encore été jusque là.
Il y a l'apparence et il y a la manière d'être. Ce sont deux choses différentes. C'est la manière d'être qui m'intéresse, pas l'apparence.
Citation :
L'exemple de Jacques Mesrine est intéressant. Voici un homme populaire, avec un sens de l'honneur et de l'amitié assez développé. Pourtant, il était capable du pire.
Populaire Mesrine ? Non. Très ambivalent la relation qu'on pouvait avoir avec Mesrine. Mesrine, cela ne vient pas du néant. Mesrine était quelqu'un d'hyper sensible qui avait connu la torure en Algérie. Il avait vu torturer, il avait peut-être torturé lui-même, et donc quand il est revenu il était complètement cassé.

Dans quelques années on fera des films sur les soldats perdu américains devenus fous au retour d'Irak. On pourrait de même raconter l'histoire de David Hotyat en sduggérant les atrocités qu'il a vu en Bosnie et qui expliquent ce qu'il est devenu le malheureux, il a pété un câble.

Est-ce que le pire c'est Mesrine ou bien la guerre d'Algérie ? Hotyat ou la guerre en Bosnie. C'est une question.

Vous soulignez que les gens peuvent être clivés. ON dit cela, ils sont clivés,et le problème c'est d'accéder à la partie noire, celle du clivage. Mesrine était sûrement quelqu'un de très bien et d'un autre côté, du côté clivé, un être complètement ravagé par le souvenir des tortures.

ON pourrait dire la même chose sur un autre plan d'Emile Louis qui vous raconte comment jeune adolescent il a assisté à la tonte des femmes à la libération, il y a pris du plaisir en même temps qu'il ressentait de la terreur, et ce clivage, il est incapable de le gérer comme un fantasme, il est obligé de passer à l'acte.

Remerciez bien vos parents de vous avoir fait naître dans un pays de cocagne, sans violence exacerbée.

Mais voyez, le clivage, pour qui est habitué, il se voit, il se reconnaît. Autrement dit un être clivé finit toujours d'une façon ou d'une autre par révéler son clivage. MAis il faut bien écouter pour trouver la partie délirante. Il y en a toujours une.

Citation :
Autre exemple peut-être, Mme Simone Weber. Qu'elle fait paisble cette bonne mamie !!
Aujourd'hui elle est en liberté et elle ne fait de mal à personne. A moins que vous ayez peur des mamies.

Voilà encore une enquête ratée sous l'égide d'un juge nul, le juge Thiel, nul de chez nul. Il ne comprend pas qu'il y a des complices, que le jeu de Mme Weber est plus compliqué qu'il ne veut bien l'imaginer, que ce n'est vraisemblablement pas elle qui a découpé le corps, mais si elle sait elle qui l'a découpé. Certes la bonne mamie est capable de choses terribles mais bien mieux que vous imaginez : elle est capable de conduire à faire faire. Ce qui est encore mieux.

Là encore, cette femme perd sa fille dans des circonstances tragique, d'où un clivage certain, une fusion avec la soeur, peut-être avec son fils. Enfin. Bon je ne développe pas.
Citation :
Enfin, je vous renvoie vers une scène du (magnifique) film coréen "Memories of murder" :
On voit deux hommes en train de manger. Deux hommes assez jeunes, en pleine santé, et tous deux ont une mine d'enterrement. L'un envers l'autre, ils ont des regards de haine. La problématique est la suivante : l'un est un violeur, et l'autre est le frère de la victime, qui a rattrapé et amené lui-même aux autorités le criminel. Alors, lequel des deux est le violeur??? Impossible à déterminer.
Je n'ai pas vu ce film, mais je l'aurais vu, je suis prêt à décortiquer les dialogues un à un comme je le faisais avec les étudiants en scénario sur les films d'Hitchcock pour vous apprendre comment on construit un personnage de psychopathe comme Mme Weber, comme Alègre, comme Heaulme etc...

Si le film est bon, dans le dialogue sont glissés les éléments du paradoxe qui font que l'on comprend malgré tout qui a tué. La victime ne s'exprime jamais comme l'agresseur. Mais effectivement c'est mystérieux, c'est difficile, c'est subtil.

Vous vous souvenez de Norman Bates dans Psycho : il regarde la jeune femme et il caresse un aigle empaillé (déjà mauvais signe)
et il lui dit : vous mangez comme un oiseau. Et les oiseaux j'aime bien parce que c'est particulièrmeent faible et que ça dévore. (en gros, dans mon souvenir)

Quel beau paradoxe.
Seuls les psychopathes parlent comme cela. Et ils ont un avantage sur nous :
comme ils ont dépassé la souffrance, ils sont capables de nous jauger avec une précision maniaque : Marion Crane effectivement est un oiseau fragile qui dévore.


Avant de se faire dévorer.

_________________
L'adn du sang se trouvant sur le pantalon bleu doit être analysé et comparé avec celui de Mme Mathon, c'est notre exigence pour connaître la vérité.


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Message non luPosté :21 mars 2007, 09:34 
Dieu sait si Patrick Henry présentait l'apparence du bon jeune homme propre sur lui ! Et pourtant ...

Je me souviens aussi avoir été stupéfaite la première fois où, après son arrestation, j'ai vu une photo de Klaus Barbie. Il avait la tête de tout le monde, avec un sourire doux et pensif tout à fait sympathique. Et sa belle-fille, une Française qui a longtemps ignoré le passé de son beau-père, est venue témoigner à la télévision que, bien que convaincue de et horrifiée par la culpabilité de son beau-père, elle était bien obligée de reconnaître qu'il avait toujours été un père, un beau-père et un grand-père absolument admirable (ce qui vaut bien l'exemple du gâteau de Patrick Dills cité par Gihel).

Le Dr. Petiot était persque considéré comme un saint par un très grand nombre de ses patients pauvres, qu'il soignait gratuitement, avec un dévouement, une abnégation et une gentillesse sans bornes.

Et si je me donnais la peine de chercher dans les annales criminelles, je suis bien certaine que je trouverais des pages et des pages d'exemples de ce genre.

Que les gens produisent sur nous une impression déterminée (positive ou négative et toujours subjective) est normal. Mais au nom du Ciel, qu'on n'en fasse pas la pierre de touche d'une conviction ou d'une théorie !
On peut tout au plus, si cette impression vient confirmer des faits avérés, conclure que notre impression instinctive était exacte (et s'accorder - c'est humain et il faut bien se faire plaisir de temps en temps - un satisfecit de perspicacité).

Quand à se baser, pour juger une personne, sur l'impression ou l'opinion que l'on peut avoir de la mère ou du père de la personne en question, cela n'a aucun sens. Là non plus, les exemples de parents admirables ayant engendré des monstres ou vice-versa ne manquent pas.

Je ne dis pas qu'il faille entièrement faire abstraction de l'impression produite par les parents d'un accusé, car elle peut être révélatrice de bien des éléments qui ont pu jouer un rôle (positif ou négatif) dans l'éducation de la personne incriminée.
De là à se forger une conviction sur quelqu'un à partir de l'impression qu'on peut avoir sur ses parents !


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Message non luPosté :21 mars 2007, 10:01 
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Dieu sait si Patrick Henry présentait l'apparence du bon jeune homme propre sur lui ! Et pourtant ...

Je me souviens aussi avoir été stupéfaite la première fois où, après son arrestation, j'ai vu une photo de Klaus Barbie. Il avait la tête de tout le monde, avec un sourire doux et pensif tout à fait sympathique. Et sa belle-fille, une Française qui a longtemps ignoré le passé de son beau-père, est venue témoigner à la télévision que, bien que convaincue de et horrifiée par la culpabilité de son beau-père, elle était bien obligée de reconnaître qu'il avait toujours été un père, un beau-père et un grand-père absolument admirable (ce qui vaut bien l'exemple du gâteau de Patrick Dills cité par Gihel).

Le Dr. Petiot était persque considéré comme un saint par un très grand nombre de ses patients pauvres, qu'il soignait gratuitement, avec un dévouement, une abnégation et une gentillesse sans bornes.

Et si je me donnais la peine de chercher dans les annales criminelles, je suis bien certaine que je trouverais des pages et des pages d'exemples de ce genre.
Je pense qu'on peut sans problème inclure Hitler dans cette énumération. Ses proches, ses secrétaires et sa "cour" du Berghof le prenaient pour un demi-dieu et il était décrit comme un être courtois. Ce n'est qu'après l'horreur que les oeillères sont tombées (et encore, pas chez tout le monde...).

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Message non luPosté :21 mars 2007, 11:08 
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[...]

Je pense qu'on peut sans problème inclure Hitler dans cette énumération. Ses proches, ses secrétaires et sa "cour" du Berghof le prenaient pour un demi-dieu et il était décrit comme un être courtois. Ce n'est qu'après l'horreur que les oeillères sont tombées (et encore, pas chez tout le monde...).
Son amour pour les enfants et pour les animaux était également légendaire.

Je ne pense pas, toutefois, que l'exemple d'Hitler soit pertinent. Outre le fait qu'il n'avait jamais fait mystère de ses intentions exterminatrices envers tous ceux qui ne lui convenaient pas (il suffisait de lire Mein Kampf. Mais ce gros pavé est tellement ennuyeux qu'on ne peut guère reprocher à la majorité des Allemands de ne pas l'avoir lu), ses gueulantes hystériques, même si elles ont malheureusement réussi à enthousiasmer la partie de la population la plus perméable aux appels à la haine, à la désignation de boucs émissaires, aux formules simplistes et aux solutions expéditives, dénotaient de toute évidence la démence qui habitait cet homme.
Point n'était besoin, pour y voir clair, de posséder un diplôme en psychologie. Il suffisait de regarder et d'entendre.
Je me souviens avoir retrouvé en Allemagne, dans le grenier d'une maison dont venaient d'hériter mes beaux-parents, une très vieille lettre jaunie écrite en gothique et datée de 1932, dans laquelle la grand-mère de mon mari, en réponse à une lettre d'une cousine qui disait avoir été séduite par un discours d'Hitler, écrivait : "Mais enfin, tu ne vois pas que cet homme est fou à lier !?!?! Puisse Dieu nous épargner ce fléau ! L'Allemagne y perdrait son âme".


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Message non luPosté :21 mars 2007, 12:07 
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Il aimait l'art egalement...bien qu'il n'ait pas réussi les beaux arts .
Certains aujourd'hui se sont même surpris à imaginer ce qu'aurait été la face du monde si Hitler n'avait pas été recalé à l'Ecole des Beaux Arts...
( cf l'ouvrage d'Eric Emmanuel Schmitt- la part de l'autre
http://www.eric-emmanuel-schmitt.com/fr ... oecat_id=2)

_________________
"ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort."
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Message non luPosté :21 mars 2007, 12:44 
Citation :
Il aimait l'art egalement...bien qu'il n'ait pas réussi les beaux arts .
Certains aujourd'hui se sont même surpris à imaginer ce qu'aurait été la face du monde si Hitler n'avait pas été recalé à l'Ecole des Beaux Arts...
( cf l'ouvrage d'Eric Emmanuel Schmitt- la part de l'autre
http://www.eric-emmanuel-schmitt.com/fr ... oecat_id=2)
J'ai lu ce livre de Schmitt. Intéressant. Pas invraisemblable ..

D'une manière générale, d'ailleurs, c'était un type qui avait une revanche à prendre à bien des niveaux (social, intellectuel, culturel, physique, probablement sexuel) et qui avait besoin de mépriser et de haïr pour se sentir moins minable.
Il haïssait de manière générale tout ce qu'il aurait bien voulu être et n'avait aucune chance de devenir (noble, beau, grand, musclé, élégant, sportif, cultivé, spirituel, entre autres) et / ou tout ce qui lui rappelait des souvenirs d'humiliation (la ville de Vienne, par exemple, où il avait été semi-clochard à une époque).
Les gens qui présentent ce profil ont toujours besoin d'un ou de boucs émissaires. Pourquoi avoir choisi les Juifs ? Rien dans sa biographie ne permet de l'expliquer vraiment. Mon avis personnel est qu'il reprenait tout bonnement à son compte, avec la démesure qui le caractérisait, l'antisémitisme exacerbé qui était (et est encore un peu) très présent en Autriche à cette époque (beaucoup plus qu'en Allemagne), essentiellement dans les milieux petits-bourgeois.


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Message non luPosté :21 mars 2007, 17:41 
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Populaire Mesrine ? Non. Très ambivalent la relation qu'on pouvait avoir avec Mesrine. Mesrine, cela ne vient pas du néant. Mesrine était quelqu'un d'hyper sensible qui avait connu la torure en Algérie. Il avait vu torturer, il avait peut-être torturé lui-même, et donc quand il est revenu il était complètement cassé.

Dans quelques années on fera des films sur les soldats perdu américains devenus fous au retour d'Irak. On pourrait de même raconter l'histoire de David Hotyat en sduggérant les atrocités qu'il a vu en Bosnie et qui expliquent ce qu'il est devenu le malheureux, il a pété un câble.

Est-ce que le pire c'est Mesrine ou bien la guerre d'Algérie ? Hotyat ou la guerre en Bosnie. C'est une question.

Vous soulignez que les gens peuvent être clivés. ON dit cela, ils sont clivés,et le problème c'est d'accéder à la partie noire, celle du clivage. Mesrine était sûrement quelqu'un de très bien et d'un autre côté, du côté clivé, un être complètement ravagé par le souvenir des tortures.

ON pourrait dire la même chose sur un autre plan d'Emile Louis qui vous raconte comment jeune adolescent il a assisté à la tonte des femmes à la libération, il y a pris du plaisir en même temps qu'il ressentait de la terreur, et ce clivage, il est incapable de le gérer comme un fantasme, il est obligé de passer à l'acte.

Remerciez bien vos parents de vous avoir fait naître dans un pays de cocagne, sans violence exacerbée.

Mais voyez, le clivage, pour qui est habitué, il se voit, il se reconnaît. Autrement dit un être clivé finit toujours d'une façon ou d'une autre par révéler son clivage. Mais il faut bien écouter pour trouver la partie délirante. Il y en a toujours une.
Mesrine avait acquis une popularité assez forte il faut le reconnaître. Les conditions de sa mort sont clairement mises en cause, alors que lui-même le souhaitait ainsi. Après qu'il ait subi la guerre d'Algérie n'est pas un argument. Dans ces confitions, 95% des français sont à enfermer. Sur une personne qui commet un crime, 100 ou 200 ont connu le même type d'émotions... et ne s'en sont toujours pas remis.

Quand à Emile Louis, c'est pire, si j'ose dire. Il se sert de son enfance pour essayer d'atténuer sa culpabilité. Rappelons-nous qu'il avait avoué alors qu'il pensait que ses crimes étaient prescrits. Bref, là encore, le passé douloureux est indépendant de la "fibre criminelle" d'Emile Louis.

Concernant ma jeunesse Gihel, vous ne savez rien de ce que je suis. Je me garderai donc de donner du crédit à votre affirmation.

Le passé est souvent mis en avant pour expliquer la potentialité criminelle d'un individu. Hors, elle n'excuse rien. Comme ceux qui s'excuse après avoir frapper leur femme, expliquant que leur père était comme ça et que ce n'est pas de leur faute. Ben voyons !!! On n'est jamais aussi malheureux que l'on se le dit, je n'ai pas de considération pour le passé d'un Mesrine ou d'un Louis.

Louis, comme Mesrine, comme Alfred Petit ou encore Guy Georges, ne mérite que l'indifférence générale. Rien ne peut justifier ce qu'ils ont fait. Rien ne peut justifier qu'en les regardant depuis leur plus tendre enfance, si ON s'était occupé d'eux, ils n'auraient pas commis ces crimes affreux. Ces hommes n'ont pas la moindre excuse, pas la moindre circonstances qui plaident en leur faveur. Ils ont commis des crimes en savant ce qu'ils faisaient... même si certains tentent de dire le contraire.

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Message non luPosté :21 mars 2007, 20:30 
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Le passé est souvent mis en avant pour expliquer la potentialité criminelle d'un individu. Hors, elle n'excuse rien. Comme ceux qui s'excuse après avoir frapper leur femme, expliquant que leur père était comme ça et que ce n'est pas de leur faute. Ben voyons !!! On n'est jamais aussi malheureux que l'on se le dit, je n'ai pas de considération pour le passé d'un Mesrine ou d'un Louis.

Louis, comme Mesrine, comme Alfred Petit ou encore Guy Georges, ne mérite que l'indifférence générale. Rien ne peut justifier ce qu'ils ont fait. Rien ne peut justifier qu'en les regardant depuis leur plus tendre enfance, si ON s'était occupé d'eux, ils n'auraient pas commis ces crimes affreux. Ces hommes n'ont pas la moindre excuse, pas la moindre circonstances qui plaident en leur faveur. Ils ont commis des crimes en savant ce qu'ils faisaient... même si certains tentent de dire le contraire.
enaughty :? eeh edoh hmm:
On est pas sorti de l'auberge sur le terrain de la prévention.

_________________
Argumenter avec les imbéciles, c'est comme jouer aux échecs avec un pigeon.
D'abord, le pigeon va renverser les pièces et chier sur l'échiquier.
Puis, il se pavanera comme s'il avait gagné la partie.


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Message non luPosté :22 mars 2007, 01:13 
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Citation :
Mesrine avait acquis une popularité assez forte il faut le reconnaître. Les conditions de sa mort sont clairement mises en cause, alors que lui-même le souhaitait ainsi. Après qu'il ait subi la guerre d'Algérie n'est pas un argument. Dans ces confitions, 95% des français sont à enfermer. Sur une personne qui commet un crime, 100 ou 200 ont connu le même type d'émotions... et ne s'en sont toujours pas remis.
Pour Mesrine, je n'ai pas du tout ce souvenir là, on l'appelait l'ennemi public n°1 et il ne ressemblait pas dans la tête des gens à Arsène Lupin, pas du tout. Il y avait un côté assez sanglant et déplaisant dans l'histoire et on s'en rendait compte.

Si vous voulez, dans sa façon de narguer les autorités, il pouvait amuser deux secondes, mais le sort qu'il a réservé au journaliste de minute n'a fait rire personne même les gens de gauche comme moi.

Vous interprétez bizarrement ce que je vous dis. Je n'ai jamais dit que n'importe qui placé dans des circonstances exceptionnelles du type de la guerre de Bosnie ou d'Algérie devient un assassin. Pas du tout. Vous croisez tous les jours dans les rues de Paris des anciens tortionnaires ou d'anciens militaires qui ont vu des choses pas très propres disons.

Au milieu des centaines de personnes vous allez en trouver un qui pête litteralement un câble et qui en devient fou, sans doute parce que d'une certaine façon il est plus fragile que les autres, et plus agressif aussi finalement. C'est ce qui se passe pour Hotyat, mais j'ai rencontré des soldats qui ont fait la guerre de Bosnie et qui sont revenus tout à fait sains d'esprit et cette expérience les a fortifié aussi.
Malheureusement on ne peut pas dire cela d'Hotyat.

Ceci dit, on peut reconstituer un cheminement affectif et relier la violence de Mesrine à l'Algérie, ce n'est pas un argument, c'est une cohérence, rien à voir.
Et cette cohérence ne justifie rien. Pour juger correctement, il faut comprendre. C'est ce qu'on peut reprocher aux jurés d'Aix, ils n'ont rien compris. Et ils ont tué un homme sans comprendre.

Quand on comprend on peut juger sans haine et sans crainte, et même sévèrement si vous le voulez. Juger est une chose et comprendre en est une autre. La seconde n'empêche pas du tout la première, c'est le contraire.

Citation :
Quand à Emile Louis, c'est pire, si j'ose dire. Il se sert de son enfance pour essayer d'atténuer sa culpabilité. Rappelons-nous qu'il avait avoué alors qu'il pensait que ses crimes étaient prescrits. Bref, là encore, le passé douloureux est indépendant de la "fibre criminelle" d'Emile Louis.
Je ne peux pas être d'accord avec vous. Il explique cette scène de la libération pas du tout pour se dédouaner, il ne se rend pas compte justement de ce qu'elle révèle des crimes qu'il a pu commettre après.

Le problème c'est qu'il explique que pour lui ce n'est pas douloureux, c'est humiliant et jouissif. Il en jouit du spectacle des femmes humiliées.

Et cela ce n'est pas bon signe pour la suite.

Son sadisme n'a pas de limite. C'est bien le problème.
Citation :
Concernant ma jeunesse Gihel, vous ne savez rien de ce que je suis. Je me garderai donc de donner du crédit à votre affirmation.
hihihi ben je suis dans le même cas...
Citation :
Le passé est souvent mis en avant pour expliquer la potentialité criminelle d'un individu. Hors, elle n'excuse rien. Comme ceux qui s'excuse après avoir frapper leur femme, expliquant que leur père était comme ça et que ce n'est pas de leur faute. Ben voyons !!! On n'est jamais aussi malheureux que l'on se le dit, je n'ai pas de considération pour le passé d'un Mesrine ou d'un Louis.
Vous n'avez pas remarqué que je n'en fais pas une atténuation du tout. Je n'excuse rien, pas plus que vous, mais si vous voulez avoir une idée de qui est l'homme au pull over rouge, il est intéressant de voir comment ces gens là fonctionnent.

Et ils ne fonctionnent pas comme vous et moi. Ils ont dépassé l'idée même de souffrance, ils souffrent c'est vrai mais cette souffrance se traduit par une agression intolérable.
Citation :
Louis, comme Mesrine, comme Alfred Petit ou encore Guy Georges, ne mérite que l'indifférence générale. Rien ne peut justifier ce qu'ils ont fait. Rien ne peut justifier qu'en les regardant depuis leur plus tendre enfance, si ON s'était occupé d'eux, ils n'auraient pas commis ces crimes affreux.
Ils vous fascinent quelque peu, sinon vous n'en parleriez pas, et vous ne viendriez pas sur ce site. Mais c'est une fascination naturelle et pourquoi pas intéressante. C'est une partie du fonctionnement humain qu'on ne peut pas ignorer.

Je suis persuadé que la mère d'Alègre qui l'emmène à 12 ans assister à ses ébats amoureux rétribués et sans doute plus ou moins sado-maso et le père qui le bat à coups de ceinturon, les deux additionnés, cela n'a pas dû tellement aider voyez-vous.
La mère adoptive qui traite Guy Georges comme un monstre parce qu'(il est noir et le fait qu'il change de nom à 4 ans cela n'a pas du tellement aider non plus.
Vous avez raison cela ne justifie rien. Mais imaginez un psychiatre un peu intelligent (on en trouve) qui remarque les discours délirants de ce genre de personnages et qui prévient : méfiez vous celui là il a des tendances à la psychose, il va agresser des gens.

Ben là vous sauvez des vies.

Donc essayer de comprendre le fonctionnement de ces gens là pour prévoir la connerie à venir, ce n'est pas inintéressant.
Citation :
Ces hommes n'ont pas la moindre excuse, pas la moindre circonstances qui plaident en leur faveur. Ils ont commis des crimes en savant ce qu'ils faisaient... même si certains tentent de dire le contraire.
Qu'est-ce qu'ils savent ? En tout cas, ils ignorent l'autre, sinon ils ne le tueraient pas. Pour tuer quelqu'un, il faut d'abord prétendre à soi-même qu'il n'existe pas.

Quand le psychopathe qui a tué Marie-Dolorès donnait ses coups de pierre puis ses coups de couteau, il était aspergé de sang et pourtant il était dans sa rage d'avoir été ignoré par elle. Et il ignorait cette petite fille. C'était pour lui un objet.

Vous imaginez la personnalité de ce genre d'individu ? Ils ne sont pas comme nous, ils ont dépassé l'idée même de souffrance. Ils sont prisonniers de leur impossibilité à fantasmer.

Et Danou a raison, ils sont charmants par ailleurs, mais si vous les écoutez bien, comme je vous l'ai dit, à un moment donné, vous allez vous apercevoir qu'ils délirent. Et ça c'est la faille. Leur faille, qui coupe leur corps en deux et qui les rend insensible.

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L'adn du sang se trouvant sur le pantalon bleu doit être analysé et comparé avec celui de Mme Mathon, c'est notre exigence pour connaître la vérité.


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Message non luPosté :22 mars 2007, 01:44 
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Enregistré le :09 janv. 2004, 20:17
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Citation :
Dieu sait si Patrick Henry présentait l'apparence du bon jeune homme propre sur lui ! Et pourtant ...

Je me souviens aussi avoir été stupéfaite la première fois où, après son arrestation, j'ai vu une photo de Klaus Barbie. Il avait la tête de tout le monde, avec un sourire doux et pensif tout à fait sympathique. Et sa belle-fille, une Française qui a longtemps ignoré le passé de son beau-père, est venue témoigner à la télévision que, bien que convaincue de et horrifiée par la culpabilité de son beau-père, elle était bien obligée de reconnaître qu'il avait toujours été un père, un beau-père et un grand-père absolument admirable (ce qui vaut bien l'exemple du gâteau de Patrick Dills cité par Gihel).

Le Dr. Petiot était persque considéré comme un saint par un très grand nombre de ses patients pauvres, qu'il soignait gratuitement, avec un dévouement, une abnégation et une gentillesse sans bornes.

Et si je me donnais la peine de chercher dans les annales criminelles, je suis bien certaine que je trouverais des pages et des pages d'exemples de ce genre.

Que les gens produisent sur nous une impression déterminée (positive ou négative et toujours subjective) est normal. Mais au nom du Ciel, qu'on n'en fasse pas la pierre de touche d'une conviction ou d'une théorie !
On peut tout au plus, si cette impression vient confirmer des faits avérés, conclure que notre impression instinctive était exacte (et s'accorder - c'est humain et il faut bien se faire plaisir de temps en temps - un satisfecit de perspicacité).

Quand à se baser, pour juger une personne, sur l'impression ou l'opinion que l'on peut avoir de la mère ou du père de la personne en question, cela n'a aucun sens. Là non plus, les exemples de parents admirables ayant engendré des monstres ou vice-versa ne manquent pas.

Je ne dis pas qu'il faille entièrement faire abstraction de l'impression produite par les parents d'un accusé, car elle peut être révélatrice de bien des éléments qui ont pu jouer un rôle (positif ou négatif) dans l'éducation de la personne incriminée.
De là à se forger une conviction sur quelqu'un à partir de l'impression qu'on peut avoir sur ses parents !
Vous cherchez des impressions, donc des idées reçues. Donc effectivement pour vous, rien ne peut apparaître.

Vous ne reconnaîtrez pas les psychopathes : si nous en croisions un vous me diriez, mais pourquoi vous me prévenez de me méfier, il est gentil ?

Les filles qui ont croisé Patrice Alègre le trouvaient très gentil, vraiment très gentil. Mais certaines ont û voir apparaître des choses bizarres et se dire : celui là, je ne le suis pas. Bien le leur en a pris. Elles sont toujours vivantes.

Et celle qui en a réchappé, elle explique vbien comment elle l'a affronté en le ramenant du bon côté de son clivage. Mais il faut être fort pour cela, ne pas se paniquer, ce n'est pas évident. Et on était admiratif de la façon dont elle prenait la chose.

Pourquoi vous me dites de me méfier de Norman Bates, il est tellement charmant, il propose de s'occuper de mes bagages... ? C'est sûr.

Tout cela parce que vous ne voyez pas le clivage. Les personnes dont vous nous entretenez sont clivées. Donc d'un côté elles paraissent absolument charmantes, d'un autre redoutable.

Mais il n'empêche Klaus Barbie ne pourra jamais écrire sur un gâteau la phrase de Patrick Dils et le comportement de Klaus Barbie n'a absolument pas la sincérité de celle de Patrick Dils ou celle de Christian Ranucci.

Dans notre cas, les psychopathes, ils sont plutôt de l'autre côté pour le coup. Ou alors ils picolent pour oublier l'enfer dans lequel ils ont été projeté.

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Message non luPosté :22 mars 2007, 08:18 
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Enregistré le :21 mai 2006, 22:13
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Citation :
Quand on comprend on peut juger sans haine et sans crainte, et même sévèrement si vous le voulez.
Si l'on comprend, comment ne pas en tenir compte en jugeant ?

C'est une façon de voir les choses intransigeante et impitoyable.

C'est incompatible avec une vision humaine de la justice.

Par ailleurs, une sévérité trop grande du jugement c'est quasiment l'assurance d'une mort certaine pour les victimes des déliquants sexuels.
Citation :
Vous avez raison cela ne justifie rien. Mais imaginez un psychiatre un peu intelligent (on en trouve) qui remarque les discours délirants de ce genre de personnages et qui prévient : méfiez vous celui là il a des tendances à la psychose, il va agresser des gens.

Ben là vous sauvez des vies.

Donc essayer de comprendre le fonctionnement de ces gens là pour prévoir la connerie à venir, ce n'est pas inintéressant.
... avec toutes les dérives possibles que cela comporte.

Désolé, mais là on nage en plein "Minority report".

Le gros problème c'est que la plupart du temps le discours délirant ne se révèle qu'à postériori.

_________________
Argumenter avec les imbéciles, c'est comme jouer aux échecs avec un pigeon.
D'abord, le pigeon va renverser les pièces et chier sur l'échiquier.
Puis, il se pavanera comme s'il avait gagné la partie.


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