Citation :
Pourtant dernierement j'ai regardé l'émission " faites entrer l'accusé " consacré a l'affaire de la tuerie D'auriol en 1981 ( je crois ).
Et là je me suis dit qu'avec une organisation telle que le SAC, qui gangrènait la police Marseillaise à l'époque, pourquoi pas ?
J’ai aussi regardé l’émission sur la tuerie d’Auriol et effectivement on peut se poser des questions sur la police marseillaise. C’était bien en 1981. Cela fait un délai peut-être important par rapport en 1974.
J’ai enregistré une autre émission sur les événements qui se sont passés à l’automne 1973 à Marseille. Il y eu une succession de crimes racistes qui sont tous, à l’exception d’un seul, restés impunis. Il a été dit au cours de l’émission que certains policiers, de tout grade, revenus d’Algérie, utilisaient des méthodes de là-bas. Le reporter n’a trouvé personne parmi la police marseillaise pour attesté de cela. C’est donc Lucien Aimé-Blanc(Il est arrivé à Marseille en 1976), qui a parlé de cela. Il a confirmé que certains policiers (il a parlé de commissaires) n’hésitaient pas à utiliser la torture (Il a parlé de « gégène »). S’en suivit le témoignage d’une personne suppliciée ainsi.
Plus grave,( raconté par Alex Panzani), comme pour les autres meurtres, la police ne trouvait aucune piste pour celui d’un jeune de seize ans, abattu à coups de revolver. La famille connaissait un gendarme qui a fait des recherches. Il a si bien cherché que l’assassin a été retrouvé.
C’était un policier. Il n’a pas été jugé. Emprisonné aux Baumettes, il a été trouvé mort dans sa cellule.
De tous ces assassinats, un seul a été jugé. Il s’agit de celui d’un jeune abattu par des colleurs d’affiche. Jugé devant la Cours d’Assises d’Aix en Provence, le meurtrier a été condamné à cinq ans de prison……..avec sursis.
Le reporter a retrouvé un des jurés de cette Cours d’Assises. Du moins un seul a accepté de parler. Le journaliste lui demandait, ce qu’il pensait de ce jugement. Le témoin s’est offusqué d’une sanction pareille. Le journaliste lui a fait remarqué qu’il avait fait parti du jury. Il ne croyait pas. Il ne se rappelait pas de cette affaire. Le journaliste lui a alors montré un document où son nom apparaissait en tant que juré de cette affaire. Il n’en revenait pas.
Ce que l'émission voulait montrer, c'est que rien n'a été fait, ni par la police , ni par la justice, pour que les auteurs de ces assassinats de l'automne 73 à Marseille, soient retrouvés
Dans cette émission on a pu voir aussi le commissaire Emile Gonzalves.
Qui est Emile Gonzalves ? C’est le commissaire qui a dirigé l’affaire Cartland.
C’est de ce commissaire que parle Jean-François Le Forsonney dans son livre quand il écrit :
Citation :
Il faut dire que le très malin commissaire Gonsalvez, chargé de l'enquête, professait qu'un bon flic sent monter l'aveu « comme un orgasme ».