Citation :
Je crois au contraire que, si Christian Ranucci avait voulu se débarrasser d'un "colis devenu encombrant", il ne se serait pas arrêté au bord de la route, mai aurait recherché un endroit plus isolé.
Dans ses aveux, Christian disait avoir senti une odeur de brûlé. "Le pneu qui frottait contre l'aile faisait un bruit d'enfer" et justifiait ainsi son arrêt en bordure de route.
Dans son récapitulatif, il précisait simplement: "la commotion due au choc de l'accrochage ne me permit pas de me rendre plus loin; en effet, lorsque, peu après, j'arrêtai ma 304, je tombai complètement dans les pommes..."
Peut-être y-a-t-il eu conjonction des deux. Le pneu, ça semble certain, puisqu'il a dû le changer, l'évanouissement, c'est possible aussi...
C'est vrai que si Ranucci se rend compte que la personne avec qui il a eu l'accident va le poursuivre ou qu'il se rend compte qu'on l'aurait vu avec une fillette (en supposant qu'elle y était), il aurait choisi un endroit bien plus discret pour s'en débarasser et ne se serait pas arrêté au bord d'une route aussi fréquentée...