Citation :
La réponse est donné par Buffet et Bontemps : ce dernier n'a jamais tué personne et il est tout de même passé à l'échafaud, donc pour CR avouer meurtre ou complicité, c'est quif quif bourrico : il sera tout de même coupé en deux, ou alors il passera le reste de sa vie en prison. Il joue donc la carte de l'innocence. Et c'est pas devant l'échafaud qu'il peut changer de tactique.
Relis toute la thèse d'antoroma (et autres thèses complicistes) et tu verras qu'on a répondu 50 fois à cet argument, toujours dans le même sens. Après, c'est comme à l'innocence ou à la culpabilité de Ranucci, on y croit ou on y croit pas
Je ne comprends pas la comparaison et encore moins la réponse qu'elle est sensée apporter.
Dans l'affaire de Clairvaux, la complicité de Bontems est évidente, même s'il n'a pas tué.
Je le vois difficilement affirmer que c'est Buffet qui l'a forcé ou qu'il s'est retrouvé par hasard dans l'infirmerie.
Ranucci n'est pas du tout dans la même situation.
Même si elle permet à certains de s'expliquer des points nébuleux de l'affaire, il n'y a aucun indice matériel qui permette d'affirmer qu'il y a eu complicité.
Supposons néanmoins qu'elle existe.
Ranucci n'est pas du tout dans l'obligation de dire qu'il a un complice.
Il peut jouer une autre carte de l'innocence bien plus probante en disant qu'il a vu une personne au moment de son arrêt sur la RN8bis et donner un minimum d'informations qui permettront aux enquêteurs de retrouver son complice sans qu'il se dénonce lui-même.
Là, il y a du concret.
Dans la carte de l'innocence que tu proposes, de quoi dispose Ranucci pour sa défense ?
Absolument rien.
Comment peut-il espérer s'en sortir en disant qu'il ne se souvient de rien ?
Et si c'est ça qu'il a tenté, le moins qu'on puisse dire c'est que ça n'a pas été très afficace.