Je ne suis ni médecin légiste, ni vétérinaire, ni même criminologue mais je vais quand même donner mon avis, en attendant celui d'un, ou plusieurs experts
Nous avons le témoignage des Aubert, j'en connais les
'limites', mais force est d'admettre qu'ils ont toujours parlé d'une fuite, quatre-à quatre, dans la colline. Cette fuite est corroborée par l'empreinte et la perte du sabot, et éventuellement par les griffures aux jambes.
Tout porte à croire que cette scène est le début du drame qui va se jouer un peu plus haut.
L'homme a donc plaquée la petite au sol, pris une pierre et a frappé, puis une deuxième.......
Ce n'est qu'après, combien de temps après.... qu'il lui a fallut terminer sa besogne.
Les boutonnières de 4 mm montrent que dans un premier temps le tueur a picoré le cou de sa victime, c'est sans doute à ce moment que la petite reprenant conscience a porté la main à son cou.
Citation :
-Trois coupures sur le dos de la main droite, à savoir une coupure de 10mm à la base de l'index, deux autres également longues de 10mm à la base du médius;
Les coupures au dos de la main font 10 mm, là aussi nous pouvons penser qu'elle ont été produites par le fil de la lame du couteau, introduit au moins trois fois dans les intervalles entre les doigts......, illusoire défense de l'enfant.
Les plaies au cou sont comptabilisées de façon précise, elles ont la forme de boutonnières, chaque coup a été donné méthodiquement ; la lame est ressortie puis enfoncé à côté..
Nous n'avons pas le cou lardé de coups de couteaux donnés rageusement.
La rage, la hargne pour la fuite dans la colline et les coups de pierres (pourquoi deux, sinon), perte de sang froid..... retrouvé pour l'achèvement à coups de couteau.......