Citation :
Maintenant il faut voir la vérité en face... Pourquoi s'est t-il taillé après l'accrochage.. Il faut arrêter de se faire croire que c'est par peur du malus de son assurance... Quand on est en règle on s'arrête point..! On pleure, on rale, on s'en veut, on s'excuse et souvent on est tellement groggy par ce coup du sort que l'on est absolument incapable de braquer ou contre-braquer comme dans un film et faire un mètre de plus... Puis après se planquer dans un trou pareil...? Il pouvait rester dans le chemin planqué mais se foutre dans un trou..
Pourquoi s'emballer si prestement dans la précipitation trop rapide ? Ranucci n'a plus aucun souci à se faire de la portée du jugement qu'on puisse lui faire maintenant. Comme la Justice n'est pas de la clairvoyance, elle a une méthode et des règles pour accuser les gens, même les plus pourris. Ces règles sont constamment mise en danger sous un prétexte mélangeant peur du hasard et totalitarisme moral, que l'on veut appeler sécurité alors que l'on met en danger le principe même de la coexistence pacifique.
Quel est le problème avec Ranucci ? N'y aurait-il pas de problèmes avec la vision et la pratique de la Justice de gens comme Alessandra, Di Marino, Viala, Collard, Bouladou, Bilger et tous ceux qui vont dans leur sillage ? Il fallait prouver les choses et non les décalquer et encore moins défendre les auteurs d'une telle supercherie.
Les Aubert ont menti, en brodant sur les faits, induits par le besoin de la Police de lier Ranucci aux faits par des preuves. C'était déjà clair au début, pour des gens comme Pottecher qui a assisté au procès, ça l'est encore plus aujourd'hui au vu des couches qu'ils y ont remis, aiguillonnés par quelques-uns des sus-cités. Cela n'a rien à voir avec si Ranucci a tué ou non cette fillette puisque les entourloupes apparaissent de partout dès que l'on se penche sur ce dossier. Comment voulez-vous accorder un degré de fiabilité, quel qu'il soit, a une source qui a émis ce canular de décalque du plan cadastral de la cité Sainte-Agnès ? Je trouve les sus-nommés très gonflés d'avancer aussi souvent qu'ils le font l'argument de la bonne foi de la Police, du moins dans cette affaire. Les motifs qu'un jeune bourré, lors de sa première virée à bord de son coupé pour minet, puisse avoir pour se comporter de cette manière si étrange ne pèsent pas grand-chose face à ceux de la clique antérieurement mentionnée. C'est bien pour cela que la révision se heurte toujours au même obstacle :
oui mais il était coupable, traduit pour l'opinion publique en
il faut d'abord démontrer l'innocence. C'est commode comme forteresse pour refuser d'avouer l'évidence : ce dossier est bourré de forfaitures.