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Message non luPosté :13 avr. 2005, 01:40 
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Parfois, on invente pour consolider ses théories :

Citant Gilles Perrault qui pose un problème, page 359 : "Gilles Perrault laisse entendre que si Christian Ranucci était attiré par les enfants, il aurait pu commettre ses méfaits à son domicile puisque sa mère en gardait tous les jours. Cet argument n'a aucune valeur. Chaque délinquant sexuel a son propre comportement. CR Craint sa mère et ne veut pas prendre le risque d'être repéré dans sa résidence, voire son immeuble."

Je suppose que Gérard Bouladou déduit que Christian craint sa mère du fait qu'elle l'a engueulé d'avoir conduit sans assurance.
La déduction est très forte. Rien dans sa correspondance ne laisse supposer qu'il craint sa mère et quand on voit la bonne femme, tout en douceur et en compassion, on a du mal à voir une mère macmiche là-dedans. Plutôt le contraire.

Suivant les besoins de l'accusation Madame Mathon est une mère poule, puis une mère qui gâte son fils, donc ne lui fait pas peur et lui pardonne tout (sauf de conduire sans assurance apparemment), puis une mère que l'on craint. Pour la cohérence de l'ouvrage, il faudrait savoir.

Comment peut-on être repéré dans son immeuble ou sa résidence quand on agresse des enfants dans un appartement ? Je ne vois pas et c'est bien le problème de ce genre d'affaires, on évite de se mettre dans lescages d'escalier ou sur les terrasses pour faire cela, ou alors c'est qu'on est très con.

En vérité, on sait que les pédophiles ne réfreignent leurs instincts que très difficilement, et le loup placé dans la bergerie eut tôt fait de s'en prendre aux gamins que Mme Mathon laissaient seuls avec Christian très souvent.

Ceci nous ramène à une incohérence de l'accusation qui ne veut jamais choisir, et pas plus Gérard Bouladou que les autres. De deux choses l'une, où Christian Ranucci est un pédophile et donc il enlève Marie Dolorès avec de mauvaises intentions et dans un but précis, ce qui correspond d'ailleurs aux constatations. Ou alors il enlève Marie Do pour aller se promener et dans ce cas là, pourquoi chercher chez lui un comportement de pédophile ou de pervers en exhibant un prétendu fouet ou de prétendus comportements qu'on ne retrouve pas dans les faits ?


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Message non luPosté :13 avr. 2005, 12:38 
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GIHEL, il est évident que je ne vais pas répondre à toutes les inepsies que vous écrivez sur mon livre. Vous nous avez prouvé que votre niveau de compréhension était nul en ce qui concerne la fiche de scellé. Tout le reste est de la même veine.
Alors continuez à déformer tout ce que j'ai écrit, supposez, supposez, comme vous dites : je ne crois pas qu'il en restera quelque chose.


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Message non luPosté :13 avr. 2005, 15:14 
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Bonjour Gérard,

Serait il possible de répondre au sujet de cette (foutue ;o) 304 garée à Nice ?
Celà doit faire une semaine que j'ai lancé le sujet, j'ai attendu puis reposé la même question déjà 10 fois...
Alors, faut il vous supplier ou alors ce point vous gêne t il réellement ? C'est également bizarre qu'André, qui était un fervent partisan de votre théorie de la "304 collée au mur" (on va l'appeler comme ca) ne réagisse pas plus. Pour lui, à la simple vue de la photo, c'était limpide, clair comme de l'eau de roche, ca expliquait tout..
On voit où mène ces raisonnement trop rapides, un pauvre forumiste pose une question anodine et la belle théorie s'effondre... en tout cas, c'est comme ca que je le percois puisque vous ne répondez rien et qui ne dit mot consent ?


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Message non luPosté :13 avr. 2005, 16:21 
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C'est que le problème se pose d'une manière encore plus aigüe que vous ne l'imaginez parce que la voiture que l'on photographie ainsi. Il faut d'abord se demander de quand date la photographie.

Elle date du 5 au soir. À ce moment, il est sûr que la porte est bloquée puisque c'est ainsi que les policiers vont la découvrir deux heures après.

Depuis quand est-elle garée à cet endroit ? Depuis le 5 au soir puisque Christian Ranucci utilisait sa voiture pour aller travailler. Donc il a garé sa voiture à cet endroit à 18h. Il est arrêté tout de suite après et le journaliste vient vers 20h, 21h sans doute. Les policiers la prendront vers 22h.

Donc de toute façon, quand Ranucci la gare, la porte est déjà bloquée. Sinon pourquoi dire qu'elle a été bloquée après l'accident (au point même d'imaginer qu'elle l'était avant l'accident...) ?

Le commentaire qui est fait sur cette photo suggère en fait que la portière s'est bloquée le 5 entre 18h et 21h, puisque l'on suppose que Ranucci l'a garé en sortant du bon côté, celui du conducteur.

Pourquoi le 5 ? Pourquoi précisément entre 18h et 21h... On ne sait pas. Pour être sûr il faudrait reprendre une autre 304, simuler le même accident avec différentes vitesses et voir si un ressort ne se bloque pas et quand. Autrement dit c'est impossible de conclure.

Donc on ne peut pas utiliser cette photo pour dire que la portière n'était pas bloquée après l'accident. On n'en sait rien à la limite. On peut supposer sans se tromper qu'elle s'est bloquée du fait même de l'accident, c'est le plus raisonnable. Imaginer qu'un ressort ou une pièce quelconque s'est bloquée après, c'est toujours possible mais plus difficile.

Mais le livre de Gérard B paraît un peu trop tôt, il aurait fallu passer tous les arguments au peigne, comme on le fait ici.


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Message non luPosté :13 avr. 2005, 16:56 
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Enregistré le :23 oct. 2003, 09:39
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Effectivement, mais pr éviter de faire ces reconstitutions d'accident de la 304 (à mon avis impossibles d'ailleurs, cbien faudrait il simuler d'accidents pr tomber sur "le" cas qui reproduit fidèlement la réalité ? On ne connait pas assez de données, vitesses des véhicules, angles, etc), pr simuler le comportement de la portière et de son éventuel blocage, il suffit de se poser cette question : qu'on fait les policiers en trouvant la portière bloquée ?
A mon avis, ils sont passés par la portière droite passager sans déplacer la voiture. Gérard Bouladou a enquèté et cherché à prouver que la portière ne s'était bloquée qu'à Nice, comment aurait il pu laissé passer le fait que les policiers aient rencontré des difficultés à monter ds la 304, qu'ils aient été obligés de la déplacer pr pénétrer à l'intérieur car trop proche du mur ? S'il n'a jamais entendu parler de ces difficultés, c'est pr la simple raison que les policiers n'en ont pas eues ! Ils sont rentrés côté passager qd ils se sont apercus que la portière gauche était bloquée. Et que la photo est incorrectement analysée.
Ce qui permet de conclure que Ranucci a très bien pu faire de même, contrairement à ce qu'affirme Gérard Bouladou.

Encore une fois, quand on émet des hypothèses, si celle ci n'est pas le reflet de la vérité, elle finit pratiquement à tout coup par se heurter à une incohérence. L'idée de Gérard Bouladou était loin d'être sotte, c'est vrai que sur la photo, on peut penser qu'il a raison, que le mur empêcherait qq'un de sortir de ce coté. Mais il a oublié de se dire : si on ne peut sortir par là, on ne peut pas plus y rentrer. Là est l'incohérence.

Bon, bien entendu, Gérard Bouladou tarde sans doute à répondre parce qu'il est parti réinterroger les flics qui étaient ds le garage ce jour là, et qu'éventuellement, l'un d'entre eux va lui répondre "effectivement, je crois bien me souvenir qu'on avait cogité pr rentrer ds cette 304, c'était bloqué à droite et à gauche... j'avais oublié mais maintenant que vous me le dites !". Un coup de théatre de ce genre ne m'étonnerait pas du tout ! Mais ne me convaincrait pas plus, aurait fallu qu'il l'apprenne en même temps qu'il écrivait son livre, là ca aurait eu du poids, et sa théorie s'en serait trouvé renforcée voire même complètement validée.

Comme le dit Gérard Bouladou : "la mémoire revient quand on la sollicite".. ben voyons.


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Message non luPosté :13 avr. 2005, 17:13 
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Et cela ne résoudrait pas le problème de savoir quand la portière se bloque puisque rien n'empêche Christian Ranucci d'aller à son travail avec la portière bloquée. Donc Ranucci lui-même a dû sortir par ladite portière quand il a garé la voiture. Et il était 18h le 5. A 22h la portière est bloquée, sinon les policiers auraient signalé le contraire.

L'avantage du forum, c'est que par la discussion multiple on avance beaucoup et les contradicteurs font avancer. Si on refuse la contradiction, on ne peut plus rien faire. C'est le problème du bouquin, il ne faut l'écrire que lorsque l'on estime que l'on est allé au bout de sa démarche.


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Message non luPosté :13 avr. 2005, 17:36 
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Effectivement, ca ne répond pas à la question du "quand" mais ca empêche Gérard Bouladou de conclure et de dire que ce "quand", c'est à Nice en rentrant de sa balade.
Le plus plausible étant que c'est au moment du choc, bien entendu, mais la certitude, on ne l'aura jamais sur ce point..

En attendant, on a quand même ca ds les aveux : "Je précise que la porte côté conducteur de ma voiture est bloquée, ce qui m'a obligé à monter moi-même par le côté passager. Je me trompe, la porte n'était pas bloquée à ce moment-là, je suis monté par le côté gauche. C'est seulement après l'accident que la portière gauche a été bloquée."

Donc, dans l'hypothèse où la portière se serait bloquée à Nice après que Ranucci soit descendu par le coté conducteur, comment se pourrait il que Ranucci ait l'idée même que sa portière soit bloquée..
Il situe lui même ce blocage comme consécutif à l'accident et les policiers ne trouvent rien à redire à celà puisqu'à ce moment, ils ont pas capté le souci que ca va créer, à savoir contredire le témoignage Aubert disant qu'ils l'ont vu descendre coté conducteur...
Encore une fois, en travestisant la vérité, même de peu, on crée des incohérences.


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Message non luPosté :13 avr. 2005, 23:53 
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Citation :
Quand j'explique simplement pourquoi la date qui est portée en haut de la fiche de scellé correspond à ce qui est écrit juste dessous, c'est à dire la découverte du corps de M- Dolorès RAMBLA, quand je propose à toute personne du forum de lui envoyer par email la page du manuel de l'OPJ de l'époque qui explique la même chose que moi et que je vois que personne ne me la demande (ce qui veut dire que personne ne veut connaitre la vérité)
Quand je vois qu'à la suite de ça GIHEL remet ça sur la fiche de scellé, je dis que c'est une inepsie et c'en est une.
Si personne ne veut entendre la vérité, c'est que je me trompe en venant sur ce forum. Si c'est le forum des gens qui ne veulent entendre seulement que CR est innocent, alors il faut l'intituler "Ranucci innocent à tout prix- toute personne qui prouve le contraire est priée d'aller voir ailleurs"
Je remets cela parce qu'il n'y a pas que la fiche de scellé qui pose problème. La fiche de scellé seule, je ne dirais rien, mais il y a le reste. Et vous finissez par admettre que ce sont des erreurs dans l'enquête. Mais une erreur cela se paie. Et trente ans après, ces erreurs sont difficilement rattrapables. Comme disait l'avocat général lors du troisième procès Dils à la juge d'instruction : en ne respectant pas le code de procédure pénale, vous avez fait une blessure, et il y a des blessures qui laissent infirmes. En rajoutant des mentions sur les PV, on commet une blessure qui prête le flanc à toutes les interprétations. Pourquoi avoir procédé de la sorte ? C'est si simple de faire signer des rajouts quand on garde la personne sous la main...
Ranucci a sûrement fait une erreur, il l'a payé de sa vie, les enquêteurs ont fait quelques erreurs, ils le paient par ce fait qu'on remet en cause leurs conclusions.
Je ne vois rien que de très normal.

En plus trente après, quelle conséquence cela peut-il avoir ? Tous les juges ont prêté serment à Pétain, sauf un, le président Didier. L'administration judiciaire continue à fonctionner, parce qu'elle est indispensable, et parce que ce qu'on a fait à tel ou tel moment, cela passe.

Je veux bien connaître la vérité, à condition qu'on prenne en compte tous les éléments, pas en faisant un tri.


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Message non luPosté :14 avr. 2005, 00:03 
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Mais je veux revenir sur le témoignage de Christian Chardon, journaliste à Détective au moment des faits, qui conduit la voiture de Ranucci lorsque les policiers la rende à Mme Mathon.

Christian Chardon dit que lorsque Christian Ranucci a été interrogé, ils étaient dans le couloir et que Ranucci était dans la pièce à côté, et qu'ils entendaient. Un peu ce que dira Alex Panzani.
Christian Ranucci dit lui qu'on l'a amené dans une seconde pièce, plus petite, ou quelque chose comme cela.

Mais tout de même, j'ai du mal à imaginer que les policiers, dans une enquête de cette importance, vont convoquer la presse, et laisser les journalistes écouter aux portes. Dont forcément, on a tendance à croire Christian Ranucci parce qu'il est difficile d'imaginer qu'on l'a interrogé au vu et au su de tout le monde en espérant qu'on entendrait ses dénégations dans le couloir.
Les journalistes n'étaient pas loin c'est vrai, mais il est difficile d'imaginer qu'ils pouvaient savoir ou deviner ce qui se passait derrière la porte.

Il n'y a que le juge Lambert pour faire entrer les journalistes dans son cabinet et leur proposer les dernières nouvelles de l'instruction. Je crois que depuis, vu le résultat, on a évité de rééditer ce genre d'exploit.


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Message non luPosté :14 avr. 2005, 01:35 
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Christian Chardon apporte aussi quelque chose de nouveau, à savoir que selon lui, c'est Mme Mathon qui a demandé qu'on lui restitue le véhicule le 7. Ses raisons : elle ne connaît pas Marseille, elle n'a pas de voiture et elle souhaite qu'on la conduise. Donc elle aurait fait un courrier et elle aurait téléphoné pour qu'on lui restitue la voiture et qu'on la confie justement à Christian Chardon.

Ce qui m'étonne beaucoup, c'est que Chardon puisse penser qu'on va lui donner, étant pris en compte le rôle que joue cette voiture dans l'enquête qu'il ne peut pas ignorer. Sachant par exemple que l'on va faire des reconstitutions comme il est recommandé dans toute enquête criminelle. Mais bon, une bizarrerie de plus...

Alors c'est intéressant parce que si l'on ne trouve pas grand chose à comparer avec la version de Perrault, qui se résume à une seule phrase p 105 : le coupé, ramené dans la Cour de l'évêché est restitué à Mme Mathon. Ni même dans celui de Mme Mathon qui n'en garde pas véritablement un grand souvenir,

C'est dans le texte de Mathieu Fratacci que l'on trouve une autre version que raconte Paul-Claude Innocenzi : "Il devait être 16 h. Nous étions une vingtaine de journa¬listes à piétiner dans les couloirs de l'Évêché, non loin du bureau du commissaire Alessandra, responsable de l'en¬quête. Nous attendions les nouvelles en échangeant des impressions. Dans notre métier, il faut savoir être patient, attentif et curieux, curieux de tout.
À un moment, j'ai vu le commissaire Alessandra, entouré de deux ou trois inspecteurs, discuter dans le couloir avec une petite femme d'aspect très anonyme, que je ne connaissais pas. Je sentis cependant - intuition journalistique ? - qu'elle avait quelque chose à voir avec l'affaire.
J'étais sur le point de me renseigner auprès de quelque flic ami, lorsqu'un petit événement me donna la réponse : c'était Mme Mathon-Ranucci. Un inspecteur arrivait, en effet, un trousseau de clés de voiture à la main, et s'adressait au commissaire Alessandra :
« L'anthropométrie a fait son boulot, monsieur, il faut dégager la voiture. Elle occupe une place au parking. » Alessandra prit le trousseau de clés, et le tendit à Mme Mathon-Ranucci en lui disant:
« Madame, la Peugeot de votre fils, nous vous la restituons. Voulez-vous l'enlever ? »
Mme Mathon répondit, un peu affolée :
« Je ne peux pas, monsieur. Je ne sais pas conduire. »
C'est alors, qu'ayant adressé un clin d'œil complice au commissaire Alessandra, et ayant compris qu'il ne me mettrait pas de bâtons dans les roues, je me proposai: « Je sais conduire, moi, madame. Si vous le voulez bien, je peux dégager la voiture pour vous. Plus tard, un parent ou un ami pourront venir la prendre en charge dans le garage où nous la conduirons.
»

Les deux versions ne concordent pas du tout.


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Message non luPosté :14 avr. 2005, 01:44 
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Et ensuite, dans son témoignage, Paul-Claude Innocenzi parle bien de Roger Arduin qui l'accompagne chez Pollak, puis chez Lombard avec Mme Mathon, mais il ne parle pas de Christian Chardon.

Donc il y a un problème. A quel moment Christian Chardon est effectivement intervenu ? Pourquoi Innocenzi l'ignore ?

Toutes questions qu'il faudrait creuser.


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Message non luPosté :14 avr. 2005, 01:53 
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Je passe sur les contradictions qui existent entre ce que disent Chardon et Innocenzi sur la façon dont Maître Pollak est devenu avocat de la partie civile, chacun s'en attribuant la paternité.

J'ai gardé le plus beau pour la fin, à savoir ce que Chardon raconte de la découverte du corps et du couteau.

C'est extraordinaire parce que là on se dit, soit Christian Chardon raconte n'importe quoi, soit il est en train de confirmer ce que je pense. Le seul drame, c'est que nous n'avons finalement aucun moyen de choisir laquelle des versions est la bonne. Le seul regret, c'est que Gérard B n'ait pas cuisiné un peu plus Chardon pour qu'il veuille bien expliciter les incohérences qu'il est en train de sortir.

Je cite le chef d'oeuvre p 300 : "Gérard Bouladou : Et la reconstitution ?
CC : ce n'est pas la reconstitution qui m'a le plus marqué mais c'est les méthodes de découverte du corps et du couteau. Parce que Ranucci explique où il a enfoui le couteau. Comme les gendarmes sont des gens méthodiques, ils vont ratisser, je me souviens parfaitement du déploiement des gendarmes tous les 50 cm ou tous les mètres. Ils remontent à la surface et finalement, ils vont trouver le couteau, sans surprise, à un mètre près de l'endroit où Ranucci avait dit qu'il était enfoui.
"

Avez-vous compris ?


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Message non luPosté :14 avr. 2005, 02:14 
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La scène que décrit Chardon en parlant de "découverte du couteau" par des moyens "méthodiques", quand se déroule-t-elle ?

Le 6 au soir.

Où se trouve M. Chardon à ce qu'il dit dans l'interview à ce moment précis ?

Avec Paul-Claude Innocenzi et Roger Arduin en train d'aller chez Pollak en compagnie de Mme Mathon, puis chez Lombard, dont on ne sait qui a eu l'idée d'aller : Perrault dit que c'est Arduin, Innocenzi est moins précis, Chardon dit que c'est Innocenzi. Mais Chardon ne parle jamais d'Arduin alors qu'Arduin dit qu'il était avec Innocenzi.
Allez vous y retrouver entre tout cela.

Donc il ne peut pas avoir assisté à la découverte du couteau sur les indications de Ranucci. Il ment à un moment ou à un autre. Soit il est à Peypin, soit il est à Marseille. Il ne peut pas être aux deux endroits en même temps.

Et la scène qu'il décrit, ce n'est pas la scène de découverte du couteau, c'est la battue du 5. La battue du 5, il pouvait y être, c'est certain. Une rangée de gendarmes placée tout au long de la route qui vont remonter dans les broussailes et trouver une empreinte de pas, un sabot à lanière, puis enfin le corps de l'enfant.

Alors ce curieux mélange, je devrais dire ce curieux brouet, confond la découverte du corps, dont il dit qu'il y a assisté, et la découverte du couteau qu'il ne peut pas avoir vécu si l'on en croit ce qu'il dit par ailleurs : il était à Marseille.

C'est dire la fragilité des témoignages 30 ans après, ici c'est carrément de la brasse coulée.

Et je vais dire que si j'allais jusqu'au bout, M. Chardon nous explique donc que le couteau a été trouvé le même jour que la découverte du corps, le 5 juin, lors de la battue, tandis que Ranucci n'est pas encore arrêté, donc en tous cas pas sur ses indications, si c'est le 5. Cependant, je me garderai de le faire parce que tout est trop contradictoire et que la découverte du couteau a lieu à 1km 700 de la découverte du corps. Même le 5, il faudrait déjà déterminer où Chardon se trouvait : soit au bord de la route, près des lieux de découverte du corps, soit près de l'entréée du tunnel, mais je n'ai pas vu qu'on y a fait des battues et il ne parle pas du tout de la poele à frire.
Quand Gérard Bouladou l'interroge sur la reconstitution, on se dit que cela risque de dépoter pas mal, parce que s'il a des souvenirs aussi précis que ceux qui concernent la découverte du couteau à laquelle il n'a pas pu normalement assister, on se dit qu'il vaut mieux se passer de ce genre de souvenirs à l'emporte pièce. On passera plus de temps à essayer de démêler le vrai du faux qu'autre chose.

Ainsi donc c'est dommage de s'en tenir à Chardon, même si ce qu'il dit est fort intéressant, il y a des choses qu'il faudrait recouper extrêmement sérieusement.


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Message non luPosté :14 avr. 2005, 07:09 
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Sébastien, je ne refuse pas de vous répondre mais je suis très occupé en ce moment et il serait long de vous décrire tout ce que j'ai réuni sur cette portière. Je vai squand même essayer.
- il existe une autre photo de la voiture dans le box que tout le monde peut se procurer à Nice Matin mais il y'a madame Mathon sur cette photo et je n'ai pas voulu la mettre dans mon livre. Cetet femme a trop souffert et je ne veux pas me servir d'elle pour démontrer quoi que ce soit.
On voit sur cette photographie l'ombre des cheveux de Mme MATHON contre le mur de droite. De la façon dont le photographe est placé et en fonction de la position de Mme MATHON par rapport à la voiture, on voit bien que la voiture est collée contre le mur.

J'ai recherché Ernest OTT et le policier qui a pris la voiture dans le box le 10 juin au matin (FERRER). Je vous passe sur les recherches que j'ai effectuées à Nice auprès des policiers qui ont été longues et n'ont rien donné. J'ai donc envoyé une lettre à chacun d'eux par l'intermédiaire de la ciasse de retraite de la policE;

FERRER m'a rappelé d'Espagne où il vit actuellement. Il m'a confirmé qu'il était bien allé chercher la voiture le lundi matin et non pas le dimanche. Autant qu'il se souvienne, la portière gauche n'était pas bloquée.

OTT ne m'a pas répondu et il est possible qu'il soit décédé selon certaines rumeur. Je continue à le chercher ou du moins à essayer de retrouver sa famille.

ARDUIN m'a dit que selon lui, la portière n'était pas bloquée car il se souviendrait s'il avait fallu faire la gymnastique de passer par la portière de droite. Je l'ai enregistré quand il disait ça. Et devant les journalistes de TF1, il a dit qu'elle était bloquée ! Je peux faire écouter à n'importe qui l'enregistrement où il me dit qu'elle ne l'est pas.

M. ALESSANDRA ne se souvient pas que OTT ait été obligé de monter par la droite mais il ne se souvient plus bien.

Gilbert CASTIES qui a pris les photographies de Nice Matin est décédé.
Le journal n'a pas gardé les bobines des photographies qu'il a prises dans le box. Je voulais les voir pour vérifier si comme le dit Leonetti, le rédacteur des articles, Mme MATHON leur avait ouvert "les portières". Cela devait se voir sur une des photos.
J'ai retrouvé la femme de CASTIES mais elle n'a conservé aucunes photographies prises par son mari.

Je continue cependant mes recherches. La sortie de mon llivre m'a permis d'avoir d'autres contact avec Nice Matin et je vais essayer de retrouver ces photos si elles existent encore.

Si RANUCCI reconnait que la portière était coincée après l'accident, alors qu'elle ne l'était pas, j'explique le processus psychologique qui le permet dans mon livre et je l'ai déjà expliqué dans le forum.

P.S GIHEL qui ne se fatigue pas beaucoup à enquêter mais se contente de tout critiquer me reproche de ne pas avoir interrogé Mme THORAKDJIAN la greffière de DI MARINO. Je ne l'ai pas retrouvée malgré de nombreuses recherches.
Alors je compte sur GIHEL qui sait tout pour me donner son adresse.


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Message non luPosté :14 avr. 2005, 09:49 
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Enregistré le :09 janv. 2004, 20:17
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En fait dans une enquête, il y a deux temps. Le temps où on va chercher des témoignages et vérifier les éléments qu'on peut, parce que, trente ans après, il est évident que certains auront disparu, se seront transformés et que les témoignages seront vraiment fragiles, j'en fais la preuve avec Chardon il me semble.

Je l'avoue, je n'ai pas le temps ni l'argent de faire de telles recherches. Mais le deuxième travail, oui, cela je peux commencer à le faire puisque vous nous donnez des éléments. Il s'agit de remettre les choses dans leur contexte, de recouper toutes les informations que vous avez entre elles pour vérifier si elles tiennent ou pas et raisonner dessus pour examiner si elles sont cohérentes ou non et conclure.

Je prétends qu'effectivement, ce deuxième travail n'est pas bien fait.

Chardon par exemple dit des choses incompatibles, totalement incompatibles et nous n'avons dans le livre aucune discussion à ce propos. C'est commage c'est tout. C'est sûr que j'aurais été l'interroger une deuxième fois : attendez de quoi nous parlez vous ? De la découverte du corps ou du couteau, parce que le corps c'est le 5 et la découverte du couteau c'est le 6, et le 6 vous me dites en même tems que vous êtes avec Arduin et Innocenzi. Essayez de vous souvenir un peu mieux....


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