Enregistré le :23 nov. 2007, 12:37 Messages :3542 Localisation :Saint-Claude JURA (39)
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Citation : Bonsoir et merci à "toustes" pour vos msg de bienvenue.
Je passe énormément de temps à vous lire depuis plusieurs jours. Vous m'avez appris des choses que j'ignorais n'étant déjà pas dans la région et pas toujours à l'écoute des derniers éléments trouvés ou contreversés ...
Vous avez fait les uns(es) et les autres un remarquable travail d'enquêteurs voire pour les personnes étant géographiquement éloignées, fait preuve d'un esprit d'analyse très pointu . Je pense, après lecture de beaucoup de vos posts, qu'il serait bon de créer un nouveau fil, (compte tenu de tous les éléments trouvés par vos soins) intitulé "ENQUETE, INSTRUCTION A DECHARGE", puisque dans cette affaire tout a été mené à charge jusqu'aux fins que l'on connait.
Qu'en pensez-vous ?
Suite à mes lectures et vos avis éclairés, je vais tenter de vous donner ma version.
Je pars du postulat suivant : RAVISSEUR = MEURTRIER = POR (puisque personne ne reconnait CR surtout avec les hublots qu'il portait)
Dimanche 2/6/74 : CR est à Marseille (c'est sûr) dans le but d'aller voir son père à Allauch, admettons-le. Dans sa pérégrination marseillaise, il a un accident avec le toutou et Moussy lui donne ses coordonnées. Ensuite, il se "pète la ruche" une bonne partie de la soirée, du moins il a beaucoup picolé. Il dort ou pas dans sa voiture et le lendemain matin, il passe faire un coucou à papa à Allauch. De là, il reprend la route (RN8BIS) fin de matinée quand il se sent un peu plus frais pour rejoindre à partir d'Aix (excusez si je raconte des âneries, je pense que l'autoroute ne devait pas exister à cette période, merci de confirmer ou pas), la route de Nice tranquilou. Il est encore vaseux notre CR et ne fait pas vraiment attention au STOP ==> accident Martinez (qui confirme qu'il allait vers la gauche donc vers Aix), demi-tour vers Marseille, puis arrêt sur le bord de la route (là où se trouve la voiture à la reconstit, sur déclarations des Aubert, là où c'est rocheux cf : photos), panique, il grimpe dans les fourrés, n'étant pas con, il attend un moment pour voir si "l'accidenté" a pu le suivre, mais non, on sait que c'est Aubert (nous mais pas lui ) qui doit avoir obligatoirement a relevé son numéro d'immatriculation ...(admettons que c'est ce que pense CR suivant toute logique). Il reste donc planqué dans ses ronces, ce qui expliquerait les marques sur ses mains. Comme Aubert repasse et retape la discute, il sort même de son R15, CR ne bouge pas d'un cil et attend qu'Aubert se taille. CR reprend sa voiture, trouve le chemin qui le conduit à la champignonnière, toujours histoire de se planquer à l'égard de son co-accidenté (Martinez).
J'espère que vous suivez !
Arrivé à la champi .. il se sent donc à l'abri, n'envisage pas de pique-niquer puisque rien n'indique qu'il devait le faire si ce n'est que ses dires à Rahou et Guazzone et ses aveux pour le moins curieux (aucune trace de bouffe dans son coffre ou sa voiture elle-même, ne serait-ce que par des reliefs de repas, déchets et autres dans un sac ou sur le lieu. Rien n'est précisé à cet égard). Le choc post-traumatique et émotionnel consécutif à l'accident, fait qu'il demeure dans sa voiture et s'y rendort ; d'où le laps de temps considérable jusqu'à 17h environ. Puis demande d'aide à Rahou et Guazzone, sur un ton on ne peut plus détaché et relax puisqu'il n'a eu après tout que cet accident de tôle froissée, dixit Aubert, et dont il se souvient.
Ma conclusion est la suivante : POR était déjà sur place avec la petite, probablement déjà sans vie, a saisi la formidable opportunité de CR sur place et endormi, lui a collé tous les indices possibles, (couteau, pantalon, pull, biscuits) y compris deserrer le frein à main pour que la voiture glisse d'elle-même dans la galerie, a utilisé le pantalon dans le coffre (ok, à condition que ce dernier ne soit pas verrouillé), l'a souillé du sang de Marie-Dolorès ignorant qu'ils sont du même groupe sanguin et a disséminé les indices de sorte que CR soit complètement impliqué dans cette horreur d'où la planque du couteau que CR enfonce dans la terre (à 80 cm ai-je lu quelque part). Donc absence de complicité qui plus est !
Or, je m'aperçois que mon scenario est bancale puisque vos posts sur l'hygrométrie en rapport de l'empreinte du sabot de la petite tenterait à prouver qu'elle a été tuée le 4 et non le 3.
ps) parcourir 20/25kms Marseille ==> Peypin en plus d'une heure me paraît assez abusif, me trompé-je ?
Bon, bonne nuitée tout le monde
Bonsoir à toustes,
Bonsoir Anne,
Je vais reprendre mon scenario primaire (pas si bancale que cà) en y apportant quelques modifes après avoir lu, étudié et rebidouillé certaines choses depuis novembre 2007 ...
CR part de Nice à 14h le 2 juin sans Mme Mathon (quel dommage, mine de rien !) et arrive à Marseille direct puisqu'il avait probablement l'intention de rendre visite à son pote d'armée Benvenutti ... mais il se ravise (possible, parce qu'il s'est dit qu'ils n'étaient pas très beaucoup potes) et décide de rester dans la capitale phocéenne.
Vers 20h30, un clébard un peu paumé se jette sous ses roues ... truc con mais CR contrarié se dit merdum ...ma bagnole ...
Le clebs, plus de peur que de mal, continue son chemin cependant que Daniel Moussy, chauffeur qui le suivait, lui laisse ses coordonnées au cas où pour les assurances (voir dito notre couple favori/Martinez).
Cr s'ennuie, erre, et décide de demeurer dans le quartier du Port, du Panier ou de l'Opéra et se pète la ruche à souhait durant la nuit dans différents bars de ces coins.
Peut-être nulle intention de sa part d'aller visiter le papé à Allauch, donc il roupille tardivement dans sa voiture qu'il dit avoir garé sur le port.
Il n'a pas d'heure sur lui, mais pour se réveiller, il retourne dans un bar ou bistro, s'envoie 2 wiskas and grapefruits + 2 kawas pour se remettre d'aplomb, enfin il l'espère (ça c'est moi qui rajoute ).
Se sentant la tronche dans le "luc", il a eu le temps de mater l'heure à une pendule du bistro, il se dit qu'il ferait mieux de rentrer tranquilou vers Nice et récupérer un bon coup pour reprendre le taf le lendemain.
Et, bon Jean comme devant, il enclanche la route qui lui semble la plus logique, et roule bouboule sur la RN8bis jusqu'au pète avec le Vincent qui le fait repartir d'où il venait ! le comble
CR, déjà hyper mal avec sa dose d'alcool prise en solitaire, plus l'accrochage et la bagnole qui fait un raffut du diable sans parler du pneu touché par la carrosserie, est contraint de s'arrêter.
MAIS Où ???????? that's the question ! (Lui ne reconnaît pas du tout l'endroit où la juge lui impose de s'être arrêté le 3 juin)
Il s'arrête, descend SEUL et grimpe le talus pour probablement aller se soulager par tous ces chocs successifs émotionnellement (l'alcool : 2 verres ok mais 30, là t'as déconné ... et rebelote le 3 juin au matin).
Il regagne sa voiture et va tout simplement à la champi et soulève la barrière ainsi qu'il l'a dit aux képis qui viennent le cueillir le 5 juin à 18h chez lui.
à suivre) je continue de me creuser les méninges, pas de soucis, comme tout un chacun, je n'en possède que 3 ... ça va aller vite et poursuis mon cheminement ...
ps) J'ai vu l'animation de la course poursuite des voitures, C'EST CANON ! aux personnes ou à la personne qui a mis la chose en scène !
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