Citation :
Si l'accusé se déclare innocent personne n'a le droit de le forcer à se déclarer coupable. Ce genre de marché n'existe pas dans la législation française, et les avocats sont des conseils et des représentants et non pas des marchands de tapis.
Une pathologie de Ranucci aurait permis d'expliquer les incohérences de sa défense pendant l'instruction et son attitude au procès mais n'aurait pas contredit le fait qu'il se considérait innocent depuis un bon moment déjà.
D'autre part, on connait maintenant des faits qui n'ont rien de psychologiques dans leur genêse comme
le plan. J'insiste lourdement et je continuerai car je trouve inadmissible que l'on continue à douter que Ranucci fut pris au milieu d'un tourbillon de procédures douteuses qu'il n'a pas perçu.
http://www.justice-affairescriminelles. ... ml#croquis
Fourbe Pourquoi?? je rapporte ce qui est
L’inculpé : Je ne suis d’accord avec rien ; Mes avocats n’étant pas présents, je refuse de faire une déclaration quelconque maintenant.
L’inculpé : Au début , j’ai cru moi même que ma culpabilité était possible. Aujourd’hui, je pense le contraire.
Je me souviens être parti en week-end,
m’être rendu à Marseille à un endroit dont j’ai dessiné le plan que vous me présentez de nouveau et qui constitue la cote D24 de votre dossier. Je me souviens avoir eu un accident à Peypin, je me souviens m’être retrouvé dans une carrière où je me suis trouvé embourbé, je me souviens être retourné à Nice, avoir été arrêté à Nice :
je me souviens que ceux qui m’ont arrêté ont découvert un pantalon m’appartenant présentant des taches.
Si j’ai reconnu les faits, c’est parce que j’y étais forcé.
En effet, à Marseille, où l’on m’a transporté on m’a dit qu’il y avait des témoins et des charges matérielles contre moi. Forcé par la logique et ne me souvenant de rien, j’ai tout reconnu.
Je reconnais par contre que c’est bien moi qui ai indiqué aux enquêteurs à quel endroit était le couteau m’appartenant et que vous m’avez montré lorsqu’il a été retrouvé. Mais par contre, je ne sais pas ce que j’ai pu faire avec ce couteau. Je ne me souviens pas avoir mortellement frappé quiconque.
Les mots
Je me souviens si il s'en souvient c'est que cela a bien eu lieu et non contesté par lui
Il ne reconnait plus riens sauf qu'il a bien dessiné le plan ainsi que la dissimulation de son couteau et ce 7 mois après les faits alors qu'il aurait pu nié ces deux éléments or il ne le fait pas de plus si il avait décalquer ce plan je pense que ce jour le 27 décembre il l'aurait signalé au juge et bien avant cela a ses avocats.
C'est du moins mon sentiment.