Citation :
GIHEL ,Ou vous avez vu cela?
DAns le P.V de fouille de la voiture, il est écrit : une bouteille d'alcool dans un étui portant l'insciption My Drink. Il avait laissé la bouteille dans son étui.
C'est l'étui qui vous a marqué... pas grave.
Je reconnaît que je me suis trompé. Mais bon, je peux me tromper sur cela aussi. Cela ne changera rien au fait que je pense qu'il était bourré le matin du 3 et donc incapable d'enlever une gamine en faisant tout un complot avec un pseudo chien noir qui se transforme en bête...
Citation :
Je vois GIHEL que la méthode COUE marche bien. Mais toujours aucun argument qui tient la route.
En fait, si je comprends bien CR s'est suicidé. Il savait que le pantalon allait être un élément important de l'accusation et il continue au procès à dire qu'il était dans le coffre de sa voiture et qu'il a saigné au moment de l'accident, ce qui est faux.
Il y a un commissaire dénommé Alessandra qui a bien aidé au suicide et je lui tire mon chapeau pour cela, vu les conséquences, même trente ans après. Je n'aurai qu'un mot : Bravo !
Quand vous dites que Ranucci savait que le pantalon allait être un élément important de l'accusation, c'est vous qui affirmez cela. Rien dans la procédure ne permet de le conclure, du moins ce qu'il peut en connaître. Vous faites comme s'il s'agissait de Gaëtan Zampa. À Gaëtan Zampa, c'est sûr que les enquêteurs n'auraient pas osé le dixième de ce qu'ils ont fait envers Ranucci qui ne comprend rien aux procédures, qui ne connaît rien aux méthodes folkloriques en vogue dans la juridiction (les fameux oublis et erreurs dont vous parlez pour justifier les errements de cette enquête).
Donc c'est pipeau cela, que d'avancer qu'il savait. Il n'est pas rompu aux procédures, il n'a pas sous les yeux les pièces à conviction, encore moins le dossier, pas plus que l'acte de renvoi en cour d'assises. Le lui a-t-on fait-lire ? Sûrement pas. Donc il est entièrement dépendant de ses avocats.
Donc, à mon avis, le pantalon , il ne se doute pas de ce qui va se passer au procès à ce sujet.
Quand parle-t-on du pantalon dans la procédure ? Le soir du 5, mais le PV qui s'y réfère, il ne le verra plus, il ne peut pas l'embarquer avec lui dans sa cellule, les flics se gardent bien de le lui donner tu penses, pour peu qu'il réfléchisse à ce qui se trame contre lui.
On lui en parle le 5 au soir devant le juge qui répète ce que disent les flics, parce que la juge c'est en fait le perroquet des enquêteurs, ça ne va pas plus loin.
On en reparle une fois : lors de l'interrogatoire qui clôt le dossier et c'est écrit comme cela à peu près : "Je me souviens que ceux qui m'ont arrêté ont découvert un pantalon m'appartenant et présentant des taches."
Quelle précision ! Bravo la juge, ça c'est du solide, ça c'est du travaillé, ça c'est du sérieux.
Un pantalon présentant des taches. Découvert où ?
Et puis c'est tout. On ne lui parle plus jamais de cette histoire. On ne sait même pas quand il s'est changé pour dire. Si on suit ses aveux, il ne s'est jamais changé. Donc...
Au procès, on en parle certes, mais surtout on ne le sort pas le fameux pantalon. Personne ne l'a vu. Ah oui c'est sûr, il était sur la table bien emballé avec les autres scellés, mais le président Antona s'est bien gardé de le sortir.
Le procès dure deux jours, on ne s'attarde pas là-dessus. Vous vous basez sur une instruction inexistante et un procès inconsistant pour affirmer qu'il savait tout et qu'il était comme les avocats chevronnés, rompus aux techniques de l'investigation. Ben non.
Donc il savait, il savait. Il ne savait rien du tout oui. C'est vous qui faites les suppositions qui vous arrangent.
Citation :
Le couteau, jusqu'au procès il racontera qu'il est à lui, même à ses avocats. Au pyschiatre, il dira qu'il l'a depuis un an.
Et tout d'un coup, il n'est plus à lui !
Le 27 décembre, il continuera à dire alors qu'il conteste presque tout : je reconnais que c'est moi qui ai indiqué où se trouvait le couteau.
Il est bizarre votre copain tout de même.
Le psychiatre ne peut pas se substituer aux enquêteurs, vous lui faites jouer un rôle qu'il n'a pas à tenir, si ces psychiatres ont jugé bon de violer le code de procédure pénale pour envoyer un gamin à l'échafaud, c'est leur problème. Mais il était du ressort de l'enquête de savoir dans quelles circonstances il s'était procuré ce couteau.
Le rapport des psychiatres n'est pas signé par Ranucci si je ne m'abuse, donc ils écrivent ce qu'ils veulent y compris des conneries, et la teneur de leur rapport montre qu'ils n'ont aucune déontologie et qu'ils trahissent et leurs serments et leur mission. Alors...
Le 27 décembre, il n'y a pas d'avocat et la juge de façon arbitraire décide qu'il n'y aura pas droit, alors qu'elle ne l'a entendu que 5 fois en tout et pour tout. Si vous estimez que c'est comme cela que la justice française doit travailler, moi non. Donc nous ne sommes pas d'accord sur les méthodes employées.
Donc la juge fait écrire ce qu'elle veut par la greffière, elle n'a personne pour la contredire. Donc utiliser cet argument pour tenter de rafistoler cette enquête ne me semble pas juste.
Alors non seulement, on interroge Ranucci sur le couteau tant que les avocats ne sont pas là, mais en plus, une mise en scène misérable entoure sa découverte. Donc c'est fini, l'enquête est nulle et non avenue. C'est pas du travail. Les gens qui ont fait cela se sont moqués du monde, moqués de la République, moqués des valeurs qui doivent rassembler les citoyens de ce pays. Ils ont trahi ce qui doit fonder nos valeurs. Ils ont remplacé la démocratie par l'arbitraire sous prétexte que ce jeune homme était seul et à proprement parler, sans défense.
Il n'y a qu'un mot : c'est médiocre.
Point final.