Citation :
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Les traces parcheminées sont le résultat d'un contact entre par exemple un doigt et de la peau morte.
La pression du doigt effectuée après la mort laisse une trace.
Pour éviter les traces parcheminées, il faut mettre le corps sur une civière.
Mais la mort fait apparaitre des des lividités. (Pour faire court)
Un corps mort debout aura des lividités au pied, un corps mort allongé sur le dos aura des lividités sur le dos.
Donc un cadavre retrouvé sur le ventre avec des lividités sur le dos a été retourné.
On peut lire sur wikipédia :
"Les lividités cadavériques se répartissent de manière caractéristique sur le cadavre :
Elles apparaissent d’abord sur le cou et s’étendent ensuite à d’autres régions de l’organisme vers la quinzième heure après le décès.
Elles épargnent les points de pression : ainsi, sous l’effet de la gravitation, le sang d’une victime allongée s’accumule, s’immobilise et deviendra persistant sous la peau non comprimée des parties les plus basses.
La vitesse de formation des lividités est variable. De manière générale :
Elles sont visibles à partir de la deuxième heure après la mort.
Elles deviennent ensuite progressivement de plus en plus marquées pour atteindre le maximum de leur intensité à la douzième heure.
Par ailleurs, la mobilité des lividités est également intéressante :
Elles sont dans un premier temps effaçables à la pression : un appui appliqué sur une zone de lividité chasse le sang des vaisseaux et la peau prend une teinte plus pâle par rapport aux zones avoisinantes.
À la douzième heure, et suite à la perte d'étanchéité des parois vasculaires, le sang imbibe le tissu interstitiel et l'appui appliqué sur une zone de lividité ne peut plus déplacer le sang. À ce stade, les lividités sont dites fixes.
Dans les affaires criminelles, les lividités peuvent donc indiquer un éventuel changement de position du cadavre, si leur emplacement constaté ne correspond pas à celui attendu. La teinte des lividités cadavériques peut donner des renseignements sur la cause de la mort. Des lividités de teinte rouge-carmin sont typiques d’une intoxication au monoxyde de carbone (CO), alors que des lividités cyanosées orientent généralement vers une cause asphyxique ou vers un décès secondaire dû à une pathologie cardiaque ou pulmonaire."
Dans le rapport d'autopsie de la petite fille, les docteurs indiquent que les lividités sont peu visibles alors qu'elles sont censées être intenses à la douxième heure.
Ca pose des questions sur la datation de la mort.