Cela a été déjà dit et répété, combien y a-t-il de chance que ce soit par le pur hasard que C Ranucci ait dessiné le rectangle du croquis avec des proportion identiques au rectangle qui figure sur le cadastre ? Très peu !
Toutefois, selon moi, la fabuleuse découverte de Jacques B souffre d’un handicap certain : l’existence, justement de ce ‘’très peu de chance’’ qui vient parasiter la valeur et le poids que peu représenter la trouvaille elle-même.
Même si nous n’en sommes pas là, imaginons un instant un dossier de révision arrivant sur la table de la Commission. La partie consacrée au plan calquée aura beau être ‘’ficelée’’ du mieux possible, je suis sûr à 200% que les membres de la Commission vont se servir de ce très peu pour sortir un truc dans le style : « Le rectangle qu’a dessiné C Ranucci a les mêmes proportions que celui du cadastre ?! Hé alors, qu’est-que cela prouve ? Rien du tout. C’est juste le fruit du hasard ! D’ailleurs, regardez bien, à par le rectangle, le reste du croquis ne ressemble à rien de précis de ce qu’il ya sur le cadastre ».
Il n’y aura donc pas photo, le camp adverse sera illico presto renvoyé à ‘’ses chères études’’ afin de revoir sa copie, avec l’argument fallacieux que rien de nouveau n’a été apporté ‘’qui puisse faire penser qu’il ait eu une possible forfaiture lors de l’élaboration du plan’’.
Que faire donc ?
Tout simplement trouver un autre élément qui soit aussi important que celui que Jacques B a pu repérer en observant le plan.
Trouver dans le plan calqué un indice majeur qui a au départ très peu de chances de s’y trouver, cela peut prêter a discussion et finalement être mis sur le compte du hasard.
Mais repérer deux indices majeurs dans ce même plan, ne peut même plus prêter à discussion, tant la part possible de hasard devient ici infime, voire inexistante.
De grandes chances de forfaiture plus De grandes chances de forfaiture = Forfaiture ( et non de grandes chances de forfaiture multipliés par 2).
Je me suis donc mis à la tâche pour trouver un deuxième indice majeur. Mais les jours et les semaines passaient et je ne voyait pas d’indice tangible poindre à l’horizon. Pourtant, comme Jacques B, je faisais l’effort de ne pas regarder le plan comme un gribouillis informe, mais plutôt comme la représentation d’un lieu, potentiellement remplie de signes cachés qu’ils faut découvrir.
A moment donné, j’ai fais le point. Soit Jacques B avait effectivement trouvé le seul élément qui suggère (montre) qu’il y a certainement eu forfaiture lors de l’élaboration du plan, ou soit je m’y prenais mal dans ma démarche pour en débusquer un autre.
En admettant que je m’y prenais mal, qu’est-ce qui ‘’clochait’’ dans ma démarche ?
Et soudain je compris que l’attitude consistant à prendre le plan, le poser sur la table et l’observer sous toutes les coutures en se posant des questions avait ses limites. Mes seuls yeux ne suffisaient pas . Il fallait que ‘’la technique‘’ vienne à mon aide.
A partir de là, je sus très vite comment j’allais mis prendre.
Question matériel, de quoi avais-je besoin ?
1) D’une photocopieuse ! Cela tombait bien, au boulot, on venait de recevoir la Konica dernier cri.
Fichier(s) joint(s) :
Analyse croquis 048.jpg
2) - D’une table lumineuse ! Toujours au boulot, j’en avais repéré une dans une armoire, il y a déjà assez longtemps, toute neuve (encore dans son emballage).
Fichier(s) joint(s) :
Analyse croquis 001.jpg
3) - De feuilles transparentes pour photocopieuses. Mes collègues du bureaux H018 en disposaient de tout un stock et me donnèrent tout liberté pour y puiser lorsque j’en éprouverais le besoin.
- Du plan calqué. Là pas besoin de chercher longtemps. J’en avais déjà fait des copies sur des feuilles A4.
Fichier(s) joint(s) :
Analyse croquis 003.jpg
4) - De ruban adhésif de carrossier. Pourquoi de carrossier ? Evidemment, pas en souvenir de ce cher Monsieur Spinelli que j’adore si bien, comme tout le monde le sait, D'ailleurs, J'en profite au passage pour dire que j'en ai pas fini avec lui et qu'il reste toujours dans mon ''collimateur''. En fait, si j'utilise ce type de ruban adhésif, c'est parce qu'il adhère assez bien, s’enlève et ce remet facilement sans laisser de trace sur le support. Et c’est encore une fois sur mon lieu de travail que je trouvais à m’approvisionner de cela, puisque dans mon local technique j’en disposais plus qu’il ne m’en fallait
- D’une loupe. Alors là, vous allez être étonnés, mes je n’en disposais pas au boulot. J’ai dû aller m’en acheter une dans une des grandes papèterie du centre ville.
- D’un crayon et d’une gomme. A priori, il me semblait que j’en avais pas besoin, mais comme au boulot, il en traînait partout, j’ai pas pu m’empêcher.
Fichier(s) joint(s) :
Analyse croquis 002.jpg
A suivre.