Citation :
Dire que le couteau n'est pas à lui, c'est dire aussi que Ranucci était un idiot et JF Leforsonnay un menteur.
Bien que Ranucci n'a jamais "nié" le croquis, ni le pantalon bleu, il avoue ici qu'il n'était pas si"idiot" que ça. J.F. Le Forsonney ne se rend pas compte que Ranucci a confondu les deux couteaux. Le mot opinel est a deux fois rayé dans le dossier.
Citation :
Ranucci dans son recapitulatif
Il y eut aussi ce couteau. J'avais accepté de reconnaître cet homicide et il avait été commis avec cette arme, je l'ai donc acceptée comme mienne. Or, je n'ai jamais possédé, ni désiré posséder, de telles armes. Certes, le dimanche 2, la veille, j'avais bu, mais pas assez pour être ivre mort et amnésique, je crois qu'il m'en eût resté quelques souvenirs si je l'avais acheté pendant le week-end, comme je l'avais tout d'abord pensé. Il ne me fallut pas moins de plusieurs semaines pour que je comprisse que cela était impossible :
Citation :
citation du rapport d'expertise par dr Vuillet
Citation :
L'ouverture automatique se fait par pression sur un bouton poussoir, après déverrouillage du cran de sureté. De meme, la fermeture se fait manuellement après pression sur le bouton poussoir, après libération du cran d'arrêt qui est défectueux et qui fonctionne par simple gravité.
C'est exactement ce que je voulais vous faire dire.
D'abord, corrigeons une erreur. Dans le rapport du Dr Vuillet, il n'est pas question du cran d'arrêt, mais du cran de sûreté. Ce n'est pas du tout pareil.
Donc, le couteau de cette affaire présente une particularité, c'est que le cran de sûreté est défectueux. En retournant le couteau on peut constater que le cran change de position sous l'action de la gravité.
Ce défaut, fait que ce couteau est particuliérement reconnaissable.
Je veux bien vous suivre, mais je ne le comprends pas. Dr Vuillet dit que c'est le cran d’arrêt et vous dites, que dr Vuillet dit que c'est le cran de sûreté ???
Citation :
Pour terminer, vous dites que l'on a fait croire à Ranucci que l'arme du crime était à lui, et il l'a cru alors qu'il n'avait jamais eu un couteau de ce type.
Je dis moi, que le couteau est à lui, qu'on lui à fait croire que c'était l'arme du crime, et qu'il l'a cru.
Mettez-vous à la place de Ranucci. Qu'est-ce qui est le plus facile à croire ? Certainement pas votre version.
D'accord, mais je ne suis pas toute seule.
