Citation :
il y a une explication simple donnée plusieurs fois sur ce forum. Il n'y a pas suffisamment de visibilité pour avoir quelqu'un en point de mire. M Aubert avait trop de retard sur C Ranucci pour le voir rouler devant lui.
Nous sommes d'accord. Mais trop de retard, certainement pas. Les virages se succèdent, en gros, de 100 m en 100 m. Les Aubert n'ont donc pas vu la 304 pendant la poursuite. L'expression "
en point de mire" est une erreur de langage. Peut-être même n'est-elle que la retranscription du gendarme qui, lui, utilise cette expression dans son métier.
Il ne faut pas se focaliser sur cette expression et en déduire automatiquement que les Aubert mentent.
Quand les Aubert ont vu la 304, à la sortie du 4ème virage, elle était arrêtée.
Ils se trouvaient à ce moment-là à 90 m.
Arlaten et moi pensons que Ranucci se trouvait au niveau de la roue arrière gauche car il était vraisemblablement descendu pour constater les dégâts.
Qu'il ait été conscient ou non qu'on le suivait, je ne saurais dire. A sa place, j'aurais pensé qu'on m'aurait poursuivi, ne serait-ce que par Martinez car Ranucci ne peut pas savoir que Martinez est immobilisé.
Lorsqu'il a vu la voiture déboucher, Ranucci s'est précipité, a tiré la fillette (pour Arlaten, c'est un sac) et s'est enfui dans les fourrés.
C'est cette scène que les Aubert ont vue. Il ne leur a fallu que deux ou trois secondes, à peine, pour arriver au niveau de la 304. Possible qu'ils aient vu l'homme et l'enfant de dos.
Avec Arlaten, nous divergeons sur le lieu de l'arrêt de la 304.