Citation :
cynisme typiquement obscurantiste.
La lumière c'est vous? l'aveuglement convaincu....?
Citation :
expliquez vous sur ce qu'il y a de "stupéfiant". Moi j'ai une lettre du 15 décembre 74 et l'autre du 3 janvier 1975
Je parlais de la lettre à la juge du 27 déc, je pensais que vous le comprendriez.....
Il sort du bureau de Di Marino et au calme de sa cellule, il écrit à la juge:
Citation :
….. je vous demande, donc, instamment d'avoir à subir et sous ma responsabilité, les tests médicaux encéphalographique (encéphalographie gazeuse) et autres tests qu'à tord il est indiqué que j'ai refusé. En outre je sollicite une analyse chromosomique ce qui me semble naturel à la suite des chefs d'accusations qui me sont reprochés.
A l'instant où l'année se termine, je vous prie de croire, Madame la juge à l'assurance de mes sentiments distingués et des meilleurs souhaits que je formule à votre adresse.......
De ce que je comprends, il parait être encore à chercher une explication médicale à ce qui lui est reproché. Les examens médicaux semblent être sa seule préoccupation.
Pourtant quelques heures avant dans le bureau de la juge:
L’inculpé :
Citation :
Je ne suis d’accord avec rien ; Mes avocats n’étant pas présents, je refuse de faire une déclaration quelconque maintenant.
Le juge : Nous notifions à l’inculpé qu’en l’état du dossier à la date d’aujourd’hui, cet interrogatoire est le dernier et nous attirons son attention sur l’importance de ses réponse.
L’inculpé : Au début , j’ai cru moi même que ma culpabilité était possible. Aujourd’hui, je pense le contraire.
Je me souviens être parti en week-end, m’être rendu à Marseille à un endroit dont j’ai dessiné le plan que vous me présentez de nouveau et qui constitue la cote D24 de votre dossier. Je me souviens avoir eu un accident à Peypin, je me souviens m’être retrouvé dans une carrière où je me suis trouvé embourbé, je me souviens être retourné à Nice, avoir été arrêté à Nice : je me souviens que ceux qui m’ont arrêté ont découvert un pantalon m’appartenant présentant des taches.
Si j’ai reconnu les faits, c’est parce que j’y étais forcé.
En effet, à Marseille, où l’on m’a transporté on m’a dit qu’il y avait des témoins et des charges matérielles contre moi. Forcé par la logique et ne me souvenant de rien, j’ai tout reconnu.
Je reconnais par contre que c’est bien moi qui ai indiqué aux enquêteurs à quel endroit était le couteau m’appartenant et que vous m’avez montré lorsqu’il a été retrouvé. Mais par contre, je ne sais pas ce que j’ai pu faire avec ce couteau. Je ne me souviens pas avoir mortellement frappé quiconque.
Je n’ai rien d’autre à ajouter, je n’ai pas d’observations à faire en ce qui concerne mon curriculum vitae sinon que j’ai eu une enfance très libre , pratiquement livré à moi même. Je changeais constamment d’école et de lieu de résidence parce que ma mère avait toujours peur que mon père retrouve notre trace. J’ai vécu mon enfance dans la peur, je craignais toujours que mon père nous retrouve. Après ce qu’il avait fait, la blessure qu’il avait portée à ma mère, je craignais toujours qu’il la tue et qu’il me tue moi même.