Citation :
Deux ou trois personnes sont venues dire aux gendarmes un lien possible entre qu'ils ont vu ce lundi-là et l'enlèvement de la petite.
Citation :
Oui, deux ou trois personnes selon que l'on se place le 4 ou le 5 juin.
Le lien possible, ce sont ces personnes qui l'imaginent, pas les gendarmes.
Ces personnes imaginent qu'il y a peut-être un lien, alors qu'aucune ne déclare avoir vu un enfant et que le véhicule en question ne correspond pas à celui recherché.
Citation :
Soyons clair ; je parle bien du 5, entre midi et 13h15, au moment ou se met en branle le dispositif.
Pour être clair, en parlant du moment où se met en place la battue, il faut parler de trois personnes et non pas de deux ou trois.
Ce qui est parfaitement clair, c'est que c'est bien ces trois personnes qui imaginent qu'il y a
peut-être un lien, alors qu'aucune ne déclare avoir vu un enfant et que le véhicule dont elles parlent, ne correspond pas à celui recherché.
Citation :
Un chien est mis en action en vue de retrouver la petite de l'endroit où a séjourné 'l'auteur'/suspect' ou le 'suspect auteur' comme vous le voudrez.
Citation :
Non, le chien est mis en piste pour suivre les déplacements "pédestres" du conducteur de la 304.Les gendarmes ne savent pas s'il y a un enfant dans le secteur.
Citation :
Dans votre hypothèse, le chien mis en piste pour suivre les déplacements pédestres du conducteur, ce conducteur aurait laissé dans les fourrés au bord de la route 'un paquet assez volumineux' qui pourrait s’avérer être le corps de la petite. Admettons une seconde cette intention, les gendarmes sans savoir en auraient donc le fort pressentiment.
Un pressentiment mais pas une certitude, puisque personne ne leur à parlé de la présence d'un enfant.
Nous parlons de la mise en action du chien. Il a été mis en piste, à l'endroit où le témoin Guazzone a dit avoir vu Ranucci à pied. Il n'y a aucun témoin qui a dit avoir vu la fillette. Il est donc stupide de dire qu'il était là(le chien), en vue de retrouver la petite. Au passage, nous voyons encore que les gendarmes n'ont aucune information qui leur permettrait de faire le lien avec l'enlèvement, sinon ils auraient demandé à avoir un vêtement de la gosse.
Citation :
Pourquoi pas? Sauf qu'un PV est sans ambiguïté à ce sujet ; c'est bien la petite (son corps) qui est recherché au fil du déplacement 'de l'auteur' présumé.
Encore un gros mensonge. Voilà à quoi en son réduit les tenants de la culpabilité.
Citation :
Non, nous ne voyons pas ce qu'il y a dans la tête des gendarmes.
Trois personnes leur ont dit que "peut être", alors les gendarmes cherchent, en commençant avec les moyens du bord, puis avec des moyens plus conséquent. Si les gendarmes avaient eu la certitude que l'enfant était là dans les parages, ils auraient fait appel à des moyens locaux, les pompiers et des bénévoles par exemple, comme cela se pratiquait et se pratique toujours.
Citation :
Vous plaisantez : Encore une fois ne nous préoccupons pas des opérations 'fantomatiques' du 4 et 5 au matin. Restons si vous le voulez au 5 après-midi.
Je ne parle que de cela, de la battue du 5. Les opérations du 4 et du 5 sont tout ce qu'il y a de plus réel.
Citation :
Bon, je pense que le motif (ridicule)des pompiers n'a pas vocation à prospérer.
Ce qui est ridicule, c'est d'avancer que les gendarmes savaient que la fillette avait été vue dans le secteur et qu'ils n'appellent pas les personnes que l'on sollicite habituellement dans pareille situation.
Le motif des pompiers n'a pas besoin de prospérer. Il suffit à corroborer d'autres éléments qui montrent que les gendarmes n'avaient aucune information qui pouvait leur permettre d'avoir la certitude que l'enfant enlevée à Marseille, était dans les parages.
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Pour organiser une opération d'envergure avec les pompiers (puisque vous y tenez) des bénévoles ; des chasseurs, des randonneurs et des moyens de police et gendarmerie adéquats, il fallait commencer par prévenir les autorités judiciaires ; ce ne fût pas le choix de l’État-major de gendarmerie du département des BDR
La décision de mise en place un dispositif élargi de la sorte, n'appartient pas au autorités judiciaires. De pareils dispositifs sont mis en place, alors qu'il n'y a même pas d'instruction en cours. Ce qui déclenche de pareils dispositifs, c'est le fait d'avoir la certitude que la personne recherchée est là dans un secteur déterminé.
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Absolument pas. Pour prévenir "les autorités compétentes", il fallait à minima, avoir la certitude que l'enfant était dans les parages.
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Non... Trois fois non.
Bien sûr que si, pourquoi répéter trois fois la même erreur ?
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C'était une piste, une piste sérieuse, pour preuve l'importance du dispositif, pour preuve les renseignements suffisamment précis pour arriver au résultat connu en un temps relativement concis.
L'importance du dispositif ne prouve absolument pas que les gendarmes avaient connaissance de la présence d'un enfant. Il n'y aucun renseignement précis qui amène la même certitude et qui peut laisser penser que l'accident est lié à l'enlévement. Le résultat ne prouve absolument rien.
Citation :
Admettez il est difficilement concevable de se mettre en piste sur la trace d'un suspect d'enlèvement et de sa victime sans s'en préoccuper......
A la mise en place de la battue, Ranucci n'est suspecté que d'un délit de fuite après accident matériel.
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Les gendarmes sont bien sur la piste de la petite victime et de son ravisseur, ils ont un suspect et suffisamment d'éléments pour prévenir les AJ. C'est la règle!
C'est faux. Ils ont surtout des éléments qui ne correspondent pas à ce qu'ils recherchent et cela est suffisant pour justifier des recherches par la seule gendarmerie.
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Oui et l'essentiel de l'équipe, qui avait l'affaire en charge, était allé se promener à Nice, pour rien.
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Encore une fois vous n'êtes pas sérieux. Il y a comme pour la gendarmerie un maillage policier. Une opération pouvait être montée par des policiers azuréens munis d'une commission rogatoire expédiée en urgence
Il faut croire que non, puisque ce n'est pas l'option retenue par la juge d'instruction.