Citation :
"Je n'éprouve aucune à crainte à ne pas satisfaire "l'autre camp".
Mou souhait est seulement de convaincre les gens qui n'ont pas d'oeillères.
La probabilité que l'homme au POR se soit retrouvé au même instant au pied de la colline, là où était ranucci ; puis, quelques heures plus tard, dans la champignonnière, là où était ranucci ;
La coïncidence, c'est que Ranucci se soit arrêté à l'endroit précisément où la gamine a été tuée à quelques mètres près, mais une demi-heure voire une heure avant.
Ensuite il n'est nullement question de coïncidence, puisque c'est cet homme qui a profité du fait que Christian Ranucci avait perdu connaissance pour amener sa voiture dans la champignonnière. Donc la coïncidence est unique et non pas double, donc elle ne se divise pas par le carré comme vous tentez de le prétendre.
Citation :
que ranucci ait désigné lui-même, avec exactitude, l'endroit où se trouvait un couteau (le sien, pas celui du sadique !), etc... doit être de l'ordre d'une chance sur 1 milliard.
Un esprit sérieux, à la recherche de la vérité, écarte tout de suite cette hypothèse hautement fantaisiste.
Où est l'exactitude là-dedans, il n'y en a strictement aucune et cette présentation que vous faites ne correspond pas à la réalité des faits.
Dans la réalité, on lui a fait avouer après 19 heures de GAV qu'il avait jeté le couteau automatique qu'il avait dans sa poche dans un tas de tourbe.
Mais au lieu de l'emmener sur les lieux, on envoie les gendarmes, ce qui est tout de même curieux, et les dits gendarmes, c'est tellement de l'exactitude cette indication qu'ils cherchent pendant une heure et demi !!!
Et les enquêteurs, notamment Grivel nous livrent dans l'émission de TF1 le pot-au-rose, ils nous racontent sans rire, qu'à la fin, là de se faire chier, ils appellent Ranucci en direct - spock à l'inter - On se demande s'ils sont débiles ou s'ils ne s'agit pas d'une mise-en-scène. Comme on se dit que tout de même ils ne sont pas débiles, on se dit qu'il s'agit là d'une mise-en-scène pour faire croire à...
Donc ils téléphonent à Ranucci alors qu'il est dans le panier à salade. Comment font-ils ? on se le demande... Mais enfin, c'est tellement risible et lamentable de crétinerie, qu'on se demande si on n'a pas la police la plus bête du monde. Ranucci au téléphone ? Non. La vérité c'est qu'on attendait le signal pour chercher véritablement.
ET évidemment c'est les policiers qu'on a au téléphone pour savoir quand la personne de l'évêché chargée de rapporter le couteau quel'on détient depuis la veille l'aura replanté dans le tas de tourbe, et comme le pauvre bougre qui a commis cela n'a pas remis l'objet exactement au même endroit, le capitaine Gras au téléphone dit et redit : mais alors il est où le couteau ? Sous-entendu : mais donc vous l'avez ramené à l'endroit où il était hier, mais vous l'avez enfoncé à quel endroit ?
C'est cela la réalité du couteau prétendument découvert sur ses indications. Tout cela est misérable.
Citation :
Mais on peut toujours affabuler, et raconter que l'homme au POR a administré un somnifère à ranucci au pied de la colline avant de l'amener dans la champignonnière.
Oh, vu la nuit sans sommeil et alcoolisée au whisky, le somnifère était bien inutile.
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Ceci étant, bien entendu, les défenseurs de ranucci focalisent sur ce sadique, et "oublient" de relever les témoignages, relevés à Nice, sur le comportement d'un "sadique" correspondant à celui de ranucci (affaire Papallardo, etc...).
On a ramené le Pappalardo par voie de dénonciation, en publiant la photo de Ranucci dans la presse, ce qui est tout de même très élégant et montre la qualité de cette enquête qui utilise des procédés de basse police. Des procédés d'autant plus choquants, qu'on n'inculpe surtout pas Ranucci pour ces affaires, histoire de l'empêcher de se défendre.
Vous dites les témoignages : en réalité, il n'y en a que deux. Le Pappalardo , le gamin n'a pas reconnu Ranucci, alors qu'il avait passé une heure ou deux avec un type un peu bizarre qui lui a offert des bonbons. Donc c'est loin d'être avéré. Pour l'affaire Spinek c'est pire encore, Ranucci était au service militaire, et Gérard Bouladou est incapable de prouver qu'il avait eu une permission au moment où la bonne femme délatrice situe les faits. Il est même bien plus que probable qu'il n'en n'a pas eu, ou qu'elles étaient trop courtes pour qu'il soit rentré à Nice.
Je dis délatrice parce que dans ces cas là, qu'est-ce qu'on fait ? Ben on porte plainte tout simplement, on n'envoie pas des lettres anonymes pour dénoncer des gens. Vraiment cette affaire ramasse toute la merde humaine la plus noire et c'est ces gens là, qui ont participé à la curée et qu'on n'entend plus aujourd'hui, parce que moi je ne voudrais pas être à la place du fils pappalardo et de la fille spinek, avoir des parents délateurs, ce n'est véritablement pas drôle.
En revanche, je constate que vous n'avez rien à dire à propos de cette juge si remarquable, qui se contente pour appuyer l'accusation d'une confrontation dans son bureau et qui ne vérifie pas si les dates, les faits concordent et qui ne vérifie pas si Ranucci aurait oui ou non un alibi.
Au procès, ces gens là pousseront Ranucci vers la guillotine et on les remercie chaleureusement pour cette contribution exceptionnelle à la justice. Et on remercie chaleureusement Mme Di Marino qui a poussé l'administration judiciaire française vers les sommets de la compétence et de la morale.
Bravo Spinek, bravo Pappalardo, bravo Di Marino.