A thomas: Citation :
au depart mme Mahon allait voir l'autre avocat qui a finalement oeuvré de l'autre coté.
En fait c'est à maître Pollack que les journalistes avaient pensé. Il était absent le 6. En fait il a été un temps défenseur de la partie civile. Mais il était ouvertement contre la peine de mort et ca n'allait pas... Mre Collard s'est avéré tout aussi opposé finalement...
Citation :
Je pense que malgré ce qu'il dit aujourd'hui,le forsonney et les autres etaient bien pris dans cette haine qu'ils voient chez les autres et a voir le peu d'effort que la defense a fait...Ils devaient le croire coupable ausi.
Jean-François Le Forsonney indique comment progressivement Mre Lombard et lui ont défendu l'innocence. Leur conviction s'est affirmée avec le temps. Ils n'ont vraisemblablment pas assez travaillé sur le dossier pendant l'instruction. Je crois que finalement la haine qui s'est déversée en 76 les a plutôt requinqués dans leur conviction... Je ressens Mre Lombard beaucoup plus convaincu que Jean-François Le Forsonney. Quand à Maître Fratacci, je le ressens extérieur.
Citation :
Aujourd'hui c'est mieux de parler d'innocence et de masquer ainsi le peu de conviction dont ils ont fait preuve.
Aujourd'hui c'est la conviction qui les anime. Il est vrai que j'attends du livre de Jean-François Le Forsonney quelques éclaircissements sur l'apparente apathie de la défense... largeemnt exploitée par les culpabilistes.
Il est clair que pour beaucoup d'entre eux, l'avocat est l'empêcheur de tourner en rond.
Citation :
Je lis beaucoup de posts ici qui citent les avocats comme temoins,or j'estime qu'on ne peut accorder tant de confiance a des gens qui auraient tres bien pu (et sans doute prefere) etre de l'autre cote.
C'est la grandeur de leur métier : pouvoir être choisi aussi bien pour défendre l'agresseur que la victime. Quand sa ligne de défense n'est plus compatible avec sa conviction, l'avocat peut se retirer. Parfois il est déssaisi.
On demande théoriquement à la Police, à l'instruction, à la Chambre d'Accusation, de respecter les deux parties et d'établir un dossier à charge comme à décharge. Il y a eu faillite de ce principe dans l'affaire Ranucci.
Quant à regretter de n'avoir pas été de l'autre côté, je pense paradoxalement à Mre Collard... Jean-François Le Forsonney et Mre Lombard, je ne crois pas.
Il y a aussi, ne l'oublions pas, celui qui défend l'intérêt public : l'avocat général.