Citation :
J'ai fait une découverte intéressante au niveau du couteau qui anéantit à mon avis la théorie du couteau découvert par les gendarmes le 05 et replanté pour être découvert le 06.
Dans les décès par arme blanche, il y a 3 types d'instruments:
1-les instruments piquants (épée, fleuret, baillonnette, aiguilles)
2-les instruments tranchants (rasoir, cutter, hache)
3- instruments piquants et tranchants (couteau, poignard, ciseaux)
On différencie ces 3 catégories car elles occasionnent des blessures caractéristiques suivant l'objet utilisé.
De plus, il faut tenir compte que 2 barrages font obstacle: les vêtements et la peau.
Et enfin, les blessures peuvent être modifiées si l'agressé bouge pendant l'agression.
Bref, il faut une autoptie minutieuse.
Admettons que lors de la levée du corps, le légiste vit que l'enfant avait été tuée par arme blanche, un simple coup d'oeil ne permettait pas de savoir laquelle.
Alors, je ne vois pas comment les gendarmes auraient pu le savoir mieux et avant le légiste.
Lorsque je lis le rapport d'autoptie du 06 juin 1974, il est écrit:"Au niveau du cou" de multiples blessures par arme blanche perforante et tranchante du type couteau, affectant la forme de boutonnière (en effet le couteau inflige ce genre de blessures).
A priori il est plus "habituel" de tuer avec un couteau plutôt qu'avec une rapière, une aiguille (?) ou une hache...
Que le couteau ait été découvert dès le 5, ce serait "fou", comme le dirait Gilbert Collard...
Si le couteau avait été découvert le 5, ce n'aurait pu être que s'il avait été apparent lors des investigations, ce qui suppose qu'il ait été caché sans avoir été enterré... S'il a été retrouvé le 5, ce ne peut être que par hasard. Mais c'set assez peu vraisemblable.
Reste à savoir pourquoi les PV contredisent les faits. Malgrè les laborieuses explications de Gérard Bouladou, on ne peut pas expliquer raisonnablement que l'on consigne une pièce à conviction qui n'ait pas encore été retrouvée. Ces "erreurs" de dates sont injustifiables.