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Ceci n'est qu'un exemple. Il faudrait poser beaucoup de questions détaillées aux gendarmes, 32 ans après les faits, pour savoir si cela est possible ou pas.
La commission de révision a posé la question à Gras le Menteur en 1985, par deux fois. La première fois, il a répondu une connerie. La deuxième, plusieurs semaines plus tard, il en a répondu une autre. Il a pourtant eu tout le temps de se rafraîchir la mémoire en relisant le rapport du maître-chien ou en interrogeant un ou plusieurs des 80 gendarmes présents sur les lieux avec lui le 05 juin 1974.
Je parlais en fait des mouvements de tous les gendarmes, pas seulement de la mise en piste.
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Si Gras est devant le chien, alors ça peut être un de ses hommes, probablement celui qui aurait le plus touché le pull. Exemple : le gendarme 1 trouve le pull, le donne à Gras, qui l'examine, puis (parce qu'il ne va pas s'encombrer de cet objet) Gras le donne au gendarme 2, qui le tient un certain temps. Le gendarme 2 le redonne à Gras où à un autre gendarme, puis part à pied vers les lieux où on cherche le corps, avant l'arrivée du chien. Après avoir flairé le pull, le chien suit la piste du gendarme 2, très fraîche. Il s'arrête près d'un véhicule de gendarmerie, où le gendarme 2 est monté.
Vous avez raison pour la démonstration, mais pas tout à fait en ce qui concerne un travail d'équipe cynophile de la Gendarmerie, car la première chose dont le M-C s'inquiète, c'est de savoir dans quelles conditions le pull a été trouvé et savoir s'il a été manipulé. S'il sait que les odeurs sont brouillés, le M-C ne mettra jamais son chien au travail sachant qu'il part sur un échec.
D'accord, très bien. Cela confirme en effet ce que vous disiez, Antoroma.
Comme on a affaire à Gras le Menteur, on est droit de penser qu'il raconte aussi des conneries au maître-chien : "Qui ? Nous ? Toucher le pull ? Vous insinuez que nous faisons mal notre travail ? Non, nous n'y avons pas touché de nos doigts."

Un gendarme l'a juste mis sous son aisselle pendant un quart d'heure.
On voudra bien admettre, malgré tout, qu'on flirte avec les 48 heures maxi, là, que le pull soit à Ranucci ou à l'homme qui a conduit sa voiture jusqu'à la champignonnière.
Les gendarmes ont-ils retiré le pull du trou avec des pincettes en bois ou un autre objet pour éviter de le contaminer ? J'ai des doutes à ce sujet. J'aimerais savoir quelle était la procédure qu'ils devaient suivre à l'époque pour le prélèvement d'indices. Il n'y avait pas encore d'équipes spécialisées dans ce domaine, je crois, alors ils ne faisaient peut-être pas ça avec la plus grande rigueur. Il me semble qu'ils auraient dû essayer de relever des empreintes sur tout ce qui masquait le pull (porte ou tôles ?).