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Quant au couteau, c'est plus compliqué que cela à mon avis.
Pour moi, le couteau fait partie des aveux obtenus avec "douceur" par les policiers au terme d'un interrogatoire qui a duré 4 heures et quelques selon le commissaire Alessandra, alors que l'on sait que c'est nettement plus !
je sais vous allez me dire que c'est un détail.
Vous être obstiné etrevenez souvent aux mêmes points! Mais bon, je me répète: j'admet que ce n'est pas un détail, je reconnais simpelment de droit à Alessandra d'avoir évoqué la durée du dernier interrogatoire, celui des aveux. pour le reste tout le monde savait qua Ranucci avait été arrêté la veille au soir, et que vraisemblablement il avait été interrogé plus longtemps. il fallait bien jusrtifier les heures sur' des inspecteurs!
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L'interrogatoire a été long et pénible, c'est le minimum que l'on puisse dire.
J'ai relu les écrits de CR et je ne peux pas croire que c'est un tissu de mensonges du début à la fin .
Il explique que cet interrogatoire est monté en intensité et qu'il devenait de plus en plus difficile de tenir un raisonnement cohérent à force de prendre des baffes et des beignets (ecchymose signalée par le docteur Vuillet) assénés à peu près toujours au même endroit !
Je sais pour vous c'est un détail voire même un mensonge !
Non, ce n'est pas un détail. Je viens de répondre à FF et Thomas au sujet des coups, que je condamne dans l'absolu. J'ai dis et maintiens que l'acide sur le sese, c'était un mensonge. Antoroma (je crois) m'a très justement fait remarqué que c'était peut-être siomplement une menace des policiers, et qeRanucci lors de son procès avait maladroitement mélangé mes menaces et les faits. C'est en effet possible.
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Pour moi, non ! Pourquoi je crois CR sincère ? j'entends encore dans une émission Frédéric Pottecher parler de la police marseillaise en termes pas forcément flatteurs à propos de ses méthodes !
Vous allez probablement me dire que Frédéric Pottecher était un menteur ?
Non, je ne le pense pas. Mais çà ne suffit pas, en toute rigueur, à montrer la sincérité de Ranucci.
Citation :
En outre, il y avait eu en 74 l'affaire Cartland qui était un désastre !
Scotland Yard avait du aller à Marseille pour récupérer le dossier et finalement disculper le suspect arrêté par l'Evêché !
La police marseillaise avait probablement à coeur de redorer son blason, on a vu le résultat avec l'affaire Ranucci ! une enquête menée uniquement à charge. Exactement, ce que les Anglais ont reproché à la police méridionale.
Pas la faute de la police s'il y avait autant d'éléments à charge
(aïe! vous allez m'en vouloir!)
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Je suis intimement convaincu que CR était totalement résigné quand il était confronté à ses accusateurs forcenés comme les policiers et la juge di Marino. Il l'explique dans ses écrits, quoiqu'il dise, ça ne servait à rien parce que quand il contestait la version policière, elle le traitait de menteur !
Me le Forsonney m'a récemment confirmé qu'elle avait été odieuse avec lui. Vous devriez vérifier si vous pensez que je mens !
Mais je suis d'accord, JPasc: il est probable qu'elle ait été odieuse avec ce garçon qu'elle pensait coupable d'un crime abominable. Et je pense comme vous que celà n''est pas un gage d'impartialité.
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J'arrive à comprendre dans quel état d'esprit CR se trouvait lorsqu'il fait ses aveux le 6 juin 74.
L'abrutissement méthodique (sans tomber dans les violences inouies) de la police a eu raison de la ténacité de CR.
PEUT-ETRE, JPasc. Mais peut-être pas. peut-être a t'il tranquillement dessiné le plan, DE MEMOIRE. On n'en aura jamais la preuve, puisque personne ne croit personne. Mais c'est une possibilité A PRIORI au moins aussi plausible que l'autre hypothèse.
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Alors pourquoi ne s'est il pas rebiffé juste après, avant son procés ?
Encore une fois, il a fini par se dire qu'il ne pouvait et ne devait rien attendre de la juge.
Cr a 20 ans et un petit côté rebelle comme on a à peu près tous à cet age là !
Je suis sur qu'il se méfie des institutions telles que la police et la justice et c'est justement à elles qu'il a affaire. Dans ses écrits, il pense que l'on veut le précipiter dans un traquenard. Alors, il se méfie de tout le monde, même de ses propres avocats !
Il me semblait que dans ses lettres à sa mère, il témignait d'une totale confiance en sa capacité "à faire éclater la vérité lors du procès"? ce qui suppose une certaine confiance en la justice, doublée d'un assez net déni des réalités, ou alors d'une duplicité assez aboutie.
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me le Forsonney explique que même s'il a réussi petit à petit à créer un climat de temps en temps chaleureux avec son client, il a toujours senti une réserve voire une partie mystérieuse chez CR.
S'il est coupable, il a aussi qqs raisons d'être mystérieux...
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Alors il encaisse les accusations et n'a plus envie de contester ni même de discuter.
Il joue le "jeu" lors de la reconstitution et je ne serais pas du tout étonné que les policiers aient indiqué tout simplement l'endroit où ils ont enterré eux-mêmes ce couteau, idée qui s'inscrit dans la logique des aveux ou du conditionnement mental dans lequel il est encore à ce moment là.
Mais pourquoi voulez vous qu'ils l'aient enterré, ce couteau?
On n'en sort pas.
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Alors, il attend le procès, comme un ultime recours, pour dire sa vérité en espérant qu'on l'écoutera. D'ailleurs, il croyait fort que personne ne croirait à sa culpabilité.
Et donc, il dit que ce couteau ne lui appartient pas. S'il était réellement un fieffé menteur, il aurait également dit que le pantalon ne lui appartenait pas !! Pourquoi mentir uniquement pour le coutaeu et pas pour le pantalon?
Peut-être parce que Jean-François LeForsonney lui avait dit qq jours avant que le couteau posait problème... Ce qui d'ailleurs est l'exacte vérité.