Citation :
Citation :
Ben, c'est grave, il faut prévenir la police tout de suite, le type a enlevé un mome.
Et même s'il ne fait pas cela et qu'il imagine comme il le dira trente ans plus tard que ce sont deux jeunes, ou deux momes, que va-t-il dire le 4 à la gendarmerie quand il téléphone : ben oui le type s'enfuyait avec un gamin, et les gendarmes, que vont-ils faire aussitôt dès le matin du 4 : dépêcher sur place une énorme escouade pour ratisser l'endroit, et encore, on va faire venir M. Aubert, tout de suite.
Cher Jean-Loup,
Comment les Aubert auraient-ils pu savoir que l'enfant venait d'être enlevée et que ce n'était pas la soeur de Ranucci?
Mais je ne vous parle pas du fait que les Aubert savaient ou ne savaient pas. De quoi me parlez vous ? Cela n'a rien à voir.
Je dis simplement que si les Aubert avaient parlé d'enfant à Martinez, ou bien même aux gendarmes par téléphone, la gamine aurait été retrouvée le 4. Si elle n'est retrouvée que le 5, c'est que Martinez n'a pas entendu parler d'enfant et que Aubert n'a pas vu d'enfant, il a vu un homme qui portait un paquet volumineux. Et c'est ce qu'il dit aux gendarmes, d'où leur réaction : envoyer une simple estafette avec quatre gendarmes dedans pour jeter un coup d'oeil. S'il avait parlé d'enfant, on envoyait tout l'effectif et on ratissait, comme on le fera le 5. Et en plus on conviait les Aubert tout de suite pour indiquer l'endroit.
Donc on voit bien que tout ce que les Aubert racontent aux policiers, c'est tout simplement pipeau.