Gihel, vous n'expliquez pas pourquoi la juge a l'idée saugrenue d'ajouter de son propre chef qu'il s'est aussi blessé aux mains près de la galerie. Si elle tient tant à le charger (répétition jusqu'à la nausée du verbe "égorger"), pourquoi lui donne-t-elle une porte de sortie sur ce point-là ? Elle n'a qu'à dire qu'il s'est blessé en dissimulant le corps, point final. Ça n'est pas très bon pour elle d'évoquer les ronces près de la galerie, car ça fout sa démonstration par terre.
Citation :
Il ne venait même pas à l'idée qu'on ne prend pas des ronces à pleines mains pour mettre sous des roues mais qu'en essayant d'arracher des branches on peut se griffer avec les ronces qui les entourent.
Oui, c'est d'ailleurs l'idée que j'évoquais moi-même plus haut, car je ne réfléchis pas à sens unique.
Seulement, j'en avais déjà parlé sur l'autre forum : les griffures de ronces devraient, dans ce cas, se trouver sur le dos des mains, et non la paume.
Citation :
Bien évidemment que ce sont des griffures de ronce, et je vous accorde même qu'il y en a aussi dans le talus. Mais on a dit qu'il avait pris l'argeras à pleine main. Ben avec Jean-jacques on se demandait comment qu'il fallait s'y prendre, parce que prendre de l'argeras à pleine mains il faut être au moins fakir ceinture noire 10ème dan.
Il n'est pas impossible qu'assassiner quelqu'un vous fasse cet effet-là. Je n'en sais rien.
Tout ce que je sais, c'est que lors d'un accident de voiture grave, j'ai complètement enfoncé le volant avec mon menton à l'issue d'un tonneau dans un champ, mes dents du bas ont traversé ma peau sous ma lèvre inférieure, faisant un trou d'un centimètre et demi (pas une coupure, mais un trou de part en part), j'ai perdu un petit morceau de gencive, et je n'ai absolument rien senti, ni eu mal ensuite (je ne me suis pas rendu compte de tout ça, d'ailleurs, pendant les quelques secondes de l'accident, et en sortant de la voiture, je ne savais pas que j'étais coupé). A part ça, je n'avais rien du tout (120 km/h, la sortie de route sur aquaplaning, pourtant), et je n'ai été retenu à l'hôpital que le temps de me recoudre. J'ai retrouvé apparence humaine depuis, je vous rassure.
Tout ça pour dire qu'il y a des moments où le cerveau nous dispense de la douleur. Là, en voyant le fossé arriver, j'étais persuadé que j'allais mourir, et j'ai eu le temps de dire adieu à la vie, le plus sereinement du monde, étant impuissant à y changer quoi que ce soit. Je pense que c'est ça qui a entraîné cette anesthésie momentanée. Je prends un autre cas : le record du monde du 200 mètres de Michael Johnson ; il n'a absolument aucune souffrance dans le dernier 100 mètres et il met du temps à se rendre compte qu'il s'est fait un claquage à l'arrivée, tellement il est dopé. Eh bien, il y a des drogues naturellement produites par le cerveau qui font exactement le même effet. Dans ces moments-là, vous pouvez prendre des branches d'argeras dans les mains sans aucune souffrance. C'est pareil pour les fakirs, mais eux, ils maîtrisent le phénomène.
Il ne faut pas exagérer. Quand il est censé couper des branches d'argeras, le crime date d'au moins quielques minutes. Ce n'est pas un accident ou une commotion, donc non la supposition ne me semble pas tenir. Il faut des gants.