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On a retiré le papier de la machine seulement pour écrire la fin de la description du couteau -la fin, pas le début- et pour rajouter une mention, après coup qui sépare la première liste de la seconde.
Qu'est-ce que vous appelez "
la fin, pas le début" ?
En fait l'inspecteur Porte tape la description du couteau, passe à la ligne pour tracer des tirets mais comme on est en fin de page, le papier saute du rouleau et il est obligé de le remettre.
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S'agit-il de la mention: "sous-procés-verbal n° 610, de la brigade de gendarmerie de Greasque, du 5 juin 1974".
En fait, le papier saute parce qu'on arrive au bout et donc le rouleau ne tient plus le papier après qu'il ait écrit : la brigade de gendarme (manque le tiret parce qu'on est au bout de la ligne)
et la ligne : "rie de Gréasque, du 5 juin 1974" est décalée par rapport à la précédente. (c'est un peu penché et le crantage est décalé)
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Si c'est bien cela que vous appelez "la fin", j'essaye de comprendre pourquoi elle aurait été tapée ultérieurement.
Non, sûrement qu'elle a été tapée au même moment, mais comme le papier a sauté, il est obligé de le remettre sur le rouleau et donc il est décalé, mais ce décalage là s'explique par le fait qu'on arrive en bas du papier et si vous avez déjà tapé à la remington vous savez ce dont je veux vous parler. On ne sait jamais où on en est exactement quand on fait défiler le papier et on se laisse prendre, tout d'un coup, la liasse se disperse et on est obligé de tout rassembler pour recommencer.
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D'abord, cette mention ne concerne pas que le couteau. Si cela avait été le cas, c'est le sous-proces verbal n°610/5 qui aurait été mentionné.
Concernant tous les scellés, il est normal qu'elle soit placée à la fin.
Par contre, elle est curieusement rédigée.
610, c'est le n° du PV (chapeau, qui couvre les sous-PV) ce n'est donc pas un sous procés-verbal.
Ce numéro a été attribué par la gendarmerie d'Aubagne et non pas celle de Greasque. Tous les documents ont été rédigés par Aubagne
Si mon raisonnement est correct, il aurait dû être écrit: "Procés-verbal N°610/ GREASQUE du 5 juin 1974".
C'est la mention qui est commune a tous les scellés, et l'inspecteur Porte la connait, puisqu'au moment où il commence son PV, il a déjà les sept autres scellés.
Si je comprends bien, en fait ce que la gendarmerie appelle PV, c'est ce que d'autres appeleraient "numéro d'affaire", c'est la 610ème affaire qu'ils traitent depuis le début de l'année. Et tous les PV qu'ils vont rédiger sont placés sous le numéro d'affaire, on rajoute un numéro d'ordre.
Visiblement, le numéro d'affaire renvoie à Gréasque, c'est la 610ème affaire de Gréasque et Aubagne rédige des PV pour la 610ème affaire de Gréasque. Ben oui puisqu'il faut centraliser les dossiers.
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Pour les N° de sous PV, le rapport de synthése du Capitaine gras, bien que rédigé en dernier porte "l'indice 1" (lire 610/1). Dans toutes les affaires il y a un PV de synthése et il me semble normal que l'indice 1 lui soit affecté d'office.
On connaît aussi le 610/5 qui concerne le couteau et qui doit être le dernier.
Entre les deux, il y en a trois.
Le 610/2 doit concerné la découverte du corps. En fait, c'est celui qui ouvre l'affaire.
MAIS VOUS AVEZ, À MON AVIS, SOULEVE UN LIEVRE
- déjà, un élément permettait de dire, il y a un problème :
Un seul stylo a servi à Monnin pour signer les 3 fiches de scellé que je peux examiner. Elles sont toutes les trois écrites à peu près sur le même modèle, le pull, comme le couteau, comme la pierre. Et chaque fois la même signature avec le même stylo.
Un feutre en revanche a servi a écrire le PV de découverte du couteau. La machine à écrire n'est pas la même non plus (les "4" ont deux graphies différentes).
Alors déjà question : comment se fait-il que M. Monnin a besoin de reprendre le stylo qu'il manipulait la veille et de changer de machine à écrire pour reprendre là encore celle qu'il manipulait la veille pour d'une part écrire le PV de saisie (pièce 610/5) et de l'autre écrire au même moment une fiche de scellé.
Autrement dit, par quel miracle la fiche de scellé du 6 ressemble à celles du 5 et pas du tout au PV du 6 censé être tapé au même moment.
Il y a là comme un gros problème. Il faudrait que M. Monnin nous explique comment il jongle avec ses machines à écrire et avec ses stylos.
Ensuite, vous avez raison, on ne comprend pas pourquoi la fiche de scellé du couteau ne se réfère pas au PV et ne reprend pas son numéro, ou bien vice versa, pourquoi le PV ne se réfère pas à la fiche, puisqu'ils sont censés avoir été créés ensemble : le gendarme Monnin dit bien
"nous saisissions ce couteau que nous plaçons sous scellé n°8", autrement dit, c'est nous qui faisons la fiche aussitôt après avoir écrit ce PV.
Le PV 610/5 se trompe d'ailleurs puisqu'il parle d'une enquête préliminaire alors qu'un juge est saisi, donc ce n'est plus préliminaire.
En tout état de cause, une fiche de scellé du couteau rédigée le 6 ne ferait pas référence au PV 610/ Gréasque mais au 610/5, ou au PV 610 sans mention et elle ferait référence à Ranucci, comme le fait le PV de saisie. Ou bien le Pv du 6 de saisie ferait coïncidence avec la fiche de scellé et reprendrait la mention 610/Gréasque. Il y a une concordance qui ne se fait pas avec ce qui s'écrit le 6. Et qui se fait avec ce qui s'écrit le 5.
Il y a un ensemble de présomptions qui vont dans le même sens et qui indiquent que la fiche de scellé est rédigée le 5, pas le 6.