Citation :
mais puisque vous prenez une partie de la déclaration des Aubert à la gendarmerie comme la vérité, celle où il dit qu'il a constaté qu'il n'y avait personne dans la 304, alors je ne voudrais pas jouer sur les mots, mais il n'a pas dit qu'il avait regardé à l'intérieur du véhicule le nez sur la vitre, il a dit qu'il avait constaté que personne ne se trouvait à l'intérieur du véhicule sans préciser s'il était tout prês de la voiture.
Alors c'est moi qui vais jouer sur les mots : s'il dit qu'il a constaté que personne ne se trouvait à l'intérieur, c'est qu'il en est sûr. Sinon, il dirait : je ne pense pas que quelqu'un se trouvait encore à l'intérieur.
Alors, quand Aubert constate, il n'est pas sûr ? mais quand mademoiselle Bonafos n'est pas sûre, elle constate ?
Citation :
A la gendarmerie, Aubert ne dit pas avoir fait demi tour, ce qui me laisse penser qu'il était resté plusieurs mêtres en arriêre car méfiant, ce qui est légitime.
Mais pas logique. Aux policiers, il dit qu'il fait demi-tour plus loin, et ça, c'est logique, car sinon c'est dangereux. De plus, ça respecte le principe de précaution que vous avancez : tant que l'homme est prês de sa voiture, il ne s'arrête pas.
Citation :
Toujours à la gendarmerie, il dit qu'il a vu non pas l'automobilste mais un homme à une centaine de mêtres juste à la sortie d'un virage gravir le remblai (différent d'un fossé).
Ce n'est pas du tout pareil. S'il était certain que c'est le même type, il le dirait. Ce serait même logique qu'il le dise
Evidemment, si vous ne retenez des deux appels que celui qui conforte votre hypothêse. Le 4 juin, il dit que c'est l'auteur de l'accident qui s'enfuit dans la colline.